Après des années de développement et le franchissement de nombreux obstacles administratifs pour homologuer la Nevera, Rimac a enfin démarré la production de son hypercar électrique, avec de premières livraisons imminentes.

Il y a une décennie, Rimac a accouché d’une nouvelle référence dans la performance électrique avec la Concept_One. Mais l’entreprise a ensuite diversifié ses activités, prenant aussi le rôle d’équipementier pour les constructeurs voulant passer à l’électrique, et son propre projet a été mis de côté.

Mais en 2018, Rimac dévoile la Concept_Two, replaçant la marque à la proue de la performance sans émission. C’était il y a quatre ans, mais il a fallu chacune de ces années pour transformer le prototype en modèle de production.

À lire aussi La Rimac Nevera explose le chrono’ même sur les bornes Ionity

C’est aujourd’hui chose faite avec, au passage, un changement de patronyme pour la Nevera, comme l’a annoncé un communiqué de presse de la marque.

Après cinq ans de développement et de tests, trois générations de groupe motopropulseur, 18 prototypes, 45 authentiques crash-tests et plus de 1,6 million d’heures collectives de recherches, la toute première version de production de la Rimac Nevera a quitté la ligne d’assemblage. Dorénavant, la construction à la main de la Nevera va continuer au rythme de 50 unités par an pour satisfaire toutes les commandes des clients à travers le monde.

Cette première Nevera, la #000, ne sera pas vendue : elle restera la propriété de Bugatti Rimac pour servir de véhicule de démonstration. Pour les suivantes, facturées plus de deux millions d’euros, la totalité de la première année de production, 50 donc, a déjà trouvé preneurs. Rappelons que cette hypercar développe 1 914 ch et 2 360 Nm répartis entre les quatre roues et est capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 1,97 s et le 0 à 300 km/h en 9,7 s, avec une vitesse de pointe indiquée à 412 km/h. Quant à l’autonomie de la Nevera, elle a été homologuée aux États-Unis pour 462 km.