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Désormais propriété du groupe PSA, Opel devrait présenter un « plan de relance » autour du 10 novembre. L’occasion d’en savoir sur les éventuels projets électriques de la marque à l’éclair et sur le devenir de l’Opel Ampera-e en Europe.
Opel ne va pas bien… Selon le magazine allemand Automobilwoche, l’ancienne marque de General Motors a engendré 250 millions de dollars de pertes au second trimestre 2017 après en avoir perdu 200 millions au premier trimestre. Jadis propriété de General Motors, la nouvelle marque de PSA a été jugée assez durement par le patron du groupe français.
« Mon impression est que beaucoup de problèmes sont dus au fait que les choses sont disproportionnées chez Opel, qu‘on y consomme trop d’énergie, que les procédures ne sont pas assez efficaces » a déclaré Carlos Tavares à Reuters.
« Une stratégie a été mise en œuvre qui n‘a tout simplement pas fonctionné et nous sommes confrontés au risque qu‘Opel ne soit pas en mesure de respecter les plafonds d’émissions qui entreront en vigueur en 2020. Cela est extrêmement grave et extrêmement dangereux pour l‘entreprise » s’inquiète le patron de PSA. Ce dernier fait référence à l’objectif fixé par l’Europe qui imposera aux constructeurs de ne pas dépasser une moyenne de 95 g CO2/km sur l’ensemble des véhicules vendus. Si Opel ne tient pas cet objectif, il risque d’entraîner l’ensemble du groupe dans sa chute.
Sur ce point, les technologies électriques et hybrides pourraient avoir un rôle à jouer et permettre à Opel de diminuer drastiquement ses émissions, sous réserve que les volumes soient suffisants pour compenser les ventes des modèles les plus émetteurs en CO2. Alors que le constructeur présentait à Francfort une version PHEV de l’Opel Grandland basée sur la plateforme EMP2 de PSA, il y a fort à parier que les systèmes électriques – dont les dispositifs mild-hybrid – soient intégrés au futur « plan de relance » de la marque qui doit être présenté aux alentours du 10 novembre.
Sur le thermique comme sur l’électrique, PSA va probablement jouer la carte des synergies pour partager ses plateformes et réduire les coûts avec son nouveau partenaire. De quoi laisser présager l’annonce de nouveaux modèles électriques issus de la plateforme eCMP du groupe français. Un choix stratégique qui poserait une nouvelle fois la question de l’avenir de l’Opel Ampera-e en Europe. Dotée d’une technologie encore propriété de GM, la citadine électrique n’arrive qu’au compte-goutte. Alors que l’Allemagne a décidé de suspendre ses réservations depuis plusieurs semaines, c’est la Norvège qui a décidé il y a peu de fermer son carnet de commandes…
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