Dans l'attente d'un feu vert des institutions européennes, le groupe tricolore PSA et le fabricant de batteries Saft prévoient de convertir une usine allemande d'Opel dans la fabrication de cellules. 

S’il faudra encore attendre quelques mois pour qu’il soit mis sur les rails, le projet d’Airbus de la batterie suit son chemin. Poussé par la France et l’Allemagne afin de contrecarrer le quasi-monopole des acteurs asiatiques, le programme bénéficie d’un budget de 1.7 milliards d’euros débloqué par les deux pays.

Figurant parmi les premiers consortiums formés, l’alliance entre PSA et Saft aurait reçu l’aval des ministères de l’économie allemand et français. Ces derniers auraient signifié leur soutien par le biais d’une lettre d’intention adressée à la Commission européenne. Celle-ci doit à présent donné son feu vert pour l’attribution des subventions.

D’après Reuters, le projet de l’alliance PSA / Saft viserait à convertir une usine Opel située dans la ville de Kaiserslautern, près de la frontière française, en un site de production de cellules pour voitures électriques.

Six consortiums formés

Selon le quotidien allemand« Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ), plus d’une trentaine d’entreprises réparties en six consortiums auraient manifesté leur intérêt. Outre PSA et Saft, des groupes tels que BMW, Volkswagen, Varta, Solvay, Siemens ou Umicore sont également cités.

De nouveaux détails devraient être livrés dès demain, jeudi 2 mai, date à laquelle les deux ministres Bruno Lemaire et Peter Altmaier tiendront une conférence de presse à Paris pour évoquer l’avancée des dossiers.