Un mini-sommet consacré à l'automobile électrique s'est tenu le 1er octobre à Berlin, et n'a pas donné lieu à des changements importants.

La chancelière Angela Merkel a rencontré les dirigeants de la « plateforme pour la mobilité électrique » (NPE en allemand), un comité créé en mai 2010 pour promouvoir l’automobile propre. Suite à cette réunion le gouvernement refuse toujours d’imiter la France en instaurant une subvention pour l’achat de voitures électriques.

Cependant Berlin souhaite qu’1 million de voitures électriques soient en circulation dans le pays d’ici à 2020. Un objectif « difficile à atteindre » selon la chancelière. Dieter Zesche, PDG de Daimler, estime quant à lui qu’il serait plus réaliste d’en prévoir 600 000. Aujourd’hui l’Allemagne compte 4 500 voitures électriques, pour un parc automobile global de 43 millions de véhicules.

Un plan a été établi pour les huit prochaines années : une phase de préparation du marché devrait commencer en 2014, comprenant notamment la promotion de la voiture électrique dans quatre régions pilotes, et une commercialisation de masse est prévue pour 2017. De plus, un système d’avantages fiscaux devrait être mis en place avant la fin de l’année afin de favoriser les personnes effectuant des recherches sur l’automobile électrique et celles qui en possèdent une.

Et si la possibilité de subventions à l’achat a été écartée, elles pourraient cependant être envisagées lors de la prochaine législature, après les élections d’octobre 2013. Pour l’heure, le gouvernement estime qu’une plus grande coopération des différents constructeurs, fabricants de batterie et autres acteurs impliqués dans la production des voitures électriques est nécessaire.