
De G. à D. : Stéphane Linossier, Hugo et Cathy Langlais
Souhaitant découvrir les raisons qui peuvent faire pencher la balance vers une électrique ou une hybride rechargeable à l’heure de remplacer une voiture diesel, nous avons rencontré un concessionnaire et un couple qui ont bien voulu jouer le jeu. Cathy et Hugo Langlais témoignent.
Le scénario
Nous avons imaginé proposer à un jeune couple roulant au quotidien en voitures thermiques d’essayer un modèle hybride rechargeable puis une électrique. Objectif : Découvrir la technologie qui obtiendra leur préférence après l’opération. Il nous fallait déjà trouver un concessionnaire qui accepte de prêter les véhicules. Impératif : qu’il représente une ou des marques commercialisant actuellement des VE et PHEV.
Stéphane Linossier que nous avons déjà interviewé a accepté de suite. Il distribue des voitures Kia pour le groupe Hamon établi en particulier dans les environs de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor.
Il a de suite pensé à Cathy et Hugo Langlais qui venaient de prendre livraison d’un XCeed hybride rechargeable. Nous les avons invités à découvrir l’électrique. EV6, e-Soul ou e-Niro ? En retenant ce dernier, nous avons tranché pour le plus proche du XCeed.
Kia XCeed hybride rechargeable
Le jeune couple a reçu en février dernier son Kia XCeed hybride rechargeable en finition Premium proposé neuf sur le site du constructeur à partir de 41 390 euros. Commercialisé depuis 2020, ce crossover est équipé d’un bloc 4 cylindres essence 1,6 l GDi 77 kW (105 ch) et d’un moteur électrique 44,5 kW (60,5 ch) de type synchrone à aimants permanents.
De concert, ils peuvent développer une puissance cumulée de 104 kW (141 ch) pour un couple maximal de 265 Nm. Avec les jantes 18 pouces qui sont montées sur la finition Premium, la batterie lithium-ion d’une capacité énergétique de 8,9 kWh est créditée d’une autonomie WLTP respective de 42 et 54 km en cycles mixte et urbain.
Assemblée à Zilina, en Slovaquie, le Kia XCeed hybride rechargeable repose sur une empreinte au sol de 4,395 x 1,826 m, pour une hauteur de 1,495 m. À vide, il pèse 1 519 kg et peut tracter une remorque freinée jusque 1 300 kg, et 600 kg si elle ne l’est pas.
Kia e-Niro
C’est également dans une finition haut de gamme affichée dès 46 990 euros que se présentait le Kia e-Niro prêté au couple Langlais. Son moteur synchrone à aimants permanents d’une puissance de 150 kW (204 ch) pour un couple maximal de 395 Nm est alimenté par une batterie 64 kWh. Le constructeur communique sur une autonomie WLTP de 455 km en cycle mixte, et 615 km en ville.
Avec une hauteur de 1,57 m, ce SUV électrique assemblé à l’usine coréenne de Wasung coiffe le XCeed hybride rechargeable de plus de 7 cm. Pour une empreinte au sol très légèrement en retrait : 4,375 (-2 cm) x 1,805 m (-2,1 cm). La batterie de traction alourdit l’engin de près de 300 kg face au XCeed hybride rechargeable.
Et concernant la capacité de remorquage ? « Elle est aujourd’hui de 300 kg, mais grimpera à 750 kg avec le prochain modèle livrable dans quelques mois », nous répond Stéphane Linossier. Une nouvelle génération sera la bienvenue : le e-Niro est commercialisé en France depuis la fin de l’année 2018.
Au départ : deux BMW dans le foyer
Avant de recevoir leur Kia XCeed hybride rechargeable, les Langlais roulaient en BMW, chaque voiture totalisant plus de 200 000 km au compteur.
« Je suis en train d’effectuer des travaux de rénovation. Avec un fond de coffre bien plat et la possibilité de tracter une remorque, le BMW X3 peut devenir un véritable utilitaire. Mais j’avais des consommations de 10-12 litres de gazole. Nous n’avons pas d’enfants, mais quatre gros chiens. Lorsque nous partons en vacances, nous avons besoin de pouvoir atteler une remorque », lance le jeune agriculteur.
