PME basée dans le Morbihan, Autopuzz continue d’écouler les anciennes Bluecar du dispositif d’autopartage électrique Autolib. Reconditionnées, celles-ci sont proposées à des prix défiants toute concurrence.
Depuis un an, Autopuzz vente d’anciennes Bolloré Bluecar à des tarifs particulièrement avantageux. Basée dans le Morbihan, l’entreprise propose à travers son site Adieulessence.com plusieurs centaines d’exemplaires récupérés suite à l’arrêt du dispositif Autolib’.
« On a racheté tout le stock de Bolloré qui voulait s’en débarrasser » nous explique Mathilde Salin, responsable marketing de l’entreprise. Lancée l’an dernier, l’opération a connu un tel engouement qu’Autopuzz a dû revoir son organisation. « Nous avons fait des recrutement et acheté un nouveau bâtiment » souligne notre interlocutrice qui détaille pour les lecteurs d’Automobile Propre le fonctionnement de cette nouvelle activité.
Une remise en état indispensable
Compte tenu de la vie parfois souvent difficile des Bluecar à Paris, Autopuzz ne pouvait pas se contenter de revendre les voitures « en l’état ».
« Les Bluecar sont stockées pour la plupart à Romorantin où elles ont un premier contrôle. Ensuite on les récupère. On change toutes les pièces d’usure (freins, cardan, amortisseurs, pneus). Ce sont des pièces Fiat que l’on trouve assez facilement. Sur la partie carrosserie, on essaie de lisser les bosses. Certains clients optent pour une nouvelle peinture. Dans ce cas, on la met en carrosserie et on rattrape les impacts à 98 %. Ensuite, le véhicule passe par un préparateur eVO avant livraison au client » résume Mathilde Salin.
Au moment de la livraison, Autopuzz propose une courte formation à ses clients, notamment sur la procédure de mise en sommeil de la batterie. Equipée de batteries « chaudes », la voiture électrique de Bolloré doit constamment être mise en température – et donc être branchée – pour fonctionner. En cas d’immobilisation prolongée, une « hibernation » de la batterie est possible. « Soit on la fait par téléphone, soit via des partenaires qui peuvent se déplacer sur la France. En parallèle, on a un guide d’utilisation de la Bluecar que l’on envoi par mail » détaille notre interlocutrice. Le guide contient notamment la procédure d’allumage. Héritage d’Autolib’, le véhicule fonctionne toujours par badge.
A partir de 3900 euros
« Nous réalisons des ventes flash tous les mois. Nous choisissons une ville où on met en avant nos véhicules à 3900 euros. Cela permet de rassurer les clients qui ont la possibilité de voir et de tester les voitures » détaille notre interviewée. En dehors de ces ventes, le tarif affiché de ces Bluecar d’occasion s’élève à 4900 €, la société proposant aussi des solutions de financement à partir de 83 €/mois sur une période de 60 mois.
Basée dans le Morbihan, l’entreprise livre gratuitement sur le territoire breton. Pour le reste de la France, des frais livraisons seront à ajouter en fonction de la distance à parcourir. Quant au SAV, quelques partenariats locaux ont déjà été désignés. « Sur les cas urgents, nous sommes capables de nous déplacer un peu partout en France » détaille notre interviewée.
Particuliers et collectivités
« La majorité de nos acheteurs sont des particuliers. Il y a beaucoup de parisiens nostalgiques de ces véhicules-là » détaille Mathilde Salin.
Plus surprenant, les collectivités se montrent aussi intéressées par le modèle de Bolloré, principalement pour des raisons économiques. « Nous avons participé à la dernière édition du salon des Maires et avons récolté beaucoup de contacts. Le département de la Mayenne nous en a acheté 53 exemplaires. Nous avons aussi beaucoup de petites mairies qui en achètent 2 ou 3 car le véhicule rentre dans leur budget et leur permet de tenir les objectifs carbones imposés par l’Etat » détaillé notre interviewée.
800 à 1000 exemplaires toujours disponibles à la vente
« Nous avons 1500 Bluecar disponibles à la vente. On en a déjà vendu 600 et il nous en reste entre 800 et 1000 à proposer aux clients » chiffre notre interlocutrice qui souhaite écouler l’ensemble des exemplaires restants cette année.
Une aventure électrique qui devrait se poursuivre bien au-delà de la Bluecar. « Avec ces véhicules, nous construisons une expérience et formons des gens. A la fin de cela, on aimerait créer un pôle multimarques spécialisé sur le véhicule électrique d’occasion » conclut Mathilde Salin.
Acheter une Bluecar d’occasion. Bon ou mauvais plan ? A chacun de se faire son idée mais disons-le franchement… Face aux nouvelles voitures électriques (et même à certaines anciennes), la voiture électrique de Bolloré fait aujourd’hui pâle figure.
Si le facteur prix reste très attractif, mieux vaut savoir en amont ce que l’on achète pour éviter toute déception. Sur le modèle de Bolloré, les équipements sont réduits au minimum et le véhicule – homologué en catégorie M1 – reste dans sa conduite plus proche d’un quadricycle que d’une « vraie voiture ».
