
Voué à une carrière internationale, le nouveau Homtruck arrivera en 2024 et se place en concurrence directe avec le Tesla Semi.
Déjà très présents dans le domaine de la voiture électrique, les constructeurs chinois se lancent également sur le segment des poids lourds. Porté par Farizon Auto, une marque dédiée à l’utilitaire du géant Geely, le nouveau Homtruck a été présenté il y a une dizaine de jours.
À ce stade, Farizon ne donne pas de caractéristiques sur son nouveau poids lourd électrique. On sait toutefois que l’architecture du Homtruck permettra d’accueillir différents groupes motopropulseurs. Au programme : une version à prolongateur d’autonomie, de l’hybride à pile à combustible au méthanol ainsi qu’une déclinaison 100 % électrique qui pourra être associée à une option d’échange de batteries.
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Outre ses motorisations écologiques, le nouveau camion de Geely intègrera des fonctionnalités autonomes avancées. Lidar, radar à ondes millimétriques et capteurs à ultrasons feront ainsi partie des équipements de série. Pour faciliter la circulation en convoi, une fonction de platooning sera également intégrée.
La conduite autonome sera déployée sur plusieurs phases. Geely espère parvenir à proposer une conduite 100 % autonome en 2030.
Lancement en 2024
Si la plupart des constructeurs chinois réservent leurs modèles à leur marché domestique, ce n’est pas le cas de Geely. Le groupe souhaite offrir à son Homtruck une carrière internationale.
« Ce camion électrique a été conçu et développé pour le marché international. Avec le Homtruck, nous visons l’Europe, la Corée, le Japon et l’Amérique du Nord. Des marchés sur lesquels notre camion électrique pourrait rapidement trouver sa place » a déclaré Mike Fan, le directeur du projet Homtruck.
Attendu en 2024, le Homtruck viendrait ainsi s’opposer au Tesla Semi, mais aussi à l’ensemble des modèles que préparent les constructeurs européens.
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Encore une belle maquette d’une marque chinoise inconnue pour faire de la communication. La fermeture récente de l’usine BYD de Beauvais démontre que le marché européen des VI reste très verrouillé et qu’il n’est pas très réceptif aux produits chinois.
Aujourd’hui l’offre de poids lourds électrique est quasi inexistante. La poignée de véhicules vendus a une autonomie très limitée ce qui les rend inutilisables pour la majorité des applications.
L’hydrogène est pour le moment la solution la plus pertinente pour remplacer le diesel dans le transport longue distance.
Quant au Tesla truck en Europe… tel qu’il est présenté, c’est totalement improbable.
Quand je lis que ce camion existera à la fois en version élec + en version Rex + en version pile à combustible au méthanol + en version échange de batterie….comme on dit chez moi: « mauvais en tout, et bon en rien » !
On verra ce qui restera de ce projet en 2024…
Je constate par contre que plusieurs constructeurs Chinois, Européens et Américains planchent sérieusement sur les e-pl et qu’ont en est même à définir les stations d’ultra haute recharge .
Quant à l’échange de batteries, il n’est même pas utilisé pour les chariots élévateurs en parc, la où pourtant cela semblerait logique, permettant une dispo max pendant qu’on recharge les vides, alors le coup des batteries standardisées entre constructeurs….j’attends de voir !
Concurrent au Tesla semi : ok
S’opposer à Tesla : non
Je pense que le développement des tracteurs routiers électrique voir a hydrogène va aller de plus en plus vite, Tesla ne pourra répondre seul et il faudra aussi des concurrents pour éviter les monopoles.
Seront ils meilleurs que le semi de Tesla ? L’avenir nous le dira.
Vendront ils plus de camions que Tesla ; je ne pense pas que se soit la question, j’espère plutôt que chacun puisse pérenniser son entreprise