AccueilArticlesEn faillite, Lordstown accuse Foxconn

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Lordstown Endurance
Lordstown Endurance

L’eldorado du pick-up électrique n’aura pas permis à Lordstown de survivre. La start-up est à présent en faillite et accuse son partenaire Foxconn d’être responsable de la situation.

C’est en 2019 que Lordstown Motors est arrivé en haut de l’affiche, avec l’acquisition de l’usine éponyme à General Motors. Une opération hautement politisée avec l’implication directe de Donald Trump. La start-up a alors profité de l’engouement pour les nouveaux constructeurs de véhicules électriques, et en particulier les pick-ups en Amérique du Nord, pour lever des fonds.

Parti avec de grosses ambitions, Lordstown peine à financer le développement de son pick-up Endurance et à démarrer la production. S’ajoutent à cela des fraudes sur le nombre de commandes, qui nuisent à l’image de l’entreprise. La fameuse usine devient poids mort, et la start-up décide finalement de la céder à Foxconn. L’usine doit alors servir de base de production pour d’autres constructeurs. Ainsi, des tracteurs électriques Monarch ou la prochaine compacte électrique Fisker Pear doivent être assemblées dans l’Ohio.

En plus de la vente de l’usine, Lordstown signe au passage un accord de coopération avec l’entreprise taïwanaise désireuse d’investir le secteur de la voiture électrique. Mais le pari Foxconn n’a visiblement pas tenu ses promesses. Menacé d’une sortie de l’index NASDAQ avec des actions valant à peine quelques dizaines de cents, Lordstown vient de se placer sous le régime de protection des faillites, le fameux Chapitre 11.

Il a en parallèle déposé une plainte, accusant le groupe taïwanais de ne pas avoir tenu ses engagements. De fait, Foxconn n’a pas payé la dernière partie de son investissement, soit un peu plus de 43 millions de dollars, arguant du fait que Lordstown n’avait de son côté pas respecté les termes de l’accord.

Dans le cadre de sa faillite, Lordstown cherchera à vendre les droits sur son pick-up. Un véhicule dont la production a officiellement débuté à l’automne dernier et interrompue dès février en raison de dysfonctionnements sur les premiers exemplaires, rapidement rappelés. En réalité, il semble que seulement 40 exemplaires aient été produits, dont six auraient été livrés à des clients.

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