Les fans de la petite citadine électrique Microlino peuvent désormais configurer leur futur « bolide ». La version de base coûte 12.000 € (TVA allemande de 19 % comprise). Elle est dotée d’une carrosserie blanche unie et d’une autonomie de 125 kilomètres.

Moyennant un supplément de 600 € vous pouvez choisir, pour l’extérieur et le tableau de bord, parmi sept autres options de coloris. Si vous souhaitez des enjoliveurs au lieu de jantes en acier noir, comptez 150 € supplémentaires et pour des sièges en similicuir ce sera 700 € de plus.

Plus intéressante sera sans doute la version « longue autonomie » de 200 km, dotée d’une batterie Lithium Fer Phosphate de 14,4 kWh pour un supplément de 2.500 € (quand même). Le jeune constructeur suisse Micro Mobility Systems n’explique toutefois pas selon quel cycle cette autonomie a été établie.

Les détenteurs d’une réservation ont reçu un courriel contenant un code. Ils ont 14 jours pour configurer leurs choix. Passé ce délai, « le code de priorité sera transmis à quelqu’un d’autre ».

Après avoir terminé votre configuration et encodé vos coordonnées, vous resterez libre de modifier vos choix quand vous le souhaitez. L’équipe de Microlino prévient toutefois « qu’à l’avenir, certaines options et certains prix pourraient changer ». Actuellement aucun acompte n’est encore à verser, mais le constructeur prévient : « dès que nous commencerons les livraisons dans votre région, nous vous demanderons un petit acompte pour conserver votre place sur la liste de réservation ».

Mais quand donc auront lieu ces premières livraisons ? C’est la bonne question ! Ni le courriel envoyé aux détenteurs d’une réservation, ni le site ne donnent d’indications à ce sujet. Nos confrères de la presse allemande spécialisée croient savoir qu’elles sont prévues pour cette année encore en Suisse et en Allemagne. Ce sera sans doute l’année prochaine dans les autres pays. Du moins si le conflit qui oppose Micro Mobility Systems à la firme allemande Artega ne retarde pas encore l’échéance.

L’annonce récente par Klaus Frers, PDG d’Artega, du développement et de la production d’un sosie de la Microlino appelée « Karolino » ne présage en effet rien de bon pour les fans de la nouvelle “bubble car”. Ils risquent d’attendre leur voiture encore longtemps si, comme nous le craignons, le conflit est porté devant les tribunaux.