Les publicités pour véhicules thermiques envahissent nos télévisions, magazines, radios, internet, rues et abribus. Elles sont ancrées, et inondent tellement nos esprits qu’on ne se pose plus la question : comment peut-on toujours autant faire la promotion de véhicules roulant au pétrole dans notre ère ? Force est d’admettre que la promotion commerciale des V.E. est aujourd’hui insignifiante et inefficace. Si nous voulons réellement nous diriger vers un essor majoritaire des véhicules électriques, il serait peut-être temps de passer à l’attaque.
Les spots publicitaires, tous sujets confondus, sont aujourd’hui totalement dominés par la promotion à gros budget de voiture thermiques. Il s’en vend d’ailleurs 2 millions chaque année en France pour seulement… 19 000 véhicules électriques. Les quelques rarissimes reclames pour les voitures électriques ne font pas grand chose pour inciter la population à changer. Aucune d’entre-elles n’est en mesure de toucher la sensibilité du téléspectateur. Avec l’essor de Tesla, les modèles futuristes de grands constructeurs et les nombreuses citadines Zoé, Leaf et Bluecar qui sillonnent les villes, tout le monde sait désormais à quoi ressemble un véhicule électrique. Ce n’est plus l’image de la voiturette moche et fébrile imaginée jadis.
Il faut maintenant interpeller les émotions. Lorsqu’on conduit un véhicule thermique, on oublie complètement ses conséquences sur notre environnement et finalement notre propre existence. On les alimentent d’un liquide qu‘on ne voit pas, et dont beaucoup ne se doutent même pas des effets et de tout ce qui a été mobilisé en amont avant qu’il ne propulse notre véhicule. Ce mode de vie erroné est établi et soutenu depuis si longtemps qu’il est accepté et occulte notre sensibilité profonde. Et si on tentait désormais de faire ressortir la fibre écologiste qu’il y a en chaque être humain ?
Réveiller la sensibilité écologiste en chacun de nous
Il faut mettre en contraste les VE et VT dans les futures publicités au moyen d’images saisissantes. Imaginez ce spot télévisé. D’un côté le véhicule thermique, illustré par des puits de pétrole défigurant -bien plus que des éoliennes- un paysage naturel, des marées noires, des raffineries fumantes et leurs torchères, un ours polaire rachitique, des orangs-outangs au milieu de leur forêt dévastée pour la production de biodiesel, des flaques d’hydrocarbures irisées s’écoulant dans un cours d’eau, de l’huile de vidange pâteuse s’écoulant d’un moteur, une courroie de distribution et sa facture… Dans la deuxième partie du spot, un véhicule électrique incarné par une succession d’images époustouflantes de fleuves et rivières massifs qui alimentent des barrages hydroélectriques, d’un vent puissant faisant tournoyer un champ d’éoliennes, d’une centrale solaire inondée par les mêmes rayons brûlants dont on se délecte sur la plage, de résurgences terrestres qui font bouillir les centrales géothermiques puis d’un véhicule branché, le prix de son plein: un poignée d’euros.
L’avantage d’un tel clip publicitaire serait d’interpeller le téléspectateur en associant ce qui l’émeut, ses valeurs profondes -qui se réjouirai d’un ours polaire en détresse ?- et le concret du quotidien : factures, aspect technique et pratique.
Contrairement à ce que l’on peut s’imaginer, il est fort probable qu’un large majorité de la population soit sensible à l’environnement, il suffit de voir les fortes audiences des documentaires et films sur le sujet comme « Home » de Yann-Arthus Bertrand diffusés en prime-time sur les grandes chaînes et l’éphémère prise de conscience générale qui les accompagne. Beaucoup sont émus, touchés par les images impressionnantes et pleines de sens et les mettent en relation avec leur mode de vie. S’en suit une sensation de culpabilité puis de révolte rapide qu’il serait intéressant d’entretenir en diffusant davantage de médias de ce genre et de publicités dans la même lignée. On ne peut pas diffuser l’insensé spot publicitaire pour une citadine diesel après un reportage critiquant les effets néfastes de ce carburant.
Rouler en voiture thermique n’est pas un choix, c’est une technologie qui a été imposée et il n’y a jamais eu d’alternative accessible à tous jusqu’à aujourd’hui. Rares sont ceux qui s’opposent au véhicule électrique par passion du moteur thermique. Reste à convaincre les plus récalcitrants : les constructeurs automobiles. La promotion du véhicule électrique via la publicité grand public doit-elle passer par un organisme indépendant ? Une association dédiée totalement libre du contenu des affiches et spots audiovisuels qu’elle diffuserait ?
