Ce constructeur chinois va ouvrir une usine pour ses voitures volantes

En plus de commercialiser des voitures électriques, Xpeng travaille au développement de voitures volantes. La firme chinoise prend le sujet très au sérieux. Elle prévoit de construire une usine à Guangzhou, en Chine, pour démarrer la production de ses aéronefs électriques.

Le constructeur chinois accélère sur les voitures volantes

Présent en France depuis quelques mois, le chinois Xpeng a de grandes ambitions. La société compte fabriquer une usine pour produire ses voitures volantes. Selon des informations relayées par les médias chinois, le futur site de production devrait voir le jour à Guangzhou, une grande ville située au nord-est de Hong-Kong. L’usine abritera « les essais de produits, la production et la distribution ».

Xpeng Aeroht, la filiale du constructeur automobile dédiée au développement des voitures volantes, n’a pas donné de détail sur les capacités de production, ni sur la date à laquelle celle-ci pourrait démarrer. Le fabriquant chinois a seulement indiqué qu’il s’agirait de la « première usine de voitures volantes au monde à utiliser une chaîne de montage moderne pour la production de masse à grande échelle ».

Dans cette future usine, la firme chinoise développera deux types de véhicules : des voitures volantes modulaires et des aéronefs (ou eVTOL). Xpeng prévoit notamment de fabriquer le « Land Aircraft Carrier » au sein de l’usine de Guangzhou. Le modèle a été dévoilé pour la première fois en octobre 2023. Il s’agit d’un gros engin électrique, avec un air de Tesla Cybertruck, à bord duquel se trouve un petit module capable de voler.

Le constructeur travaille également sur l’Aeroht X2, un engin qui s’apparente davantage à l’idée que nous nous faisons d’une voiture volante. Les premiers essais de cet eVTOL ont eu lieu en 2022 à Dubaï. L’entreprise a également reçu un permis de vol de la part des autorités chinoises en janvier 2023. Il s’agit au passage du premier aéronef à être autorisé à voler en Chine avec un équipage à son bord.

Bientôt des Xpeng made in Europe ?

En parallèle, Xpeng continue d’étendre sa présence dans le domaine des voitures électriques. Les G9 et G6 sont disponibles en France depuis le mois de mai 2024. Mais les nouveaux droits de douane imposés par les autorités européennes pourraient bien changer la donne pour le constructeur chinois. En attendant d’être auditionnée, la marque doit s’acquitter d’une taxe de 30,8 % sur chaque modèle vendu en Europe.

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Ce n’est pas une situation viable sur le long terme et Xpeng le sait. Afin d’éviter ces nouveaux droits de douane, la marque envisagerait de produire en Europe. Présente en Norvège, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark, en Allemagne et en France, l’entreprise souhaite s’implanter en Italie et au Royaume-Uni dans les mois à venir. Une usine sur le sol européen pourrait donc faire sens.