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Une étude réalisée par l’Université de Rome pour le compte de Toyota confirme l’intérêt de la technologie hybride dans les centres urbains.
Quelle part de fonctionnement 100 % électrique pour les voitures hybrides en zone urbaine ? Alors que la capacité limitée des batteries des hybrides dites « non rechargeables » est souvent pointée du doigt, une étude réalisée par l’Université de Rome pour le compte de Toyota confirme le fort intérêt de la technologie.
Commanditée par la branche italienne de Toyota, l’étude repose sur les relevés réalisés sur vingt conducteurs, répartis à parité égale hommes/femmes, moins de 35 ans/plus de 35 ans et avec/sans expérience de la conduite hybride. Chaque participant a suivi le même itinéraire de 37 km aller/retour en traversant Rome à trois différents moments de la journée (matin, après-midi, soirée).
Les véhicules utilisés pour les essais étaient des Toyota Prius de dernière génération montées sur des roues de 17 pouces. Les essais ont été réalisés avec la climatisation coupée et le mode Eco activé.
Selon les données recueillies sur plus de 2 200 km de trajets types à Rome, les Prius ont roulé en moyenne 73,2 % du temps et 62,5 % de la distance sans produire aucune émission. Des chiffres qu’il faut néanmoins pondérer puisqu’ils englobent le temps passé à l’arrêt avec coupure automatique du moteur. Une fonctionnalité que proposent déjà de nombreux véhicules 100 % thermiques équipés du Start & Stop.
Sur les phases dites « de roulage », les chiffres sont moins élevés et l’étude révèle que près de 45 % de la puissance motrice du véhicule provenait du moteur électrique.
Pour Toyota, l’étude vise à démontrer l’intérêt de son système hybride alors même que la taille limitée de la batterie est souvent pointée du doigt par ses détracteurs. Il faut dire qu’avec 2 à 3 kilomètres d’autonomie électrique sur une seule traite, la Prius et autres consœurs n’ont pas forcément de quoi faire rêver sur le papier.
Mais c’est sans compter la capacité de régénération du système qui optimise l’usage électrique en utilisant les phases de freinage et de ralentissement pour transformer l’énergie cinétique en électricité et la réinjecter dans la batterie. De quoi garantir une intervention régulière du mode électrique, notamment en ville où les arrêts sont fréquents.
L’étude de l’université de Rome a ainsi démontré que 34.3 % de l’énergie utilisée venait de la récupération d’énergie au freinage qui représente finalement l’un des composants clés de la technologie Toyota.
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