Dongfeng Fukang ES600 CATL Evogo

La Fukang ES600 dans une station Evogo

Le système d'échange de batteries modulaires Evogo de CATL gagne un nouveau constructeur. La Fukang ES600 de Dongfeng propose désormais une version compatible, qui vise principalement le marché des taxis et VTC.

Hormis le cas de Nio, le marché de l’échange de batterie en Chine se développe principalement autour des usages de taxis ou VTC. Avec Evogo, CATL souhaite étendre ce service au grand public. Malheureusement, l’offre reste pour le moment concentrée autour de véhicules dédiés aux taxis et VTC. Ainsi, après le Bestune NAT, rival du BYD D1, c’est au tour de la Fukang ES600 d’intégrer le monde des modèles compatibles avec Evogo.

Cette Fukang ES600, comme tous les modèles de cette marque partagée par Dongfeng et Stellantis, vise, elle aussi, le monde du taxi. Il s’agit en fait d’une Peugeot 408 (la berline tricorps vendue en Chine, pas le tout nouveau fastback rehaussé présenté au salon de Paris) adaptée à l’électrique.

Deux modules seulement pour la Fukang ES600

Rappelons qu’Evogo est un système d’échange de batteries modulaires. CATL compare sa batterie à une tablette de chocolat sous le nom de Choco-SEB (Swapping Electric Block). Dans l’idée, une voiture peut embarquer de 1 à 3 modules. On peut donc rouler au quotidien avec un seul module, et en ajouter ponctuellement d’autres selon son besoin d’autonomie.

Annoncée avec 410 km, cette “ES600 Evogo” embarque probablement un maximum de 2 modules. Cela semble cohérent avec la capacité de 26,5 kWh de chaque module, mais aussi avec les performances de la version standard (sans échange de batterie) : 430 km pour 53,6 kWh.

Les prochains modèles attendus dans l’univers Evogo pourraient donner au réseau une meilleure orientation sur le marcéhé du particulier. En 2023, les SUV U6 et U6 de Aiways proposeront en effet cette option à leurs clients. Sans doute dans ce cas avec 3 emplacements pour modules Choco-SEB.

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