« J’ai connu des pannes et une casse moteur sur ma BMW Serie 3 essence. Il fallait que je change de véhicule. Lorsque j’ai été blessée à la main, j’ai pu disposer d’une Kia hybride rechargeable en démonstration pendant deux semaines. J’ai apprécié sa conduite dans ces conditions. Au final, nous nous sommes débarrassées de nos deux BMW », explique la conseillère de SAV.
Évaluation de l’hybride rechargeable
« C’est principalement moi qui me sers du XCeed, pour me rendre sur mon lieu de travail, à une quinzaine de kilomètres de la maison. Avec le prix des carburants qui augmente, je voulais une voiture neuve qui consomme peu. Et pour les vacances, une hybride rechargeable est rassurante, car nous n’avons pas besoin de rechercher des bornes de recharge », témoigne Cathy Langlais.
« En semaine, j’effectue mes trajets domicile-travail et retour uniquement en mode électrique. Le XCeed a suffisamment d’autonomie pour cela. Comme ce n’est pas très simple de recharger à la maison, je branche la voiture sur mon lieu de travail qui est équipé de bornes », complète-t-elle.
« Quand nous allons à Rennes, le XCeed consomme 4 litres aux 100 km d’essence sur une distance aller-retour de 150 km. Dans les bouchons, la voiture ne roule qu’à l’électrique. La conduite est fun avec de très bonnes reprises. Les passages d’un mode à l’autre sont fluides, sans à-coups. Je ne suis pas habitué aux boîtes automatiques. J’avais juste fait un essai avec une Mercedes Classe A », ajoute Hugo Langlais.
Amateur de Renault Mégane RS
« J’aime bien les voitures sportives. Je suis par exemple un amateur de Renault Mégane RS. Pour moi, même une motorisation hybride simple m’était difficile à imaginer. Passer du diesel à l’essence, oui. Convertir à l’éthanol aussi », réfléchit le jeune agriculteur. « En revanche, je ne serais pas allé de moi-même vers une hybride rechargeable, et encore moins vers une électrique », reconnaît-il.
« Je m’intéresse pourtant à l’écologie et cherche à économiser les ressources. J’ai un variateur de fréquence sur la machine à traire les vaches pour consommer moins d’électricité. L’eau qui sert à son lavage est utilisée deux fois. Le dispositif pour nettoyer la salle de traite est alimenté par des panneaux photovoltaïques », souligne-t-il.
« Je me passe en outre d’un système énergivore pour refroidir le tank à lait. Grâce à un échangeur par gravité, la température est abaissée de 15 °C sans dépense d’énergie. Diminuer les consommations, c’est être gagnant », assure-t-il.
300 km en voiture électrique
« Nous avons parcouru plus de 300 km avec le e-Niro, en nous partageant le volant. Nous l’avons essayé sur la 4 voies, en milieu urbain à Lamballe, et sur une départementale reliant les villes côtières de Saint-Cast et Saint-Jacut », annonce le couple lors de notre seconde entrevue réalisée quelques jours après la restitution du SUV électrique.

De G. à D. : BMW X3, Kia e-Niro et Kia XCeed PHEV
« C’est un véhicule très réactif, très confortable à conduire et vraiment économique. Et surtout, il n’y a pas de bruit. Je ne suis pas habitué à ça, à l’absence de montées en régime. Ce n’est pas comparable avec un modèle thermique », évalue Hugo Langlais.
« Au début, j’étais trop souvent dans l’accélération. Mais il ne faut pas conduire une telle voiture comme un modèle thermique classique. J’ai appris à utiliser les palettes qui jouent sur le ralentissement régénératif. Quand on sait l’utiliser, on s’aperçoit qu’on peut obtenir des autonomies supérieures aux évaluations WLTP », a-t-il observé.
Une conduite qui change
Une certaine frustration par rapport à une voiture sportive ? « Non, pas du tout, car 200 chevaux en électrique, ça envoie vraiment bien. Bien sûr, le e-Niro n’a pas le châssis d’une sportive. Mais je ne m’attendais pas à ça : en mode normal, la montée en vitesse est extrêmement rapide. Je m’en suis aperçu quand un conducteur en Audi A5 n’a pas pu me dépasser alors que je m’insérais sur la 4 voies », répond-il.
