
Associés au gouvernement japonais, constructeurs et fabricants de batteries viennent d’annoncer la création d’une nouvelle alliance visant à accélérer le développement des batteries solides.
Relayée par le quotidien Nikkei, cette nouvelle alliance compte pour partenaires des constructeurs (Toyota, Nissan et Honda), des fabricants de batteries (Panasonic et GS Yuasa) et le Libtec, l’organisme de recherche nippon sur les batteries lithium-ion.
Financé à hauteur de 1.6 milliards de yens (12 millions d’euros) par les autorités japonaises, le programme vise à accélérer le développement des batteries solides, considérées par beaucoup d’industriels comme la prochaine technologie majeure pour les voitures électriques.
En combinant l’expertise de chaque membre du consortium, il s’agit de doubler l’autonomie des voitures électriques pour passer à 800 kilomètres d’ici 2030 avant un premier objectif fixé à 550 kilomètres à l’horizon 2025.
Contrer la montée en puissance de la Chine
Pour les industriels nippons, cette alliance est également stratégique et vise à contrer la montée en puissance de la Chine et de la Corée du Sud dans le domaine des batteries.
En 2013, les industriels japonais représentaient 70 % du marché mondial des batteries destinées au marché automobile. Une part de marché tombée à 41 % en 2016. Sur la même période, la Chine a vu sa part de marché mondiale passer de 3 à 26 %.
Ni pond ni maux-vet ? Ne pas oublier la marche pour être en forme ! On ne serait trop le rappeler…, particulièrement à celles en pose ou à hauts talons qui en trop d’artifices urbains finissent en hémorragie soudaine, telle Naomie récemment !
35 pays regroupant l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse se sont associés en juin 2005 pour faire des recherches sur l’énergie. Projet qui ne devrait donner ses premiers résultats clef qu’en 2025 ou 2030. Ce projet c’est ITER, projet de recherche sur la fusion nucléaire. Je trouve délirant que les états Européens ne fassent pas la même choses pour les batteries.
C’est marrant car, il y a quelque temps, les marques japonaises nous expliquaient que soit les batteries n’étaient pas fiables (Toyota), soit de toute façon, pour les grandes distances, l’hydrogène était la panacée (Toyota et Honda) et que l’élec ne pouvait « convenir » qu’aux « petits » véhicules (Nissan)…
Le vent aurait-il tourné (en particulier pour l’hydrogène pourtant si prometteur) ?
Apparemment, l’exemple « Chinois » (réglementation imposant les VE) fait sérieusement évoluer les mentalités …
Il semble aussi que grâce aux nouveaux outils, la découverte de particules ultra fines dans les dernières générations de moteurs essence (à haut rendement et mélange pauvre),, faisant concurrence aux diesels coté nocivité, force à évoluer sur la dangerosité des moteurs à combustion, quels qu’ils soient (essence ou diesel, hybridés ou non) !
Et nous, Européens, que faisons nous ?