Quelle serait la publicité la plus convaincante d’après vous ?
Bonjour Hugo,
et quel joli prénom, clin d’oeil perso ! merci pour la pertinence et la sensibilité de ton analyse… tu touches du doigt un sujet que j’aime bien et que je pense ne pas trop mal connaitre pour l’avoir pratiqué pendant quelques années… le marketing, la publicité et donc la société de co2nsommation physique issue à 100% du pétro dollar donc de nos amis américains ont permis le développement d’un mode de pensées économiques et de promesses d’enrichissement et de dépenses grosso modo totalement déco2nnectés de la réalité physique et environnementale ! dans la publicité pour la voiture en général ça fait bien longtemps qu’on masque toute forme de réalité et d’impacts réels et que l’on ne vend quasiment plus des voitures soit des produits mais un art de vivre, du design, du clivage, etc… d’ailleurs ce jour les pubs et les concepts tournent en rond autour de la technologie qui envahit tout « creative technology »… »l’avance par la technologie… », idem dans le cas de Tesla, c’est une marque et un rêve que tu achètes plein pots ! comme Apple, un mythe fabriqué de tout pièce avec le story telling, le gourou, les flonflons… tu prends un iphone NU soit ouvert et désossé et une Model S idem donc en ayant enlevé tout l’apparence et l’image renvoyée et là, on fait le pari combien les clients l’achèteraient… réellement.
« le prix est ce que l’on achète et la valeur ce que l’on a » !
Je pense que les temps changent, le monde change et les clients pasiconsquecelacarconsomacteurs sont de moins en moins sensibles aux fausses promesses en tous genres qui pullulent dans tous les secteurs et qui promettent tout et n’importe quoi à longueur d’années… pour faire tourner un système économique à bout dfe souffle et de sens… dans un bruit et un brouhaha assourdissant et surtout permanent et entretenu, le fameux déficit de l’attention qui permet tant de manipulations et de manque d’analyse, de recul, de réflexion… car réfléchir c’est aussi désobéir aux diktats de la pub et prendre ses distances et retrouver une part de libertés…
Puisque le VE et tout ce qui devient plus PROPRE devient de fait plus responsabilisant et donc que le déficit d’attention s’estompe par le fait de faire PLUS ATTENTION à tout ce qui se cache derrière et donc à toutes les co2nséquences, la fameuse transparence faisant tout le reste toute seule c’est une de ses principales vertus, je pense que le silence va revenir et que les produits et les marques qui seront le plus dans la réalité et la frugalité s’en sortiront le mieux avec toutes leurs parties prenantes !
« La parole est d’argent, mais le silence est d’or. »
On vit dans un monde avec une accumulation d’objets, de marques, d’entreprises totalement insensé et irrationnel, dans un chaos qui malgré tout tourne et fonctionne… mais cette surabondance est totalement articielle.
Le film édifiant « qu’est-ce qu’on attend » sur la transition menée dans un petit village à l’initiative de son maire Jean-Claude Mensch, Ungersheim, petite ville d’Alsace de 2 200 habitants, s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique. Pour la mettre en oeuvre, la municipalité a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, baptisé «21 actions pour le XXIe siècle». Celui-ci englobe tous les aspects de la vie quotidienne : l’alimentation, l’énergie, les transports, le travail, l’argent , l’habitat et l’école. Ces initiatives visent à développer l’autonomie alimentaire et énergétique du village et à promouvoir le développement des énergies renouvelables…
http://www.telerama.fr/cinema/films/qu-est-ce-qu-on-attend,513496.php
me semble très emblématique de ces problématiques d’un nouveau monde qui vient et d’un ancien monde qui commence à s’estomper.
Je n’y voit pas bcp de fausses promesses à l’horizon dans ce nouveau monde… affaire à suivre.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/02/19/cyril-dion-le-film-demain-m-a-permis-de-devenir-enfin-moi-meme_5081967_3246.html
Le chemin semble malgré tout encore long car il y a « résistance »… de part et d’autres !
http://www.lefigaro.fr/societes/2017/02/20/20005-20170220ARTFIG00014-amazon-va-creer-1500-emplois-en-france-en-2017.php
les rois de l’ultra LOW COST avec robots, algorithmes, drones pour faire les inventaires etc… et un « boss » qui dirige son empire depuis so ordi portable depuis son yacht aux Galapagos avec la bénédiction de Wall Street ?!
