Vous vous ennuyez au volant de votre électrique ? Quelques constructeurs ont des projets plutôt excitants dans leurs cartons, et certains ne devraient pas tarder à sortir, regardez plutôt.
C’est un fait acquis, nous allons tous y passer, de gré ou de force, d’ici 2035. La voiture électrique est l’une des clés de voûte de la décarbonation des transports et de la transition vers un monde plus « propre » et plus durable. Nous nous trouvons à une époque où les alternatives à la combustion ne sont plus un concept, mais une stricte nécessité. Et quand on parle de nécessité, et en l’occurrence d’écologie, politique ou pas, la notion de plaisir est rarement associée.
Nous devons sauver la planète, et la voix de ceux qui revendiquent de continuer à conduire pour le plaisir se fait de moins en moins entendre. Car, on ne va pas se mentir, cette forme d’hédonisme est de plus en plus mal vue par les radicaux de l’électromobilité qui prônent des petites voitures moches avec des petites batteries et des petits moteurs anémiques. Et surtout, surtout, de ne pas s’en servir.
A de rares exceptions près, les constructeurs automobile suivent dans l’ensemble cette doxa, en proposant des voitures électriques qui ressemblent davantage à des utilitaires, même si des progrès notables ont été faits ces dernières années sur le design et l’esthétique, et qu’une voiture électrique peut désormais être belle, très belle même.
Cela étant, pour le moment, il faut bien reconnaitre que la notion d’ivresse sans alcool ni stupéfiants au volant est souvent liée à la performance. Autrement dit à des voitures lourdes et chères, qui se comptent pour le moment sur les doigt d’une main, comme la Porsche Taycan, l’Audi e-tron RS GT, la Tesla Model S Plaid, ou encore la Model 3 Performance. Et encore… Concernant ces deux dernières, si la performance est bien au rendez-vous au point de graver vos omoplates dans le cuir vegan des sièges, il faut reconnaître que malgré toute leur technologie (ou à cause de) on s’ennuie assez rapidement à leur volant une fois qu’on a fait quelques départs arrêtés en mode supercar.
La voiture électrique est-elle aussi insipide qu’elle aurait définitivement tué le plaisir automobile ?
Il faudrait d’abord s’entendre sur la notion de plaisir automobile, qui peut être très différente selon les conducteurs. Est-ce la vitesse ? L’accélération ? L’agilité, et donc la légèreté ? La tenue de route ? Le freinage ? Une bonne sono ? La technologie embarquée (et connectée, forcément) et le nombre d’écrans ? Le sentiment de sécurité ? Le son du moteur ? Une boîte de vitesses manuelle ? Autre chose ? Bien sûr on pourrait mentionner de nombreux autres critères comme la polyvalence, la sobriété ou la capacité de chargement, mais je ne suis pas certain que ce genre de critère soit réellement représentatif du « plaisir ». D’autre part, parmi ces marqueurs du plaisir auto, certains sont pour le moment assez incompatibles avec l’électrique, comme la légèreté, quand ils n’ont pas tout simplement disparu, comme le passage de vitesses a la mano ou le son du moteur. Même si, concernant ce dernier, de nombreux constructeurs s’occupent de la question non sans un certain talent, conscients que la signature sonore d’un modèle participe toujours fortement de son attractivité (sauf Tesla, qui en matière de signature sonore préfère les coussins péteurs).
Alors, quelle est la définition de la voiture-plaisir ? Disons que généralement, il s’agit d’une auto dont le premier critère de choix n’est ni l’aspect pratique ou utilitaire, ni rationnel, qu’elle transporte plutôt deux personnes qu’une colonie entière, qu’elle affiche une ligne originale au design travaillé, et qu’elle sert surtout à s’évader et à flâner pour de petites escapades bucoliques le week-end loin des autoroutes et des centres commerciaux. La puissance et une certaine sportivité vont souvent de pair avec cette définition, mais ce n’est pas obligatoire, car tout est dans l’art de vivre et le plaisir que l’on éprouve à son volant, et surtout des sensations fournies. Et en termes de sensations, il est clair que l’on s’amusera plus au volant d’une Abarth 500e avec ses 154 chevaux qu’à celui d’une Model S Plaid et ses 1020 chevaux sur les petites routes du Cantal ou pour aller sur une plage de la Côte Basque. D’autre part, vu la facilité avec laquelle les moteurs électriques offrent puissance et couple, une base de 200 chevaux avec 40 à 50 kWh de batterie et un poids contenu autour de 1,5 tonne pourraient remplir le cahier des charges d’une auto amusante de 0 à 130 km/h.
