Selon son patron, Alpine pourrait lancer un modèle doté d’un moteur à combustion fonctionnant à l’hydrogène.
Alpine prépare trois nouveaux modèles, tous électriques : une citadine, dérivée de la prochaine R5, un crossover et une sportive, qui prendra la suite de l’A110. Ils seront lancés entre 2024 et 2026. La suite du programme ? Elle pourrait comporter de l’hydrogène. Laurent Rossi, patron de la firme française, a lui-même évoqué cette possibilité à nos confrères d’Autocar, en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Laurent Rossi explique ainsi qu’Alpine étudie des alternatives qui ne sont pas incompatibles avec l’électrification, car il n’oublie pas que celle-ci sera rapidement majoritaire dans les ventes. Selon lui, « l’hydrogène peut en être une ». Ce carburant a « le mérite d’être très compatible avec l’électrification, car la voie parallèle à l’hydrogène comme carburant est l’hydrogène comme pile à combustible, qui produit de l’électricité ».
À lire aussi Alpine A4810 Project : la supercar à hydrogène qui ne verra jamais le jourMais l’hydrogène est aussi un moyen de conserver un moteur à combustion pour les supercars produites en petite quantité, ce carburant pouvant être utilisé à la place de l’essence (avec bien sûr une adaptation du bloc). Toyota a par exemple exploré cette piste sur une Corolla.
Laurent Rossi a révélé qu’Alpine pourrait à son tour imaginer un prototype dédié ou un véhicule de compétition avec un moteur à combustion fonctionnant à l’hydrogène. Et il évoque déjà une application sur une supercar de série. Le patron parle même d’un V6 hybride !
En matière d’hydrogène, le groupe Renault va d’abord miser sur la pile à combustible pour des utilitaires. Le concept Scenic a pour sa part retenu cette solution technique en guise de prolongateur d’autonomie.
Il faudrait demander aux décideurs de Renault/Alpine de s’intéresser à ce dont est capable une marque comme RIMAC, sans recourir à l’H2…qui pour rappel exige pour sa seule fabrication 3 à 4 kWh pour 1 seul équivalent H2 !!!
Je rappelle également que l’ex Tesla roadster, avec les batteries de l’époque , était loin d’être ridicule , et que même un constructeur comme Mac Laren, connu pour être partisan , lui aussi, de la légèreté, passe à l’élec, et non à l’H2 , et ce n’est surement pas sans raison… .
Enfin , ignorer le problème d’infrastructure de distribution d’H2, alors qu’en elec les superchargeurs fleurissent maintenant, serait surprenant, et d’ailleurs on nous dit » songe à « , et non » a décidé » …
Le moteurs de F1 actuels sont particulièrement proches de diesels (à allumage commandé) tournant en mélange très pauvre, ce qui sera la caractéristique principale d’un carburant Hydrogéné + éthanol.
C’est ce qui se fera sans doute en F1 dans la prochaine génération (2026)
Une opportunité d’expérimentation pour Alpine (et Porsche et Ferrari) se trouve donc en WEC, si la FIA et l’ACO valident, dès 2022, soit quatre ans pour tester le principe. Toyota ne sera pas contre !!!
Et dire que les fans du mazout ne veulent pas du VE par peur de la panne alors qu’il y a des prises électriques partout en Europe… Par contre, l’hydrogène ne leur fait pas peur ! Lol. Le 2nd fléau de la voiture actuelle, après la pollution, c’est le bruit. Donc pour nos oreilles, merci d’oublier le moteur à combustion interne.