Deux ans après avoir cessé la vente de modèles non électrifiés, Hyundai passe une nouvelle étape sur le marché norvégien. À compter du 1er janvier 2023, il n'y vendra plus que des modèles à 0 émissions de CO2.
Il y a deux ans, Hyundai avait déjà fait le choix d’abandonner les modèles purement thermiques sur un marché norvégien très largement électrifié. Le constructeur coréen écoulait ainsi des modèles hybrides rechargeables et électriques. Mais à compter du 1er janvier 2023, c’est une nouvelle étape qui sera franchie, avec l’abandon des modèles hybrides rechargeables. En réalité, seul le Tucson PHEV subsistait encore puisque le SantaFe PHEV a déjà quitté le catalogue depuis plusieurs mois. Dans quelques jours, sa gamme ne sera ainsi composée que des Kona Electric, Ioniq5, Ioniq6. Plus le Nexo à hydrogène dont les ventes restent toutefois confidentielles.
Concrètement, cette annonce ne fait qu’acter une réalité. En Norvège, les modèles électriques représentent déjà plus 80% des immatriculations. Dans les ventes de Hyundai, cette part est déjà de plus de 90%. Son offre électrique en a fait un des acteurs de premier plan du marché. Elle lui permet de pointer à la 8ᵉ place des ventes cette année, avec près de 6% de part de marché. Le crossover Ioniq5 rencontre un joli succès. Avec ses presque 4000 unités, il est la 7ᵉ meilleure vente en Norvège en 2022 (de janvier à novembre) tandis que le Kona pointe à la 15ᵉ place.
Et avec le nouveau Kona et la Ioniq6, Hyundai espère encore progresser sur ce marché en 2023.
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En tous cas ils seront plus “0 émissions” en Norvège qu’en Allemagne ou en Chine mais ce 0 émissions est vraiment un discours à bannir tellement il est faux, pro gros SUV, pro monstres surpuissants et pro fabrication au charbon chinois.
La Norvège fait tout (taxes / bonus) pour faire disparaitre les VP qui consomment le pétrole qu’elle veut vendre aux autres. Alors normal, les incitations font basculer les constructeurs sur le VE là-bas, étant donné que leur besoin en rayon d’action est optimal pour cette technologie. Le « rêve » ne peut pas (encore) s’étendre à l’UE vu les contraintes si différentes.
Voilà exactement l’écart entre eux et nous, et pas uniquement en automobile.
Mais nous on est presque champion du monde de foot. Alors tout va bien!
80% de VE, ça fait rêver. Et démontre que les questionnements sur les contraintes à utiliser un VE en hiver n’ont pas un intérêt fondamental.