« Avec le XCeed hybride rechargeable, j’ai déjà descendu ma vitesse sur quatre voies d’environ 10 km/h. C’est une habitude que j’ai prise en surveillant le visuel de flux d’énergie au tableau de bord. Elle me facilite le passage à l’électrique. Le e-Niro permet des accélérations plus puissantes, mais son comportement est fluide, très sympa à conduire », apprécie Cathy Langlais.
« Au volant, on est assis plus haut que dans le XCeed. J’ai été surprise par l’espace à bord, avec trois vraies places à l’arrière du fait d’un plancher bien plat », poursuit-elle.
Électrique ou hybride rechargeable ?
Vous auriez essayé le e-Niro en même temps que le XCeed hybride rechargeable il y a quelques mois, auriez-vous pu faire le choix de l’électrique. « Non ! », répond directement Hugo Langlais.
Sa compagne se montre plus nuancée : « C’est surtout la présentation de l’actuel e-Niro qui m’aurait empêchée de le choisir. Peut-être avec le nouveau modèle. En revanche, si le Sportage avait existé en 100 % électrique avec une bonne autonomie, j’aurais pu le choisir, oui. Quitte à changer mes habitudes pour partir en vacances avec ». Le jeune agriculteur abonde dans le sens de son épouse concernant le charme du Sportage.

De G. à D. : Kia XCeed PHEV, Kia e-Niro, BMW X3
Toutefois, il reste sur sa position en faveur de l’hybride rechargeable et la motive : « Lorsque nous partons en vacances, nous effectuons le trajet quasiment sans nous arrêter, juste pour changer de conducteur. Devoir effectuer des pauses pour les recharges me gênerait. Avec l’hybride rechargeable, au moins, on peut rouler à l’essence pour ces trajets ».
L’avis du concessionnaire
Les avis de Cathy et Hugo Langlais vous étonnent-ils ? « Non, car je suis habitué à recevoir des retours divers et variés de la part des clients », affirme Stéphane Linossier.
Quelle position auriez-vous prise les concernant ? « Après avoir bien évalué les souhaits et besoins de chacun, dans leur cas, j’aurais mis en avant l’hybride rechargeable. Pour Cathy et Hugo Langlais, cette technologie coche toutes les cases. Elle est pour eux rassurante, progressive et leur permet de réduire déjà leur consommation de carburant », argumente-t-il.
Remerciements et appel
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Cathy et Hugo Langlais pour leur disponibilité, leur accueil et la rapidité avec laquelle ils ont accepté de vivre cette expérience. Un grand merci également à Stéphane Linossier qui a prêté au jeune couple, sur notre demande, un exemplaire du Kia e-Niro.
Il semble intéressant de poursuivre cette expérience. Si vous êtes concessionnaire ou électromobiliste et souhaitez à votre tour vous prêter à ce jeu, merci de nous le faire savoir dans les commentaires.
Impératif pour les professionnels de l’automobile : être en mesure de prêter l’un derrière l’autre une voiture hybride rechargeable puis un modèle électrique équivalent en taille, finition et qui s’adressent aux mêmes cibles d’automobilistes. Les véhicules peuvent bien entendu être produits par des constructeurs, et des groupes différents.
Tous les participants devront faire preuve d’un maximum d’objectivité et de neutralité. Respectables, les avis seront fidèlement reproduits.
Vous voulez être sûr de ne rien rater de l’actu des voitures électriques ?
Comment dire? Avoir une maison ou une ferme dans leur cas et n’être pas foutus capable d’avoir une prise 16A pour charger un PHEV ?
Là il faut avouer que je suis très étonné. Bref… Ca sent : « j’ai une prise gratis au taf, je préfère que ça soit mon taf qui paye que moi… », là ça aurait été cohérent.
Quand aux trajets d’une traite, bah on voit que les mentalités changent peu… C’est tellement moins fatiguant de s’arrêter 45minutes pour manger pendant que la voiture charge… (et encore 45 minutes c’est des fois trop court)… et d’arriver à destination reposés.
