Restylage en vue pour la Toyota Yaris hybride

Alors qu’on attendait plutôt une nouvelle génération, Toyota annonce pour le Salon de Genève (du 9 au 19 mars), une version rafraichie de sa citadine.

Longue vie pour la Yaris

Lancée en 1999 et particulièrement connue chez nous pour sa fabrication à Onnaing, la Yaris actuelle, troisième du nom, n’est pas encore prête de partir à la retraite.

La voilà en effet qui connait son deuxième restylage (le premier date de 2014). Étonnant quand on sait que les Yaris première et deuxième générations, se sont contentées chacune de six années de cycle de vie.

Design légèrement revu

Le restylage concerne, bien sûr, le design extérieur. On trouve ainsi les habituelles retouches sur la calandre et le bouclier. Fini le bandeau noir qui reliait feux et calandre en formant un « X » et qui rapprochait la Yaris de sa petite sœur, l’Aygo. Fini aussi le soulignage chromé qui partait des feux et encerclait le logo. Désormais, seules de fines barrettes prolongent légèrement les optiques. En ce qui concerne ces dernières, seul le dessin interne, intégrant en option des LED, change. Le cerclage des antibrouillards est également plus marqué. Le résultat final est une face avant plus expressive et un nez un peu pointu évoquant la Prius.

Une fois n’est pas coutume, c’est l’arrière qui subit les plus profondes modifications. Le hayon et les feux subissent des changements permettant d’asseoir visuellement l’auto et lui donnant des airs de compacte. Les feux, adoptant une signature lumineuse plus moderne, sont plus horizontaux et mordent maintenant le hayon. Sur ce dernier, de nouveaux plis de carrosserie viennent davantage marquer la présence de l’auto.

Un habitacle quasi-inchangé

L’intérieur n’a pas le droit au même traitement. Hormis de nouveaux placages, de nouveaux coloris de sellerie, des aérateurs empruntés à l’Auris, un écran central plus grand et un ordinateur de bord modernisé, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et encore, les images à notre disposition concernent la Vitz, équivalente japonaise de notre Yaris, et rien ne dit que l’Europe aura droit aux mêmes équipements.

La finition devrait également progresser selon Toyota mais nous voyons mal comment au vu des maigres modifications apportées à l’habitacle. C’est effectivement un point sur lequel la Yaris ne brille pas particulièrement.

Un système hybride amélioré

D’un point de vue technique, Toyota dit avoir amélioré la rigidité d’un certain nombre de zones de l’auto. Les amortisseurs ont également été retouchés. Le tout est censé procurer davantage de dynamisme et de confort au modèle. Pas un mal sachant que la Yaris n’est une référence ni dans l’un, ni dans l’autre.

Le système hybride a également été amélioré mais Toyota ne nous dit pas dans quelle mesure. Il s’agit en tout cas toujours du 1.5 L associé à un moteur électrique pour une puissance cumulée de 100ch. On sait simplement qu’onduleurs, moteurs électriques et thermique ont été modifiés.

Rappelons que cette motorisation représente 40 % des ventes de Yaris en Europe et même plus de 50% en France. La Yaris hybride est d’ailleurs la meilleure vente de Toyota en France. Avec sa consommation officielle de 3,3 L/100 km (mais également faible dans les faits), et des rejets de 75 g de Co2 aux 100 km, elle est une des citadines les moins gourmandes du marché. Gageons que sa fabrication française joue aussi en sa faveur.

Une version sportive annoncée

En parallèle de ce restylage, Toyota lancera une version sportive forte de 210 chevaux. Les deux premières générations en avaient déjà bénéficié mais à des puissances plus modestes, respectivement 105 et 133 ch.

La quatrième génération pour 2019 ?

Au final, ce restylage apparait un peu léger pour un modèle en fin de vie. D’autant que selon nos informations, la prochaine génération pourrait même ne voir le jour qu’en 2019.

Si la Yaris peut toujours compter sur son inédite hybridation, cela lui suffira-t-elle pour maintenir ses ventes ?