La citadine électrique de Renault partira à la retraite au printemps 2024. Elle sera remplacée par la R5.
Ce n’était pas un secret, Renault va arrêter la Zoé en 2024. Mais la date de sa fin est cette fois précisée : selon nos confrères d’Autoactu, le Losange stoppera la production dans l’usine de Flins le 30 mars 2024. A cette date, ce site historique de Renault ne produira donc plus de véhicules. L’assemblage de la Nissan Micra a d’ailleurs déjà été arrêté.
Si Flins gardera une activité d’emboutissage, avec des pièces pour les Trafic et Master, l’usine va surtout devenir le porte-drapeau de l’économie circulaire du groupe, en devenant ce que Renault nomme une « Refactory ». Il y a notamment des activités de reconditionnement de véhicules d’occasion, de recyclage de pièces automobiles, de rétrofit ou encore de réparation de batteries de voitures électriques.
La Zoé quittera la scène après 11 années de carrière. Un peu plus de 400.000 exemplaires ont été produits jusqu’à présent. On est loin des objectifs trop ambitieux des débuts, la marque ayant envisagé 150.000 ventes par an ! Mais le marché de l’électrique a mis beaucoup de temps à décoller. Lorsqu’il a commencé à vraiment prendre son envol, la Zoé avait la bonne avance pour en profiter, atteignant le cap des 100.000 ventes sur une seule année en 2020, un joli score pour une citadine uniquement électrique.
Sa fin de vie est plus compliquée. D’abord attaquée par de nouvelles rivales européennes, à commencer par la Peugeot e-208, elle est gênée en interne par les Spring et Twingo, sans oublier la nouvelle Megane électrique. Et voici qu’elle est attaquée par la chinoise MG 4, qui propose des prix plus agressifs !
Les ventes de la Zoé ont donc chuté en 2023. Elles ne sont pas aidées par les interruptions de production, en raison de la pénurie de semi-conducteurs, Renault privilégiant l’assemblage des plus grands modèles.
Si Renault s’apprête à mettre fin à la Zoé, il n’abandonnera pas le marché de la citadine électrique, bien sûr. Même si la Zoé avait acquis une belle notoriété, Luca de Meo, directeur général du Losange, a préféré miser sur un revival de la R5. Celle-ci doit être dévoilée début 2024 et lancée mi-2024. Elle sera aussi made in France, mais à Douai.
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Mon premier VE, acheté d’occas il y a deux, elle sera remplacée fin août par une Megane e-Tech, elle fera encore la joie d’un autre propriétaire, quand à moi je la remercie sincèrement pour la sa simplicité et son dynamisme malgré ses petits 90 cv
Elle aura eu une belle carrière et on les verra encore plusieurs années sur nos routes
Elle aura marqué son époque mais dommage tout de même car c était un véhicule précurseur en son temps mais présenté bien trop tôt avant sa commercialisation, l effet de surprise passe et le consommateur au final n adhère pas autant que si l auto était prête a la commande.
Renault communique déjà depuis quasiment 2 années sur la R5, espérons que l effet Whaou soit vraiment présent lors de sa commercialisation et que ce soit une réussite cette fois ci.
très bonne voiture, juste dommage de ne pas avoir un gps intégré simple comme sur la megane et le ccs
Dommage que les ingénieurs Renault n’ont pas mis un 100 kW CCS.
C’est le seul truc qui manque à cette Zoé pour avoir un gros succès.
La preuve en est, la e-208 l’a bouffé très rapidement… En dépit d’une autonomie plus faible mais CCS 100 kW qui fait la différence sur autoroute.
Dommage pour cette voiture qui aurait mérité mieux …, car en avance avec la Leaf, l’I3 et la Tesla S.
D’abord les choix critiquables de son chargeur caméléon, dont le markéting de Renault nous a rabattu les oreilles, avec en réalité un mauvais rendement en charge lente à domicile (le plus fréquent), et une terre capricieuse …
Ensuite avoir délibérément choisi de privilégier la charge AC, (en noyautant les organismes officiels pour l’installation de bornes » Zoé ») , sous prétexte de chargeur moins chers, et son fameux 22 kW, qui , précisément, à domicile, (90 % des charges)…ne sert à rien, car les gens ont rarement un contrat plus de 12 KVA d’abonnement (quand ils possèdent du triphasé…), justifiant d’ailleurs, le choix des autres constructeurs de rester à 11 kW en AC.