Je me pose une question analogue : par quoi remplacer ma Megane 3 break DCi d’ici 2-3 ans. Budget de l’ordre de 15-18000 €. Je parcours environ 20 000 km/an, dont plus de 14 000 sur autoroute dégagée (85km par jour pour aller au travail dont 60 d’autoroute). Ma Mégane actuelle consomme 5.1 l/100km en moyenne sur l’année. Je souhaite conserver un break ou une berline familiale avec un grand coffre. Enfin, habitant en appartement sans parking, je ne peux pas recharger a domicile (la premiere borne 22kW AC et a plus de 2000m, souvent occupée ou en panne) et mon employeur n’a pas l’intention d’en déployer avant plusieurs années (hélas).
Avec une conso quotidienne de 18kWh pour aller et revenir du travail et sans possibilité de recharge pratique, le VE et le PHEV ne sont des choix réalistes (sauf si d’ici la la municipalité ou mon employeur installent des bornes de recharge, mais objectivement ça n’en prend pas le chemin). Dans le domaine des hybrides simples, il faudrait un modèle très sobre sur autoroute (donc pas un SUV bien entendu), je n’en vois que deux : la Prius et la Ioniq HEV. A priori ce sont de bonnes voitures, relativement sobres, mais elles sont très chères sur le marché de l’occasion (la Toyota semble avoir l’avantage de bien accepter le melange E05-E85 et d’une consommation basse sur autoroute, la Ioniq conservant un agrément de conduite superieur). Reste la dernière possibilité : repartir sur un break diesel d’occasion genre Megane 308 ou Tipo, pas trop chere (bien moins qu’une Prius ou une Ioniq), mais en etant conscient que sa valeur résiduelle dans 5-8 ans sera rigoureusement nulle… Pas simple comme choix. Si quelqu’un a une meilleure idée… ?
Après 20 ans de diesel, j’ai aussi fait le pas vers un hybride rechargeable CAPTUR, pourquoi n’avoir pas encore basculé vers du full électrique ? Les tests sur grande distance que j’ai pu consulté n’apportent pas la sérénité attendu par rapport à l’investissement, mais cela reste une option dans un futur proche.
Je veux bien être testeur d’un VE dans le puy de dôme.
Merci de me contacter si cela vous intéresse Automobile Propre
« . Devoir effectuer des pauses pour les recharges me gênerait. »… c’est la que l’on voit que le changement de mentalité … c’est pas encore ça !!!!
Bonjour,
Je veux bien être testeur en Alsace.
J’ai actuellement un laguna II de 150cV diesel et 152 g CO²/km de 2005.
J’ai une conduite souple, moyenne 5,3 l/100.
Je regarde actuellement pour changer mon véhicule.
Et je peux contacter un concessionnaire qui est sur Belfort et sur d’autres villes du 90 et 25 pour le prêt d’une voiture, voir sur le 68.
Merci de me contacter si cela vous intéresse Automobile Propre.
« le charme du Sportage » ?
Qu’a-t-il de plus que le Niro ? Ah oui, quelques centimètres en hauteur, il ressemble donc beaucoup plus à un gros SUV… le véhicule qui attire tout le monde quoi : gros, avec un Cx pourri, et donc une consommation disproportionnée !
Le cauchemar des écolos quoi !
« Lorsque nous partons en vacances » : ça représente combien de trajets par an ?
Est-ce que s’arrêter 1h 3X par an justifie le choix d’un véhicule à double moteur, donc 2X plus de chance d’avoir des pannes, et surtout des frais d’entretien plus élevés.
Ca se discute…
Pour moi (comme pour bcp de lecteurs d’AP), le PHEV est transitoire pour faire passer progressivement les réfractaires à l’électrique.
Ceux qui sont moins frileux à changer légèrement leurs habitudes passeront directement au VE (comme moi).
Si je comprends bien, ce couple préfère rouler toute l’année avec un moteur thermique en trop (surconsommation d’électricité) que faire une ou deux pause lorsqu’ils partent en vacances ! C’est contradictoire avec ce qu’il adopte comme démarche vertueuse à titre professionnel.
ah la la, les trajets de vacances sans pause, pratiquement d’une traite, je les faisais avec ma 308 SW diesel. Avec la Tesla, je suis obligé de faire des pauses et finalement, on perd environ 30m à 1h sur un trajet de 800 – 1000km. Au final, le trajet est beaucoup plus agréable et je suis plus reposé en arrivant à destination. J’ai vraiment changé ma mentalité sur ce point. En espérant que pleins d’autres changent également dans ce sens car sinon on y arrivera pas.