il y a donc déco2uplage apparament ce jour entre une majorité qui vit partout ancrée dans le monde dans ses grands territoires, ses pays, ses régions et ses racines et une minorité qui vit hors sol dans des multinationales sans attache, sans racine, co2smopolite… avec comme seuls horizons la croissance !? grandir, croitre… encore et toujours plus… je sais pas pourtant, je vais avoir 50 ans et depuis 35 ans, je mesure invariablement 1m76 de haut donc je ne grandis pas physiquement, je ne crois pas… par contre intellectuellement et spirituellement, la vraie croissance elle semble sans limite… qu’est-ce que je crois ! en un autre monde et un autre horizon possible…
« vie sans co2nscience n’est que ruine de l’âme »…
http://www.boursorama.com/actualites/la-france-a-l-assaut-des-pistes-de-ski-en-chine-37ee0aa3e017f9e1690ce5600ff1077b
partir à l’assaut, c’est pas encore un terme guerrier ?! c’est pourtant dépassé ce jour… la guerre économique.
… »Pour les équipementiers français, « l’enjeu est évidemment considérable (…) et le potentiel est délirant », s’enthousiasme Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en visite sur place la semaine dernière à Pékin. »
Au rythme où ça va on ira bientôt skier sur Mars en Tesla fusée magnétique… puisqu’il faut toujours croitre croitre croitre… conquérir… repousser les limites…
Si Tesla avait besoin de faire de la pub, alors elle serait attrayante! Argumentaire?
1 Accélération
2 Confort
3 autonomie (certes pas autant qu’une fumante, mais bon…)
4 « gratuité » de l’énergie (plus ou moins…)
5 automatismes de conduite (j’ai pas dit « autonome »)
C’est tout. Pas besoin de brouiller le message en ajoutant une couche de « vert ».
Ne vous fatiguez pas à marteler sur le pur VT au profit du pur VE.
Taxer le VT ne va pas arranger les choses, bien au contraire, elles vont diviser les classes sociales encore plus. Attendez 2025 pour cela !
Le pur VT disparaitra naturellement, dès que leurs homologues rechargeables seront disponibles au plus grand nombre. Le pur VE n’attire pas encore les foules, parce qui ne répond pas à tous les usages du VP et nécessite de lourds travaux d’infrastructure, à prévoir à l’avenir. Les énergéticiens le savent, les constructeurs le savent, le gouvernement le sait, nous le savons … Alors, ne forcez pas les gens à s’endetter pour vos désirs personnels et laissez le temps aux gens d’avoir VOS VEx disponibles en occasion.
Mais alors, pour la planète me direz-vous ?
La solution intermédiaire du PHEV flex-fuel. Le tout est d’en faire des « petits » dans le segment B, et là, vous verrez plus besoin de PUB pour l’affluence dans les concessions. Les 3kW à la maison suffisent, les pompes à carburant liquide existent déjà, les taxes carburants continueront, et nos habitudes aussi …
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Une p’tite pub comme celle ci, ça peut donner envie :
https://www.youtube.com/watch?v=_NBLPVMoLsU
J’ai beaucoup ri, merci. Vous pensez que les constructeurs qui réalisent 99% de leur ventes avec des VT font faire des pubs pour expliquer à quel point c’est nocif pour la santé publique et pour l’avenir de nos enfants ? Heureusement que la dernière ligne de l’article rattrape le coup avec une pointe de réalisme.
Le seule constructeur (crédible) qui pourrait le faire c’est Tesla puisque la firme de Musk ne vend QUE des électriques. Mais Tesla fait des produits tellement haut dessus du lot qu’aucune publicité est nécessaire, le bouche à oreille à l’heure d’internet est bien plus efficace pour par un centime perdu en publicité.
Pour ce qui est du prix, les gens sont prêts à payer mais dans la mesure de leur budget, alors pas là peine de réclamer encore davantage de VE à plus de 60 kWh, en l’état actuel des technologies de batteries ce sera hors de porté. Au contraire, il faut anticiper que plus il y aura de VE moins le bonus-malus pourra compenser le surcoût des VE à moins de commencer à malussé même les hybrides, mais même là ça aura une fin.
Pour moi il y a deux voies complémentaires pour développer le zéro émission : un bonus-malus toujours plus large mais comme je l’ai dit ce n’est pas pérenne ; et SURTOUT des contraintes de plus en plus fortes sur les VT, par exemple leur interdiction dès que l’air est « mauvais » ce qui à Lyon et Paris correspond je pense à bien la moitié des jours de l’année, sachant qu’on peut commencer par « très mauvais » pour que les conducteurs s’habituent, mais il faut que le message soit clair.
