« Voitures électriques et sport d’hiver ne font pas bon ménage » vous martèle-t-on souvent. Est-ce vraiment le cas ? C’est ce que nous avons voulu déterminer par nous-même en nous lançant dans un roadtrip à travers les Alpes. Alors, aventure de l’extrême ou vacances entre copains ?

C’est, semblerait-il, le nouveau marronnier de la presse : prendre une voiture électrique pour aller aux sports d’hiver et ainsi la confronter à ses Némésis (ou tout du moins ce qui est perçu comme tel) que sont le froid, l’ascension et la rareté des bornes de recharge. À AP, où on pratique la voiture électrique au quotidien depuis maintenant près de 15 ans, nous sommes évidemment partagés entre sourire et soupir en constatant une nouvelle fois cette propension à vouloir absolument prendre en défaut tout ce qui ne roule pas au jus de dinosaure et à finalement y parvenir par mauvaise foi et/ou inexpérience. Nous avons donc voulu faire notre propre roadtrip à travers les Alpes, en allant de station en station du nord vers le sud, avec une sélection volontairement éclectique de véhicules sans émission : une MG4 Xpower pour le sport populaire, un Volkswagen ID.Buzz pour le hashtag vanlife et un Tesla Model Y sinon les disciples d’Elon ne nous le pardonneraient pas (et surtout parce que c’est la voiture la plus vendue en 2023).

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A-t-on rencontré la moindre difficulté ? Spoiler alert : bien sûr que non. Les températures largement négatives ont indubitablement une influence sur la consommation, mais, à moins de rouler en Bolloré Bluesummer, rien qui ne puisse être vraiment un souci via, à la rigueur, une simple anticipation avec une dernière recharge avant de sortir de l’autoroute à proximité des massifs montagneux. Ou, tout simplement, si votre application de localisation de bornes préférée (Ulys par exemple ?) ne vous signale rien dans le périmètre immédiat, en demandant au préalable s’il y a une possibilité de se brancher à l’hôtel ou au gîte où votre voiture ne devrait bouger que très peu pendant votre séjour, en plus des traditionnelles « baignoire ou douche ? » ou « y a-t-il une supérette pour l’apéro ? ». Quant au dénivelé, même si ça paraît absolument incroyable de devoir le rappeler, sachez que si ça monte à l’aller, ça descend au retour.

Qu’est-ce qu’il reste donc comme angoisse au final ? Glisser sur une plaque de verglas en descendant de voiture ou ne pas manger un minimum de légumes verts durant ces quelques jours, mais sinon strictement rien. C’est en tout cas ce qui, j’ose l’espérer, ressort de cette vidéo qui tient plus de la virée entre amis à travers des paysages magnifiques que du test ultime la sueur au front, un format qui n’est pas dans nos habitudes, mais qui pourrait bien le devenir tant nous avons pris du plaisir à la réaliser. Et si vous en avez autant à la regarder, n’hésitez pas à nous le signaler dans les commentaires et à la partager sur les réseaux sociaux.

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Remerciements

Nous remercions chaleureusement les offices de tourisme qui nous ont accueillis avec gentillesse et disponibilité tout au long de ce roadtrip :

  • La Rosière, une station authentique et préservée en Haute Tarentaise, avec l’excellent restaurant du I.L.Y Hotels
  • Bonneval-sur-Arc en Haute-Maurienne, classé plus beau village de France (unique en Savoie)
  • Oisans, un condensé des Alpes mythiques à cheval entre Isère et Hautes-Alpes avec ski l’hiver et vélo l’été

Inclut une communication commerciale pour Ulys En savoir plus