La Nissan Leaf est assemblée depuis 2013 à Sunderland, au Royaume-Uni

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Ce n’est pas la première fois que Nissan laisse entendre que le Brexit aurait une influence sur ses investissements au Royaume-Uni, notamment concernant l’usine de Sunderland où est produite la Leaf pour l’Europe.

La menace remonte à juin 2016, alors que les électeurs participant au référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne venaient de se prononcer à 51,9% pour le Brexit. La production du SUV X-Trail avait été mise en balance par Carlos Ghosn qui avait finalement reçu une promesse de soutien financier du gouvernement de Theresa May en échange du maintien de l’emploi.

En février dernier, face à « l’incertitude persistante autour des futures relations du Royaume-Uni avec l’UE », le constructeur japonais avait finalement annoncé renoncer à produire le X-Trail à Sunderland. Le mois suivant, c’est Infiniti, une marque du groupe Nissan, qui décidait à son tour de quitter le site.

Désormais, ce sont les importantes perturbations induites par un Brexit sans accord de retrait préalable qui inquiètent Nissan. Au point d’envisager désormais de priver le site qui emploie 7.000 personnes de s’occuper du nouveau Qashqai.

Dans ce cas, ce serait l’usine de Sunderland toute entière qui serait menacée, et donc la production de la Leaf pour l’Europe. L’unité de production de Barcelone, en Espagne, qui livre les e-NV200, serait-elle alors à même d’accueillir la berline compacte électrique ? Le constructeur ne souhaite pas pour l’instant faire de spéculation sur la situation.