Pionnier de la conversion, Ian Motion a demandé au cabinet de conseil GreenFlex (filiale de Total depuis 2017) d’effectuer une analyse de cycle de vie comparée entre une ancienne Mini thermique convertie à l’électrique et un modèle branché neuf équivalent.
Eléments de comparaison
Concrètement, GreenFlex est parti du scénario de référence « Je mets mon véhicule à la casse et j’en rachète un neuf et électrique » pour le comparer avec « Je fais électrifier mon véhicule par la solution Ian Motion ».
Ont d’emblée été prises en compte les émissions de CO2e occasionnées par les processus de fabrication, les 2 véhicules étant équipés d’une batterie similaire). En balance, d’un côté, un modèle électrique neuf, de l’autre, les composants utilisés pour convertir le modèle thermique. Le poids de la construction de l’ancien engin est écarté, puisqu’il serait destiné à la casse en l’absence de rétrofit.
Ont été intégrés au calcul les rejets carbonés dus à l’approvisionnement de tous les intrants (véhicule neuf / kit de conversion), à l’assemblage, à la distribution jusqu’au client, à l’utilisation sur 80.000 km des 2 VE selon un mix électrique moyen « correspondant aux cibles marchés de la marque » (1/3 Français, 1/3 Royaume-Uni, 1/3 Allemagne), et à la fin de vie des 2 voitures en comprenant les composants retirés et ajoutés lors de la conversion.
4 tonnes de CO2e économisées
Selon les calculs réalisés par GreenFlex, l’impact carbone est réduit de 38 % en choisissant de convertir un véhicule thermique en fin de première vie, par rapport à l’achat d’un modèle électrique neuf avec destruction de l’ancienne voiture. Ce sont ainsi 4 tonnes de CO2 qui seraient économisées grâce à l’opération de conversion.
« 82 % de la réduction des émissions de CO2e est acquise grâce à la non fabrication de composants (d’une voiture dans son entièreté) et à la non destruction d’un ancien véhicule thermique », souligne Ian Motion dans son communiqué émis aujourd’hui, jeudi 24 septembre 2020. Traduit en kilomètres parcourus, l’impact de la Mini rétrofitée sur le cycle de vie est de 84 g/km de CO2e.
Une illustration graphique permet d’observer en un coup d’œil les postes sur lesquels les économies en gaz à effet de serre sont les plus importantes grâce à la conversion. Sans surprise, il s’agit en particulier de la fin de vie de l’ancien véhicule thermique, de la fabrication des composants, de l’assemblage, et de la livraison au client du VE.
Le rétrofit gagnant
A notre connaissance, Ian Motion est le premier spécialise du rétrofit électrique français à livrer des chiffres précis permettant d’évaluer l’impact positif en termes de CO2 de cette activité.
« Pour le calcul de la consommation d’énergie, GreenFlex utilise la consommation d’énergie primaire de chaque étape du cycle de vie des deux scenarios étudiés », précise Ian Motion qui complète : « La méthodologie mise en œuvre pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre suit notamment les règles du Bilan Carbone telles que définies par l’Ademe puis par l’association Bilan Carbone dès 2011 ».
Ce bilan comparatif gagnerait à être complété par les gains potentiels sur les habituels polluants. Un exercice cependant beaucoup plus complexe à réaliser.
Clairement, cet article n’est pas « inorienté ».
Je ne suis pas contre le retrofit mais ici je ne suis pas sûr qu’on est tenu compte de l’efficience d’un véhicule conçu pour l’électrique par rapport un véhicule retrofité.
40 000 € pour une voiture de 25 ans avec le confort et la sécurité qui vont avec ?
Alors que ma Mini Roadster Cooper S de 184 cv de 2014 m’a couté 18k€ avec 20000 kms au compteur, avec vignette CritAir 1 permettant l’accès à la ville les jours de pollution et surtout de faire Paris Marseille à 130km/h avec un seul arrêt ravitaillement de 5mn à Lyon…..
Faudra être sacrément militant et très mauvais gestionnaire pour craquer pour la « bête refitée »
Pour donner une vraie comparaison, mes minis Thermiques donc ont plus de 30 ans et fonctionnent toujours très bien moyennant mes soins (25 ans que je fais tout sur mes voitures). J’ai plus l’impression que j’économise et protège la planète en roulant 3000 km/an sur chaque voiture que de rouler en Diesel dernier modèle et changer tous les deux ou 3 ans. De mon humble expérience, un diesel c’est bien pour faire de la route et c’est à remplacer à 600000 km et pas à 150000 km. Certaines vieille voiture ont plus de 1 million de kilomètre avec une pollution inférieure à certaines voitures plus récentes. C’est surtout l’entretien et la manière d’utiliser la voiture qui influenceront le taux de pollution : rouler en diesel avec FAP pour faire 9 km par jour par exemple …
Ça c’est le genre de sujet totalement bidon, déjà pour convertir une mini en électrique il ne faut pas mettre 40000 euros et quel est l’intérêt de faire du rétro fit à ce prix, puisqu’on est quasiment sur le tarif d’une Tesla 3 …
J’ai plusieurs mini et non la moke n’est pas un quadricycle, j’ai une mini break de 69 et une mini de 1990, il ne me viendrait pas à l’idée de les passer en électrique, sauf à avoir la possibilité de le faire moi même mais quel intérêt si c’est pour limiter l’autonomie à 150 km. L’article est juste une pub de plus pour une société qui cherche à surfer sur une vague écolo. il faudrait être stupide de mettre 40000 euros dans une mini comme ça, au lieu de rouler en Tesla. C’est comme le programme de 4 milliards de Renault pour faire quoi ? la Zoé
40.000 c’est pas donné! J’aime bien les solutions Mini Moke et Méhari électriques, à un prix plus raisonnable, mais gros problème elles sont homologuées en quadricycle et non en voiture. C’est bien dommage.
Excellent publireportage, parfaitement deconnecte de la realite (voir entre autres le commentaire de Moshe plus bas, je me suis fait les memes reflexions)
Le retrofit ne doit pas se focaliser sur des véhicules d’époque, il faut proposer des kits pour des voitures de 10 ans maxi, à un tarif plafonnés à 3000€ : si le prix actuel des batteries et de la main d’oeuvre ne le permet pas, alors il faut laisser tomber.
donc une étude demandée par un client… va dans son sens ? quelle surprise!
la pertinence de faire un rétrofit sur une Austin Mini… Le but du rétrofit étant de limiter le rejet de CO2 ça doit être sur un véhicule qui sert à rouler beaucoup. La mini 1ère du nom ne permet pas cela. C’est plus une démonstration de faisabilité technique.
Je trouve le rétrofit beaucoup plus pertinent sur un utilitaire Renault semi récent ou sur une LEAF I.
Dans le comparatif il manque la solution remettre un moteur thermique plutôt que 250 kg de batteries.
Le coût et l’impacte environnemental serait très probablement bien inférieur.
Le rétrofit doit encore se trouver un marché, je doute que beaucoup de particuliers mettent 10ke dans une clio de plus de 5ans.
Les entreprises n’ont aucun intérêt à convertir des véhicules amortis.
C’est complètement mort pour les bus et cars, aucun opérateur de transport ne se lancera dans la conversion de ces véhicules simplement pour des raisons contractuelles (l’âge de parc est systématiquement limité) et il y a bien trop de modèles et versions pour créer un kit standard.
Il eut été plus pertinent 2 comparer les 2 solutions qui s’offrent quand on a une mini (Austin) ou que l’on cherche à en acheter une :
1- Echange standard moteur-boîte et c’est reparti pour 80000 km
2 – Retrofit et c’est reparti pour 80000 km
La restauration et maintenance du reste du véhicule restant la même dans les cas, sauf peut être les plaquettes.
NB : j’ai gardé 80000 km pour l’exemple, mais quand on roule en Austin Mini en 2020, retrofitée ou pas, c’est pour un usage plutôt restreint, donc les 80000 km, il va falloir un moment avant de les atteindre !
Quand je constate les tarifs pour le rétrofit mon en intérêt s’évanoui et je préfère mettre cette somme dans un VE d’occasion aux qualités routières et à l’autonomie plus convaincantes. Quand un VT a fait son temps même si son état reste plus que correct, il arrive un moment ou on ne met plus un euro dessus et on passe autre chose. Pour des tarifs très abordables on peut trouver un VO compacte ou citadin qui pourra répondre aux attentes. Les VE neufs ou rétrofités sont le plus souvent hors de prix, c’est devenu un luxe de rouler en VE et c’est dommage.
je pose ça là comme ça.
en reflexion sur ma mobilité , ce dont j ai besoin et comment y repondre, j ai comparé les possibilité en VE neuf ou d occasion, en VT neuf ou d occasion , et le retrofit.
aucune de ces solutions ne repond à l ensemble de mes besoins idealement (et je n ai pas des besoins extra ordinaires).
a moins que je me sois mal renseigné (tout à fait possible, j ai assez vite ecarté cette solution), le retro fit offre une faible autonomie sur de petit vehicule (et surtout peu de modele semblent compatibles).
ma voiture idéale qui repond à mes besoins pratiques est un petit break avec atelage (pouvant tracter 700kg, meme un peu moins serait suffiseant), genre skoda fabia combi, clio estate …
mon kit retrofit ideal serait pour ce genre de voiture , en conservant le moteur thermique , et en ajoutant « simplement » 2 moteurs roues au train arriere avec petite batterie offrant 20-30 km à 50km/h max dans le coffre ? avantages : moins cher et on obtient un vehicule beaucoup plus polyvalent.
bon , evidement , on va me repondre difficulté d homologation, toussa… a voir, pour un retro fiteur pro, ça doit pouvoir se gerer ?
Ok le calcul doit etre favorable pour le business.
En revanche rouler avec une mini sans abs sans airbag avec parechoc métallique sans freinage automatique d’urgence, pour faire de la ville, je ne suis pas sur du resultat en cas d’accident.
Autant rouler en citroen ami a 6000€ et 500kgs..
Le retrofit est valable pour des vehicules lourd est tres cher, bus, camion speciaux, militaire.
On pourrait avoir un lien vers l’analyse elle-même ? Parce que là, sur ce compte-rendu, j’ai comme une grosse sensation de mauvaise foi assez extrême qui dessert largement le propos.
D’un côté, on ne compte pas la production de l’ancienne voiture (soit), mais on suppose qu’elle va encore tenir 80.000km à la suite de quoi on n’aura pas non plus besoin d’acheter une autre voiture (ça commence à faire beaucoup). Et quand il faudra changer de voiture (et une ancienne mini achetée aujourd’hui et censée tenir encore 80.000km, ça me semble assez optimiste), on fait quoi ? Parce que la voiture neuve sera encore bonne pour 200.000km facilement. Alors que l’ancienne rétrofittée finit à la casse (normal) avec sa batterie encore en excellent état.
Un retrofit n’empêche absolument pas la construction d’une voiture neuve. Ça ne fait que la décaler dans le temps jusqu’à épuisement de l’ancienne, tout en ayant provoqué la construction d’une batterie qui devra être jetée avec la voiture sous peu.
D’autre part, l’invention d’un tout nouveau type de graphique illisible, qui me convainc assez largement d’une tentative de manipulation éhontée.
Heureusement que le commanditaire de l’analyse est totalement indépen… Ha bah non, mince.
C’est une conclusion évidente, puisque le rétrofit s’applique à un véhicule ancien. On pourrait de la même manière titrer « faire durer un véhicule pendant 20 ans est plus écolo que de le jeter tous les 8 ans ». Et ce, quelle que soit l’énergie utilisée.
Le résultat brut n’étonnera personne, mais la vraie question est, ces véhicules rétrofités peuvent ils faire autant qu’un VE natif et donc rentabilisent t’ils mieux la fabrication, et font t’il autant de report de voiture fossile à voiture électrique ou nécessitent t’il un second véhicule.
On parle bien là de la mini convertible pour la modique somme de 40.000 Euros et avec une autonomie de 150 km….
Sans jeter le coté écolo du recyclage (ceci ne se discute pas en effet, face à un véhicule neuf…), ce n’est pour le moment pas une solution possible quand on regarde les commentaires sur les VE neufs…Le VE c’est trop cher, et pas assez d’autonomie….donc sauf pour le fana celà n’iras pas plus loin…