Par contre une charge DC ridicule, sans doute bridée par le refroidissement insuffisant de la batterie… , cantonnant cette voiture au rôle de 2ème voiture, mais dans ce cas beaucoup trop onéreuse pour cela.
Sur le plan de la vente, avoir essayé d’entourlouper tout le monde avec cette fameuse locabat, piège sans autre fin possible, que la revente à un nouveau pigeon , laissant en plus , entendre que la fiabilité de la batterie le justifiait (par « sécurité » discours officiel du markéting…) !
Enfin, il faut bien reconnaître la mauvaise volonté du réseau, qui vous dirigeait systématiquement vers la Clio, quand un client venait se renseigner pour la Zoé…, avec en plus aucune remise autorisée par ma marque, pendant des années, contrairement aux thermiques …
De bonnes affaires en perspective, avec liquidation de stock et très gros rabais…
Pour qui ne veut pas nécessairement le dernier cri mais juste une bonne petite VE.
Dommage que Renault n’ai pas proposé une petite polyvalante genre Clio avec une base electrique de Zoé. La Zoé a ete concu comme etant une citadine , c’est a dire haute, et sans trop d’efficience aérodynamique, et c’est dommage
Bonne retraite à la Zoé, premier véhicule électrique de masse .
Dommage que Renault n’a pas souhaité continuer avec elle.
Elle va avoir une longue vie en occasion.
Bonne retraite à la ZOE.
Cela aura été LE premier VE à démocratiser cette motorisation sans aimant, et son principe de recharge AC de puissance intégré aux bobinages du moteur. J’ai gardé de bon souvenir avec le Technocentre, sur son architecture interne. En tant que pionnière, elle va garder la cote, surtout celle de 52kWh.
L’avantage incommensurable de la Zoe, c’est son chargeur AC 22 kW versus 11kW voire 7 kW pour la très grande majorité des autres VEs (208, eC4, Tesla, Hyundai, etc…) .
Cela permet de charger, 2 à 3 fois plus vite sur les bornes de rue sans perdre de temps pendant qu’on fait les courses ou vaque à ses occupations.
Encore mieux : dans nombre d’hypermarchés, ces bornes sont facturées à un prix sensiblement inférieur à celui du tarif heure creuse. On devrait donc forcément assister à une guerre du prix de l’électricité en Hypermarché car, une fois branché, le client est « coincé » pour 15 à 60 minutes selon le véhicule … alors autant qu’il passe ce temps à faire des achats dans la zone commerciale …
Renault ne s’y est d’ailleurs pas trompé, facturant au prix fort, pardon au prix largement exagéré, l’option 22 kW AC sur la Megane eTech alors que cette fonction fait réellement la différence au quotidien.
Espérons retrouver sur le R5 cette fonction … à prix plus raisonnable que sur la Mégane.
C’est surtout une voiture crée avec le minimum d’investissements et produite jusqu’à ce que même les campagnes de pub n’arrivent plus à en fourguer.
La signature du premier Carlos, qui est devenue celle de son ancien jumeau passé chez l’ennemi.
C’est bien dommage que Renault n’ai pas exploité tout le potentiel de cette voiture. Si elle avait été vendue avec le CCS de série et ses 52 kWh de batterie, et qu’elle était restée à un prix raisonnable, elle avait, comme la 208, tout ce qu’il fallait pour le quotidien et les plus longs trajets. Elle a suivis une belle évolution et était dans une gamme raisonnable pour un VE de tous les jours. Bref, c’est un peu du gâchis… Heureusement il nous reste toutes les occasions.
Deux années de trop pour cette Zoé qui ne méritait pas une fin de vie honteuse. Mais voilà pendant des années Renault n’a rien fait pour la remplacer avant et la R5 électrique arrive bien tard pour la remplacer.
Renault va-t-il pouvoir tenir ses prochaines années avec autant de retard? Nissan est déjà dans la seringue par les économistes qui voit déjà l’entreprise à l’agonie. Dure d’avoir un partenaire défaillant qui ne collabore plus. Le départ de Carlos G a été un arrêt mort pour l’alliance.