Un VE abordable c’est pas fait pour les grands trajets, ce qui laisse penser que rouler en VE c’est des contraintes ; mais un VT ce n’est pas fait pour rouler en ville, hélas tout le monde s’en moque, c’est là qu’il faut rattraper le coup. Lorsqu’il faudra choisir entre 200 km d’autonomie NEDC et ne pas pouvoir rouler en ville 300 jours/an je pense que les ventes suivront ! Par ville j’entends ville polluée, pas la peine de me faire le procès ville/village, sous un indice de pollution donné les VT peuvent circuler dans la ville concernée, au dessus c’est non ; et au fur et à mesure que les habituent changeront (usage de sa voiture) le gouvernement pourra abaisser le seuil.
Pour ce qui est des prises de charge, faut pas déconner, on est dans un pays dont l’équipement urbain est fantastique, on peut sans problème installer des bornes de charge, idéalement par induction. Une charge lente à moins de 3 kW éventuellement gratuite (car la monétique à un coût, à installer, à gérer et à entretenir), avec juste le coût du stationnement si c’est une zone payante. C’est un autre débat je sais mais en ville l’espace public est précieux, alors les gens qui veulent une voiture peuvent « choisir » un appartement avec garage, ou louer un garage, évidemment c’est cher, mais voilà c’est ça avoir une voiture en ville, moi ça ne me viendrait pas à l’idée d’avoir une voiture (VE ou VT) sans endroit pour la garée. La rue c’est pour circuler, à pieds (trottoirs respectables), à vélo (pistes cyclables sécurisées), en voiture (particulières ou partagées), et en transports en commun (tram, bus en site propre), etc. Alors franchement, il n’y a pas la place de stationner ! Et pour les livraisons il faut des places de livraison, réservées à cet effet, car stationner sur le trottoir ou la piste cyclable ou la voie des bus ce n’est pas admissible ! La seule exception c’est les voitures partagées, et encore. Beaucoup d’urbain n’ont plus de voiture, alors des places il y en a, dans ma résidence beaucoup de boxes sont utilisés comme cave, mais ils pourraient être loués.
Et arrêtez avec vos histoires de grosses batteries plus recharge rapide, c’est appliquer le modèle des thermiques à l’électrique, mais ça suppose de grosses batteries et pour la énième fois une minorité de français peuvent acheter un VE à plus de 40 000 euros, de plus rien ne dit que l’infrastructure de recharge rapide nécessaire soit moins conteuse qu’une infrastructure de charge lente, sans compter que la charge lente peut être en heure creuse alors qu’on pourra difficilement limité l’usage des stations de charge rapides aux heures creuses (« revenez cette nuit »), du coup on aura un air plus sain en ville mais le bilan carbone sera horrible car il faudra utiliser du pétrole ou du charbon pour produire du courant… Même Tesla qui a un réseau de charge rapide fantastique insiste sur le fait que la charge c’est principalement à la maison, et que même en payant il n’est pas correct de se charger exclusivement sur des superchargeurs.
Voilà, contrairement à certains je pense que la pollution est bien dans la tête des gens, notamment ceux qui ont été sensibilisés par des alertes (ça rend la pollution concrète), donc le VE a sa chance. Néanmoins beaucoup de villes risquent de choisir une voie bien plus radicale : limiter les voitures particulières ! C’est plus simple, ce sera d’autant plus légitime que les VE ne sont pas accessibles financièrement au plus grand nombre, donc vive les VE à moins de 30 kWh en espérant que la baisse du prix du KWh permette de les acheter rapidement au même prix qu’un VT batteries comprises, et un peu plus tard même hors bonus (puisque du fait même de son fonctionnement il n’est pas pérenne dès lors que la part de VE augmente). Et votons pour des maires qui prônent la disparition des VT en ville, dans les grosses villes les conducteurs de voitures deviennent minoritaires alors c’est possible !
Tout ça pour dire que les pubs VE doivent davantage insister sur le côté « plaisir » que sur le côté écolo. Ben oui. Il y a une petite Tesla qui se cache dans chaque VE. Plutôt que montrer des marées noires, insister sur le désagrément du « plein de gasoil », avec les mains et chaussures souillées, et parfois des éclaboussures sur les beaux vêtements. Bref, ce qui « touche » vraiment tous les gens au quotidien.
Oui le VE devrait avoir tout mieux que le fumant. Et coûter moins cher. Et se faire emballer par les marmottes.
Le VE remplace des contraintes et des externalités gravissimes du pétrole par d’autres contraintes et externalités. Il faut peser les deux. Ce que nous ici savons à peu près faire, à force de se renseigner (mot clé éducation) et de communiquer pour mieux comprendre.