Heureusement, les temps changent, et à mesure que le marché de la voiture électrifiée arrive à maturité, quelques exceptions commencent à émerger en proposant dans leur gamme une voie un peu différente qui réintroduirait un peu de plaisir dans les voyages automobiles. Alors certes, c’est un plaisir qui n’est malheureusement – en tout cas pour le moment – pas encore à la portée de tout un chacun comme pourrait l’être une petite GTI thermique ou un cabriolet d’occasion, mais patience, cela finira bien par arriver, et peut-être plus vite qu’on ne le pense. En attendant, voici quelques modèles qui empruntent cette voie et qui pourraient bien faire de l’œil aux hédonistes du volant.
MG Cyberster
Le constructeur chinois continue à travailler sur sa gamme électrique et montre depuis quelques années une ambition de sortir très rapidement et régulièrement de nouveaux modèles, notamment à destination de l’Europe. Après les SUV, breaks et berlines compactes, le prochain modèle sera donc un petit cabriolet sportif 100% électrique, le MG Cyberster. Le MG Cyberster est un cabriolet électrique qui sera présenté au printemps 2023 et arrivera sur nos routes en 2024. Il s’inspire des roadsters anglais classiques et devrait afficher des proportions similaires à celles d’une Mazda MX-5. Il promet une fiche technique détonante, avec un 0 à 100 km/h réalisé en moins de 3 secondes. Un premier spyshot est apparu il y a quelques jours, laissant entrevoir une auto au look très travaillé, avec vraisemblablement une capote en toile. Aucune information sur le prix n’a pour le moment fuité, mais on s’attend à un tarif assez élevé, probablement bien au-delà des 50 000 euros.
Mini Cooper SE Convertible
Trois ans après la sortie de la Mini Cooper SE électrique, BMW propose une version découvrable, mais en série limité en attendant l’arrivée de la prochaine génération de ce modèle. Toujours est-il que la Mini Cooper SE Cabriolet 2023 sera le premier cabriolet entièrement électrique au monde dans le segment des petites voitures. Il s’agit donc d’un modèle en édition limitée, disponible à seulement 999 unités, avec une autonomie de 200 km miles sur une seule charge, doté d’un toit en tissu motorisé qui se relève ou s’abaisse en 20 secondes environ. Jusque-là tout va bien, mais cela se gâte un peu quand on arrive au chapitre tarif, puisque ce modèle collector s’échangera à partir de… 60 490 €. Ne faites pas le calcul prix/autonomie et ne comparez pas avec d’autres voitures, ce serait mauvais pour votre cœur. Cela dit, succès assuré à Neuilly et sur la Côte d’Azur.
Abarth 500e
Voilà une petite bombinette comme on les aime, qui semble même se bonifier en devenant électrique. Et elle existe aussi en cabriolet ! Avec Nouvelle Abarth 500e, la marque au Scorpion fait une entrée remarquée sur le marché de la voiture électrique. Dérivé sportif et davantage premium de Nouvelle Fiat 500 électrique, la première Abarth électrique débute sa commercialisation avec une édition de lancement exclusive. Limitée à 1949 exemplaires, une référence à l’année de naissance de la marque, Nouvelle Abarth 500e Scopionissima se distingue par ses éléments de design uniques et se pare d’un lot d’équipements ultra-complet. Plus nerveuse et proposant de meilleures reprises que sa consœur thermique, elle est dotée d’une puissance de 154 chevaux. Comme la Fiat 500, la nouvelle Abarth 500e embarque une batterie de 42 kWh de capacité énergétique. Le constructeur annonce une consommation de 13.9 à 14.9 kWh/100 km et une autonomie de 250 kilomètres en cycle mixte WLTP. La Nouvelle Abarth 500e Scorpionissima est annoncée à un prix de 43 000 € TTC dans sa déclinaison berline. Plus chère, la version cabriolet est facturée 46 000 € TTC hors bonus écologique. En France, les premières livraisons de l’Abarth 500 électrique interviendront en juin 2023.
