La suite de votre contenu après cette annonce
Malgré les réticences de Bruxelles, le gouvernement chinois continue à négocier pour faire annuler les barrières douanières. A Pékin, on défend un système de prix minimum et on espère un accord pour très bientôt.
Dès l’annonce de la mise en place de taxes supplémentaires sur les voitures électriques chinoises, Pékin a cherché à convaincre Bruxelles qu’une autre voie était possible. Cette voie, ce sont les prix minimum. Les discussions continuent sur le sujet, et le ministre chinois du Commerce a indiqué qu’elles étaient entrées dans leur phase finale.
À lire aussiPour convaincre les autorités européennes, Pékin exploite plusieurs leviers. Le premier est la mise en place d’un système similaire pour des produits importés d’Europe vers la Chine. Ce sont surtout les cognacs qui sont ciblés, pour faire pencher la balance du côté des représentants français. Autre levier, la menace de taxes sur d’autres produits. Ici, ce sont les importations de viande, en particulier de porc, qui sont dans le viseur. Troisième levier, qui s’est déjà avéré fatal pour les taxes voulues par Donald Trump : les terres rares.
La Chine pourrait choisir de réduire ses exportations de certaines matières nécessaires à la production des voitures électriques, de composants électroniques… Une menace voilée qui prend la forme d’une proposition pour accélérer l’approbation de certaines entreprises européennes… ou au contraire les bloquer ?
Dernier levier, celui de l’investissement. Les autorités chinoises ont déjà demandé aux entreprises nationales de lever le pied sur les investissements en Europe. Ceci alors que l’économie européenne reste en panne, et que la Commission Européenne voudrait au contraire pousser vers un partage de technologie en échange d’une ouverture du marché.
Mais cette politique a aussi ses limites. Tout d’abord, elle ne concernera que les modèles électriques. Une BYD Seal 5 hybride rechargeable récemment lancée à un prix défiant toute concurrence dans certains pays d’Europe pourra continuer sans aucun impact. Par ailleurs, seuls les modèles importés seront naturellement inclus dans l’accord.
Les précédentes discussions avaient aussi échoué sur le simple niveau de prix minimum à appliquer. Pékin vise 30 000 euros. Bruxelles vise plus de 40 000 euros. Une barrière à 35 000 euros semble à présent se profiler.
La suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement