Afin d’accélérer son offensive sur le segment de la voiture électrique, Fiat pourrait faire appel à la plateforme dédiée mise au point par le groupe PSA.

S’il prévoit de racheter à Tesla ses quotas électriques pour limiter la casse face aux nouvelles réglementations imposées par l’Europe, le groupe Fiat Chrysler reste très en retard sur le développement de son offre électrique. Alors qu’il présentait début mars à Genève la Fiat Centoventi, un concept préfigurant la future Panda électrique, le groupe pourrait choisir de s’associer à PSA pour reprendre la technologie issue de la plateforme e-CMP.

Mike Manley, qui avait succédé à Sergio Marchionne quelques jours avant sa mort, a indiqué à nos confrères de Bloomberg qu’il envisageait « absolument » d’utiliser l’architecture électrique mise au point par PSA. Destinée aux véhicules du segment B et C, la plateforme e-CMP repose sur une motorisation de 136 chevaux couplée à une batterie de 50 kWh autorisant environ 350 km d’autonomie en cycle WLTP.

Pour Fiat, l’enjeu est stratégique. Il s’agit à la fois de limiter les investissements mais aussi et surtout de gagner du temps pour lancer au plus tôt ses premiers modèles 100 % électriques. Entre PSA et Fiat, l’idée d’un rapprochement n’est toutefois pas nouvelle. Fin mars, l’idée d’une « super plateforme » entre les deux constructeurs avait déjà été évoquée.