Porsche 718 Boxster et Cayman électriques
Le constructeur allemand continue pied au plancher l’électrification de sa gamme. Après le succès du Taycan et de ses nombreuses déclinaisons, le Macan EV devrait être dévoilé fin 2023 pour une commercialisation en au printemps 2024. Mais c’est la suite qui nous intéresse ici avec l’arrivée prévue en 2025 des roadsters et coupés 718 électriques, autrement dit les versions 100% électriques du Boxster et du Cayman, en attendant la 911 électrique plutôt vers la fin de la décennie. Pendant ce temps, le développement de ce nouveau duo sportif et branché est bien avancé, puisque les chasseurs de scoop publient régulièrement des spyshots des prototypes actuellement en test sur routes ouvertes. Il est à noter que, comme pour le Macan, Le passage à l’électrique ne bouleverse pas la silhouette du Boxster. Porsche va d’ailleurs bien veiller à ce que l’implantation du moteur et de la batterie préserve les sensations de conduite de la lignée, celles d’une petite sportive à moteur central arrière. Côté prix aucune information pour le moment, mais il ne faudra pas s’attendre à des miracles, puisque les tarifs seront probablement similaires à ceux des versions thermiques, voire même supérieurs.
Alpine A110 électrique
En matière de plaisir de conduire (et même de piloter) on peut faire confiance à Alpine, son savoir-faire puisque les sensations au volant d’une berlinette agile figurent depuis plusieurs décennies dans son ADN, et ce n’est pas sa participation en F1 qui nous contredira, même si les deux entités sont séparées. La marque française travaille donc d’arrache-pied sur une future version 100% électrique de sa fameuse et mythique A110, qui devrait préserver ses caractéristiques d’agilité et de légèreté, puisque c’est le cahier des charges qui le dit : « électrifier l’A110 en égalant les performances, l’équilibre et l’agilité de la version thermique ». Un pari pour le moment en passe d’être réussi puisque le poids ne dépasserait pas les 1378 kg, un belle performance en éléctrique. Un premier prototype roulant a été présenté en avant-première du dernier Grand Prix de France de F1, montrant qu’Alpine était déjà sur la bonne voie. Cette A110 adopte un moteur de 178 kW, soit 242 ch, peut atteindre 250 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. Ce prototype, nommé E-ternité, est doté d’une batterie de 60 kWh, ou plutôt de deux batteries puisque quatre modules ont donc été placés à l’avant et huit à l’arrière, mais avec un positionnement original, dans un sens vertical, afin de respecter une bonne répartition du poids et de l’encombrement. On ne connait pas encore les prix ni la date de sortie de l’Alpine A110 électrique.
En conclusion
Il existe de nombreux autres projets de voitures sportives et/ou cabriolet dont la commercialisation ne devrait pas trop tarder. Mais les puissances et les tarifs devraient être largement supérieurs à ceux des modèles présentés dans cette liste, qui privilégie des autos entre 45 000 et 65 000 euros en prix de base. C’est déjà cher mais c’est le prix du plaisir, et c’est aussi réservé à une clientèle aisée qui peut se permettre ce petit plaisir en deuxième ou troisième voiture.
Parmi les autres modèles à venir à des prix beaucoup plus stratosphériques, on citera en vrac la Polestar 6, la Maserati GranTurismo Folgore, la Lotus Evija, la Wiesmann Project Thunderball, l’improbable Rimac Nevera ou encore, bien sûr et toujours, si elle sort un jour, la Tesla Roadster 2.
Dans les 5 ans à venir, il y en aura pour tout le monde, promis.
Sans oublier le rétrofit , perso ce serait une TVR !
Voiture plaisir ne veux pas dire puissance et gros moteur (batterie)
Perso, j’ai opté pour une Bagnole de Kilow, propulsion, légère env. 350kg et fonctionnelle …
Mais Kilow prépare un autre véhicule qui sera bientôt présenté …
https://kgauto.fr/
J’ai eu toutes sortes de voitures, j’ai encore un cabriolet thermique vintage 8 cylindres très agréable, mais franchement, le moindre déplacement avec ma Model 3 de base est toujours le même plaisir depuis 2 ans. C’est une combinaison de plusieurs facteurs, je dirais douceur, silence, aucune vibration, couple incroyable, bref… Finalement c’est une voiture amniotique, on y est dans une douce atmosphère où la furie du monde ne vous atteint pas… Oui, rouler en VE est synonyme de bonheur.
« C’est un fait acquis, nous allons tous y passer, de gré ou de force, d’ici 2035. » Ben non puisqu’on pourra encore acheter des thermiques (ou hybrides) d’occasion à ce moment-là…
La Lotus Élise est au sommet de la hiérarchie des véhicules écolo.
Poids contenu, rien de superflu, pas d’écran géant qui masque la vue, pas besoin de mise à jour, pas d’obsolescence programmée…
Dans 40 ans elle roulera encore la ou les zoe contemporaines seront passer par la case déconstruction depuis bien longtemps.
