Spécialiste des énergies renouvelables, le groupe chinois Envision envisage de lancer en France la production de batteries à destination de véhicules électriques.

« Nous prévoyons de faire un investissement qui se chiffrera en centaines de millions d’euros et doit aboutir à terme à un millier d’emplois directs » a déclaré Sylvie Ouziel, l’une des dirigeantes du groupe lors d’un entretien accordé au Journal du Dimanche. Selon elle, l’usine devrait ouvrir fin 2023.

Envision est présent sur le marché de la batterie depuis deux ans suite au rachat d’AESC, filiale du constructeur automobile japonais Nissan Motor Co. A l’échelle mondiale, le groupe dispose déjà d’usines au Japon, aux-Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Chine. En France, une douzaine de sites potentiels a été identifié dans trois grandes régions : en Auvergne-Rhône-Alpes, en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France.

Motivée par le « Brexit », cette implantation française vise à asseoir la position industrielle du groupe sur le sol européen et à couvrir les besoins grandissant du marché. Envision n’est toutefois pas le premier groupe chinois à fouler le sol européen. En Allemagne, CATL a initié fin 2019 la construction d’un site dont les lignes de production doivent démarrer début 2022.