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Quatre années après son premier véhicule, Nio célèbre la production de sa 200 000e voiture électrique. Un seuil symbolique pour la start-up qui vise maintenant la rentabilité en 2024.
C’est en juin 2018 que Nio commence la production de son grand SUV électrique, l’ES8. Depuis, la gamme s’enrichit d’un nouveau modèle et les ventes doublent quasiment chaque année. L’année dernière, la marque a échoué sous la barre des 100 000 unités, pénalisée par une importante réorganisation de la production à l’automne.
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
Ventes de Nio | 11 348 | 20 565 | 43 728 | 91 429 |
Une année 2022 riche
En cette fin de quadrimestre, Nio vient de célébrer l’ouverture de sa 900ᵉ station de charge et la production de sa 200 000ᵉ voiture. Symboliquement, c’est un exemplaire de la berline ET7 qui a marqué cette étape. Ce modèle est attendu comme celui qui permettra de doubler les ventes à nouveau cette année si l’on se fie au succès de sa rivale Xpeng P7.
À lire aussi La Xpeng P7 bat des records de productionL’année est loin d’être finie. Le rythme d’ouverture des stations de charge laisse penser que la 100ᵉ station sera ouverte avant la fin juin. Du côté des modèles, le SUV Nio ES7 sera dévoilé très prochainement. S’agissant d’une version remaniée de l’ES6, sa production débutera dans la foulée. Plus important encore, la berline familiale ET5 doit entrer en production à l’automne. Elle inaugurera la nouvelle usine détenue en propre par Nio dans la province d’Hefei. Le NeoPark est censé devenir la plus importante grande usine automobile du monde avec sa capacité de 1 million d’unités par an.
Après une année 2021 difficile sur le plan financier, Nio espère connaître son premier trimestre de rentabilité à la fin 2023, en prélude à une année 2024 dans le vert.
Si, comme on le prétend, les constructeurs chinois arrivent à être rentables, après seulement 3 ou 4 ans, malgré des investissements énormes, il y a tout à craindre pour nos vielles marques, qui veulent ménager la chèvre et le choux, sous prétexte de dividendes immédiats réalisés avec leur thermiques produits dans les usines existantes, et donc avec le moins d’investissements immédiats.
On risque fort de se retrouver, avec des prix encore moins compétitifs, alors que les chinois et autres Tesla, Lucid, Rivian etc…, pourront se livrer à la guerre des prix, car déjà rentables, eux pour les VE.
On comprend mieux l’attitude de Diess, patron de VW, poussant les récalcitrants de son camp, pour accélérer les investissements massifs, dans les giga de batterie, les plateformes dédiées et les temps de production , malgré la réticence de certains actionnaires !!!