La billetterie pour les 24H du Mans 2023 est désormais complète pour la course = tous les billets ont été vendus.
Je doute fort que les 10aines de milliers de spectateurs qui ont réservés leurs billets y vont pour regarder, écouter, vibrer et sentir des VE. Les sens humains… voilà des raisons du plaisir.
« Dans les 5 ans à venir, il y en aura pour tout le monde, promis. »
Les prix élevés annoncés indiquent justement le contraire, véhicule sportif ou pas.
Pour moi un coupé de 4M50 max et 4 place avec un très bon Cx et sCx ainsi que 50 kW de batterie .
Effectivement toutes les voitures neuves seront électriques à batterie dans les 10 ans qui viennent pour une raison qui dépasse les politiques et les ZFE:
Financièrement, aucun CEO d’aucun constructeur ne fera accepter à ses actionnaires le maintien (et même le sourcing !) des supply chain pour voiture à pétrole en plus des supply chain BEV.
Le calcul est déjà fait dans les board, c’est ALL IN sur les BEV.
Je répète pour des raisons financières.
Les consommateurs acheteurs, qui sont en réalité des loueurs en quasi totalité (d’où la relative importance du prix en valeur absolue), feront comme toujours le choix de prendre ce qu’on leur propose et rien d’autre.
Depuis la couleur de la Ford T, c’est la réalité du marché de l’automobile.
C’est étonnant comme ces évidences échappent parfois à l’esprit…
Le prix MWh est en chute libre en ce moment même, il ne montera plus au niveau de 2022 (pour x facteurs mais ce n’est pas le sujet), dans les 5 ans, les capa de prod vont exploser elle aussi (incitations massives au PhotoVoltaïque).
Bref aucun problème de prod d’énergie, reste à installer les bornes dans les copro, mais là aussi ça bouge (doucement , toujours compliqué un ménage à trois).
Sur l’argument de « VE = accel en ligne droite et nul en virage » pour une model 3 perf ou Taycan, en plus d’être un peu éculé, c’est pour le moins discutable.
Vous trouverez moultes vidéos de TM3 Perf sur piste avec des chronos dignes de véhicules à 150k€ (la TM3 PERF coute dans les 60k€ !!) donc une voiture sportive, performante en courbe et en ligne droite et au rapport prix/performance extrêmement bon marché.
Bref, oui, tout pousse dans la direction et on sera FULL VE et non ce ne sera pas la fin du plaisir.
Sauf pour ceux qui n’ont pas vu que L’1N73LL163NC3 35T L4 C4P4C1T3 D3 5’4D4P73R 4U CH4N63M3N7 – 5T3PH3N H4WK1N6
Pour moi, la voiture plaisir et celle qui nous apporte satisfaction sur son usage, en rapport au prix payé. Pour l’instant, si le VE en usage citadin est au point, son prix laisse encore à désirer pour cet usage. Et sur l’autoroute, le VE n’est pas encore satisfaisant compte tenu de son autonomie trop dépendante de sa faiblesse des recharges. La voiture plaisir devra donc concilier les deux mondes, et seul le PHEV flexi-fuel plus autonome (à prix contenu) pourrait satisfaire le besoin.
« C’est un fait acquis, nous allons tous y passer, de gré ou de force, d’ici 2035 » : voilà qui me parait bien hasardeux comme prevision. 2035, c’est la date de fin de fabrication des VT neufs en Europe. A cette date, une majorité du parc automobile sera encore thermique, surtout si le prix extrêmement elitiste des VE actuels se maintient. Et la remise en cause récente de l’entrée en application de nombreuses ZFE-précisément parce que les alternatives n’existent toujours pas – incite également à la prudence. On ne parle pas non plus des infrastructures de recharge publiques de proximité, dont le développement est pratiquement à l’arrêt, alors que 30 % des automobilistes n’auront aucun moyen de recharger à domicile et que le prix du kWh explose déjà pratiquement au niveau du plein de gazole. Cela fait beaucoup d’inconnues, et peu de solutions planifiées a l’heure actuelle…
Bon, résumons: plethore de projets de VE ‘fun’, surpuissants, surequipes, modasses, destinés à des retraités ou des célibataires esthètes de la bagnole, à 40k€ minimum. Pourquoi pas, dans l’absolu ça ne gêne personne (et pas moi même si je ne serai jamais client dans cette vie). Par contre, pour les annonces de VE familiaux moins sophistiqués mais abordables, à part chez MG, c’est toujours le neant absolu. Rien. C’est juste hallucinant.