Le réchauffement climatique n’est pas considéré!? Est-il nécessaire de rappeler que chaque kg de CO2 compte et que donc, diminuer sa consommation est juste insuffisant. Est-ce qu’on pourrait au moins indiquer l’économie de CO2 réalisée dans genre de reportage?
Dans le secteur agricole, j’aurais aimé en savoir plus sur les possibilités pratiques de récupération du méthane « produit » par les vaches
🐮
Malheureusement un exemple de plus, le concessionnaire doit vendre et pour vendre il doit convaincre un acheteur. La conclusion est là le couple doit être rassuré. Et l’hybride rechargeable rassure. Rouler 1 fois par an sans faire de pose sur une très longue distance avec un hybride rechargeable…sans commentaire. Nul.
Pour ma part, on attend notre PHEV sur un break pour le volume de chargement en remplacement dune 508 SW ( avant mazda6 fw)
On fait 15 à 40km /jour. Donc nikel pour le VE.
Mais ayant besoin d’atteler un porte velo et ne voulant pas se prendre la tête sur les quelques long trajets vacances et déplacements le WE, le PHEV était la bonne solution pour nous.
Et concernant la conso en full thermique, sur peugeot 308SW , il faut compter 6/6,5L sur autoroute a vitesse légale.
Un choix compréhensible vu leur utilisation, surtout que les phev coréens sont efficients.
Tout d’abord, je tenais à féliciter automobile propre qui rédige des articles intéressants aussi bien pour les electromobiliste que pour les automobilistes ouvert à le devenir.
Je suis clairement la cible de cette article, j’ai un Nissan Qashqai diesel et bien sur je le remplacerai par une voiture qui se branche.
Pendant longtemps j’ai jeté mon dévolue sur le captur PHEV avant de me dire que la meganE m’heritait une place de choix dans ma liste.
Au vue de l’autonomie sur autoroute de la MeganE, de son temps de charge, du coût élevé de la recharge sur autoroute quelque soit le fournisseur, du coût élevé d’acquisition couplé au retard de livraison qui retardera le marché de l’occasion, la captur PHEV est en passe de repasser premier dans ma shortlist.
J’ai une place de parking électrifié, je fais moins de 50km/semaine, je me rattrape dans l’année en faisant un road triple à travers l’Europe. Avec une PHEV, je peux faire du 0L/100 toute l’année. Quand je prendrais l’autoroute pour les vacances, je pleurerais à la pompe mais pas réellement plus qu’avec une full-electrique sur borne ionity.
Au final, vue mon besoin une full-electrique ne serait pas du tout source d’économie car je pourrais tout faire en full-electrique avec une PHEV et le coût par km est le même sur autoroute.
Reste le coût d’acquisition mais on commence à voir des Captur PHEV d’occasion à 27000€ alors que la MeganE ne proposera rien à ce prix avant 2 ans
Super article
je comprend très bien le point de vue du couple et cela peut être le cas de beaucoup de personnes
l’hybride rechargeable coche pour eux toutes les cases
aller au boulot sans consommer de carburant
partir en vacances sans s’occuper de gérer les recharges et en allant le plus vite possible du point À au point B
je pense que beaucoup de personnes risquent de passer par l’étape hybride rechargeable venant du thermique avant de passer a l’électrique lorsque la recharge sera une formalité de 5/10 min ou que le temps aurait fait évoluer les mentalités et intégrer que rouler en électrique est plus lent mais au final on y gagne financièrement, écologiquement, en agrément, etc.
Cet article est très intéressant et démontre bien que l’hybrid rechargeable reste l’étape intermédiaire pour un grand nombre de conducteur actuel avant de passer à l’électrique
Indépendamment du fait que je pense que l’hybrid rechargeable représente le pire des deux mondes (thermique et électrique) et en l’état du réseau actuel de bornes de recharge qui peut encore faire peur pour certain, je comprends le choix de Cathy et Hugo.