Cela prend du temps. La pub n’en a pas, c’est pourquoi elle ne joue que sur les émotions, c’est rapide et efficace. Pour inciter à prendre les mauvaises décisions.
La fibre écologique n’existe pas dans l’homo sapiens. Juste l’instinct de survie et la recherche du plaisir…
L’empathie globale (au-delà de ses proches), la protection de l’environnement, tout ça sont des notions modernes pour des personnes ayant pu bénéficier d’une bonne éducation, conséquence d’un niveau et confort de vie suffisant grâce… au pétrole!
De plus, on aime bien s’intéresser à des « causes » lointaines et virtuelles, qui ne nécessitent pas de se mettre personnellement en question. Jean Yanne a dit « tout le monde veut sauver les baleines mais y-a personne pour sortir les poubelles ». C’est le syndrome du « like ». On croit faire qqchose parce que c’est sympa et facile, mais en fait , c’est du néant.
Tant que les manipulateurs bassineront la population avec des épouvantails nommés « crise, chômage, mondialisation, manque de croissance… », qui en réalité ne touchent qu’une part minoritaire de la population des pays nantis (Amérique du nord, Europe de l’ouest, Japon, Australie….) il n’y aura pas des masses de vrais choix écologiques, tout le monde se réfugiant dans un inutile « instinct de survie » avec des phrase bien connues telles que « l’écologie ça commence à bien faire… », autrement dit « y-a plus urgent que de sauver la planète ».
Seule solution: que les électeurs aient la volonté d’élire des dirigeants ayant le courage de créer des contraintes financières sévères à l’usage des trucs fumants, qui s’appliqueront à leurs électeurs.
Et si « on » posait des questions simples et précises (politique fiscale anti pétrole pro VE etc…) aux principaux candidats à l’élection présidentielle française? Pour voir si l’un d’entre eux au moins s’intéresse à ce qui nous préoccupe? Un peu comme avait fait Nicolas Hulot en 2012 (ou 2007?).
Les constructeurs dépensent beaucoup d’argent, pour la publicité. Il faut que cela rapporte quelque chose, derrière.
Si ils inversaient le taux de pub VT/VE; cela ne rapporterai pas assez par la suite; et la publicité coûterait plus cher que la vente des véhicules.
De plus, comme ils le disent souvent : « On vend ce que les gens demande ».
C’est donc à l’acheteur de faire connaitre son choix du changement.
La pub Kia Soul EV, jamais vue en France, dommage
https://www.youtube.com/watch?v=56C4kSlGkJ8
Et puis il y a le côté pratique. Oui il faut des bornes ultra rapides car 10 millions de foyers garent leur voiture sur la voirie et n’ont pas de garage pour recharger.
Avec de grosses batteries et une meilleure acceptation de la charge rapide ça aiderait.
Je crains qu’il ne soit pas possible d’avoir des points de charge lentes partout en surface
Et la multiplication des charges à 350kW rendrait les voyages aussi simples qu’en thermiques.
Une future zoe devrait avoir 65kWh de batterie + charge ultra rapide pour être une alternative crédible aux citadines polyvalentes.
Le véhicule à essence ou diesel nuit gravement à la santé.
On pourrait faire comme pour les paquets de cigarettes sur les publicités, les sites internet etc.
Personnellement je crois beaucoup au bonus malus. Pénaliser de plus en plus fortement les VT en finançant les VE et l’infrastructure avec le produit du malus.
On sait à quel point on s’empoisonne. C’est une politique de santé publique qu’il faut.
À mon humble avis, si Tesla a réussi, c’est parce que le discours écologique n’est que secondaire, comme une conséquence.
Ils insistent sur le côté technologique, l’innovation, des accélérations incroyables, le silence.
Le vrai plaisir automobile.
La zoe serait bien inspirée de monter en gamme pour le même prix.
Dire que sa voiture est meilleure pour l’environnement ne touche finalement que très peu de gens surtout vu l’écart de tarif énorme. (Qui est bien au delà du prix de la batterie seule)
… et les politiques doivent encore mettre en place des mesures incitatives supplémentaires: péages gratuits, parkings gratuits , suppression de la TVA à l’achat, et deux prises de recharge sur chaque lampadaires en ville.
Plus que la fibre écologique c’est au portefeuille qu’il faut s’attaquer. Le Kwid bat des records de commande en Asie, tel que les concessions demandent à leurs clients de s’armer de patience pour attendre la livraison.