Annoncée à environ 250 km, l’autonomie couvrira assez facilement les besoins urbains et faire de cette Bluecar une seconde voiture idéale. L’utilisateur devra toutefois composer avec deux inconvénients majeurs : une capacité de charge strictement limitée à 3,7 kW et la fameuse batterie « chaude » du groupe breton qui nécessite un branchement quasi permanent sous peine d’autodécharge accélérée.
Bonsoir,
Le tarif est assez imbattable a l’achat, et sans frais de location de batterie. Donc on est pret a sacrifier sur le confort ou les equipements de securité pour des petits trajets du quotidien.
Mais en effet une dépense énergétique de maintien en température du pack batterie proche de 10kw.h/jour de branchement, c’est ce que j’ai constaté et moyenné sur deux ans. C’est tout de même bien moins qu’un fer a repasser (2000W) n’exagérons donc pas le trait. et inférieur a la location de batterie.
Ne pensez pas y échapper en ne la branchant pas, c’est la batterie qui devra alors alimentera son propre chauffage. Et comme elle fait 30kW.h de capacité… en 3j elle sera vide.
Voilà le hic donc sur lequel les vendeurs ne communique pas…
Pour des périodes de repos prolongé il est possible de la mettre en mode veille jusque 4 mois sans depense energetique mais il faudra alors pres de 12 a 13h pour la remettre en temperature puis reprendre eventuellement la recharge.
Coté durabilité beaucoup de possesseur inscrits sur le groupe facebook déchantent sur les performances de la batterie LMP. Certains ont constaté une amputation de 30% de la capacité bien avant les 100 000km.
Pour les réparations ou les pièces, elle sont au tarif du neuf voire plus, et pourtant les vendeurs se servent du stock d’occasion…
C’est un peu la blague des imprimantes a pas cher, avec les cartouches hors de prix…
C’est comme si on avait un fer à repasser constamment branché…..
de plus, si la batterie se décharge totalement, elle est morte !
On comprend pourquoi Hydro Québec s’en est débarrassé !
hmmmm voilà une affaire à bien examiner… qui fait la maintenance de ces voitures, dont la batterie est sensible et TRES ENERGIVORE… ces voitures étaient conçues pour rouler presque tout le temps ; dans un usage classique, la batterie consomme plus pour se maintenir chaude qu’à tracter le véhicule… Certes le prix est attractif, mais on peut pour quelques milliers d’euros de plus avoir une voiture d’occasion bien plus adaptée et de meilleure performance.
Mais quelqu’un sait-il si les acheteurs doivent en plus payer 80€ de location de batterie par mois à Bolloré, comme sur les e-Mehari ? Parce que 960 € par an, à vie, ça refroidit ! C’est plus que les 600 € (estimation lue ailleurs, si certains confirment ou non) d’électricité annuelle gâchée.
Finalement les seules batteries.sur la.planète qui doivent.rester chaude.
une ion/c-zero est nettement plus valable, six airbags, chauffage, clim, 4 vitres électriques, batterie lithium ion sans auto décharge, charge rapide chademo, etc
un gouffre énergétique.
c’est a mettre en concurrence avec la dernière petite Citroën Ami, moins chère et sans location, mais là le permis est requis, on a un peu plus d’autonomie, mais il faut lui adjoindre une source d’énergie (genre PV pour garder la batterie en condition).
A l’arrêt elle consomme comme un petit radiateur de 500 watts soit 50 €/mois au tarif EDF.
Donc faut-il mieux une Zoe 22 kWh à 5 000 € + locabat perpetuelle entre 59 et 119 €/mois ?
ou bien une bluecar 30 kWh à 3 900 € + autoconsommation perpetuelle de 50 €/mois ?
Sur un gros trajet quotidien avec prise à destination, la bluecar sera rentable avec plus d’autonomie pour moins cher que la Zoé.
Mais plus raisonnablement il faut attendre la Dacia à 10 000 € neuve sans locabat.
Donc ni l’une ni l’autre en fait !
Le prix est attractif, l’autonomie n’est pas ridicule, mais les défauts sont aussi très nombreux :
.batterie chaude et donc consommation électrique qui va avec.
.faiblesse de conception en sécurité et équipement.
.Plus fabriquée donc sa maintenance va devenir de plus en plus difficile, en cas d’accident les réparations ne seront peut-être pas possibles.
Un symbole des ravages du lobbying, qui n’aurait jamais dû remporter l’appel d’offre d’auto-partage parisien.
5000 € pour consommer plus à l’arrêt qu’à l’usage (même en travaillant chez EDF et avoir des prix mini d’élec çà reste du gâchis d’énergie)!?
Quelles garanties sur les batteries ?
Mouais…
Alors détruire ou continuer à utiliser : grand débat !
Une daube même pas chère, reste une daube. Et entre nous, on trouve des fers à repasser nettement plus abordable.
L’entreprise semble sérieuse, et le tarif est correct.
Ça reste une proposition à étudier en 2nd véhicule, mais il faut accepter le manque de dispositifs de sécurité : ni ABS,ESP, airbags.
C’est quand même regrettable pour une voiture qui va souvent servir à bouger les enfants à l’école,sport,courses,etc.
Personnellement, ce serait un frein à l’achat.