
En ville, la Megane hybride rechargeable est capable de parcourir jusqu'à 65 km en électrique
Fort d’une offre de plus en plus électrifiée, le constructeur au losange s’attend au déclin progressif du diesel.
Longtemps centré sur une offre 100 % électrique, Renault s’attaque désormais à l’hybride. Déclinée en hybride et en hybride rechargeable, la technologie Renault E-Tech équipe déjà un grand nombre de modèles à succès du constructeur parmi lesquels figurent la Clio, le Captur, la Megane ou encore le nouveau coupé SUV Arkana. Une gamme diversifiée qui devrait progressivement supplanter le diesel. Arrivé il y a plus d’un an à la tête du groupe, Luca de Meo estime que le constructeur vendra plus de motorisations hybrides que de diesel « d’ici six à sept mois ».
L’ancien dirigeant de Seat n’a d’ailleurs pas hésité à pointer du doigt la politique zéro émission de la Commission européenne qui souhaite interdire dès 2035 la vente de l’ensemble des véhicules thermiques, hybrides inclus. « Nous pensons qu’il serait plus judicieux d’autoriser les entraînements hybrides qui peuvent fonctionner très efficacement même après 2035. Cela permettrait à l’industrie automobile un atterrissage plus en douceur et entraînerait aussi moins de bouleversements d’un point de vue social », a expliqué de Meo.
Cap sur l’électrique
Au-delà de l’élargissement de sa gamme hybride, Renault prépare sa nouvelle offensive électrique.
Premier modèle de la marque à intégrer la nouvelle plateforme CMF-EV de l’Alliance, la version électrique de la Megane sera lancée dès 2022. Arrivera ensuite, en 2024, la nouvelle Renault 5 électrique qui signera la fin de carrière de la très populaire Renault ZOE.
Source : Automobilwoche
Réponse à l’article: il était temps!
L’hybride non rechargeable est actuellement la seule possibilité de proposer des véhicules à des prix raisonnables, peu polluants. et sans problématique de recharge. Mine de rien ça correspond encore aux usages d’une très grande partie de la population, qui ne peut pas recharger à domicile ou s’offrir un VE à 35k€…
L’hybridation n’est-elle pas une distraction dangereuse pour Renault qui devrait être complètement concentré sur le 100% électrique abordable.
La Megane électrique sera un vrai test. Si le prix est comme indiqué sur Auto plus et autre journaux auto de 40 000 euros, c’est mort.
Pour être un succès (sachant qu’il n’y aura pas de nouvelle megane thermique), il faudrait qu’elle débute (la 60 kWh) autour de 32/33k (même 35k serait surement trop) et que la Zoe commence à 25k en version 41 kWh et 27k en 52kWh
Renault peut se diversifier dans les bornes de recharge parce qu’ il y a du boulot et pour l’entretien aussi, et il peut commencer tout de suite
un moyen de retarder au max l’échéance, et continuer a vendre des thermiques.
logiciel bridé, l’avenir est un mot compliqué chez Renault.
C’est pas comme s’il n’avait pas prévu ce changement depuis déjà 10 ans, lors du développement de la Zoé.
Mais, ils attendent le dernier moment en prenant un air penaud et surpris, du genre « on était pas au courant ».
Les hybrides Renault peuvent-ils aussi être diesel?
Il a tord et raison, tord du fait de l’urgence climatique et raison sur la casse de l’emploi en France.
Evidemment Renault comme beaucoup d’autres préfèrent le PHEV plus rentable en entretien, que feront tous les employés des concessions et garages ?
Un gros bouleversement inévitable et pour les constructeurs les bénéfices ne pourront que se faire sur les ventes, plus difficile pour les généralistes que pour le premium. Oui ce sera difficile mais nous n’avons pas le choix..