Certains croient sincèrement que c’est avec cette stratégie que l’on espère generaliser le VE d’ici à 2035 ? Serieux ? Il va rapidement falloir siffler la fin de la récré. Ou admettre que le VT (ancien) a encore un ‘bel avenir’ devant lui.
D’une manière générale, je pense qu’il n’est pas pertinent d’interdire les VT loisirs pour les remplacer par de potentiels VE loisirs : c’est de l’hypocrisie pure.
Chaque motorisation a ses avantages et ses usages privilégiés : le thermique devrait pouvoir perdurer pour des voitures plaisir qui font peu de km. Il est contre-productif de vouloir remplacer une voiture thermique de loisirs qui fait moins de 5 000 km / an par un VE plaisir dont le coût écologique à la construction ne sera peut-être jamais comblé.
« vu la facilité avec laquelle les moteurs électriques offrent puissance et couple, une base de 200 chevaux avec 40 à 50 kWh de batterie et un poids contenu autour de 1,5 tonne pourraient remplir le cahier des charges d’une auto amusante de 0 à 130 km/h. »
Totalement d’accord avec ça ! Il faudrait même descendre en dessous de ce poids je pense. Il faut voir à quel point une voiture légère est joueuse par nature, vive et incite à une conduite enjouée. C’est ce qu’aucune enclume, même surmotorisée, ne pourra jamais offrir.
C’est sûr, il doit même y avoir des nostalgiques des carioles à chevaux. Perso, s’exciter à faire vroum vroum à l’époque qu’on traverse, ça m’évoque tous les aspects hasbeen des années 80. Magnum, quoi. Après, passer pour un ringard, chacun ses goûts.
Rouler à 110 au lieu de 130 parce que l’organisateur de trajet te dis que si tu dépasses 110 tu dois passer 40 minutes à recharger.
Certains y voit un plaisir, moi je me posse des questions ?
Oui la voiture fait perdre du plaisir de conduire.
Et pas la peine de sortir la Tesla Plaid dont le non fait référence à une carricature cinématographique.
Même la Plaid je pense que c’est amusant 10 minutes mais inutilisable à son potentiel sur route et insipide sur circuit sans passer les vitesses.
Après la technologie, les écrans c’est pas ça le plaisir.
Après bon c’est l’avenir et on n’a pas choix, ça c’est autre chose on fera avec ce qu’on a.
Quoi que pour moi l’avenir c’est l’hydrogène, l’électrique n’est que transition.
Les VE vont évoluer, je pense par exemple à une éventuelle boite de vitesse.
Voir c’est pas dit que les thermiques ne reviennent pas avec du carburant de synthèse…
Voir même à l’autre extrême tout sera automatique et personne ne conduira plus…
Mais là c’est des suppositions.
On fera avec ce qu’il y a, c’est tout ce qui compte.
Je ne connais pas une personne ayant un VE qui souhaite revenir en arrière, sans doute un signe que ce n’est pas bien désagréable.
Pas besoin d’engins de course pour trouver du plaisir avec un VE.
>Le coté ludique de l’optimisation de la conduite et des conso.
>Le silence et l’absence et vibration qui rendent le VE préféré au VT, même s’il faut charger sur la route.
>L’accélération (même avec une C0) sans jamais caler
>Ne jamais s’inquiéter de l’usure des freins
>Ne pas faire la queue à la pompe (quand on est un privilégier qui charge la pluaprt du temps à la maison) et de ne plus se soucier de comment est le réservoir (et oui on le sait toujours avec un VE, l’inconvénient devient un avantage)
et tant d’autres choses
Oui l’électrique et le plaisir de conduite ne sont pas incompatibles , la preuve avec ma merveilleuse E-GOLF que je préfère largement à mon AUDI PHEV, le plaisir c’est aussi les accélérations grisantes et instantanées, le silence, la légèreté du train AV qui n’a pas le poids du moteur thermique, c’est aussi le plaisir de ne pas respirer d’essence quand on fait son plein d’électron
C’est aussi discuter aux bornes avec des gens sympa et passionnés par l’électromobilité.
C’est donc pas un retour, c’est déjà le cas, d’ailleurs les propriétaires de TESLA par exemple ne reviendraient jamais sur une thermique, c’est pas la preuve qu’elle procure du plaisir ?
En neuf n’est-ce pas ! Et même si ça tient*, les neuves des voisins nous reviendront aussitôt, c’est garanti en l’état des choses.
Il ne vous aura pas échappé que l’on repousse déjà des ZFE ?