La start-up néerlandaise vient de sécuriser 81 millions d’euros de fonds supplémentaires, quelques semaines avant le début de la production de son premier modèle.
Fondée en 2016, Lightyear touche enfin au but. L’entreprise néerlandaise confirme un début de la production de son premier modèle cet automne, avec donc de premières livraisons avant la fin de cette année. Un calendrier conforté par une nouvelle levée de fonds.
Lightyear a annoncé un nouvel investissement de 81 millions d’euros. Cet argent vient notamment d’un consortium public composé d’Invest-NL et des agences de développement régional des provinces du Brabant du Nord et du Limbourg. Ces sous vont servir à avancer sur la production de la Lightyear 0 et à avancer sur le développement de la Lightyear 2, un modèle qui est prévu pour 2024 ou 2025.
À lire aussi Pour son deuxième modèle, Lightyear reçoit le soutien de KoenigseggLa première voiture de cette start-up est une électrique solaire. La 0 est ainsi recouverte de 5 m2 de panneaux solaires, qui permettent de retrouver de l’autonomie en roulant, ou en stationnement sans être branché à une borne. Grâce aux panneaux, le gain en autonomie peut aller jusqu’à 70 km par jour. Avec une recharge complète, l’autonomie de départ est d’environ 625 km.
Laboratoire sur roues, la 0 sera produite à 946 exemplaires, avec un prix XXL : 250 000 €. Pour son deuxième modèle, Lightyear vise nettement plus bas : 30 000 €. Alors qu’on ne sait rien de plus, la marque a déjà enregistré 10 000 réservations !
La question de la recharge photovoltaïque ne se pose pas en terme de km chargés par jour mais plutôt en moyenne annuelle. Il y a une douzaine d’années j’avais fait des projections pour équiper ma 106 électrique de panneaux. Le gain maximum était de 8 km/jour.
Il y a 8 ans, j’ai refait le calcul pour ma Volkswagen e-Up en prenant les performances de mes nouveaux panneaux Sunpower et le kilométrage était de 20 km/jour. Panneaux et véhicule avaient fortement progressé.
Le but était de vérifier les postulats de Sono Motors qui annonçait jusqu’à 35 km/jour pour une voiture de 4,35m. Et mes calculs confirment le potentiel. J’ai ensuite été les visiter à Munich et j’ai découvert que leur véhicule part du postulat qu’ils fabriquent des panneaux de carrosserie photovoltaïque à un coût inférieur à celui de panneaux traditionnels peints…
Ceci explique la pertinence du concept.
Mettre des cellules photovoltaïques utiles pour le prix d’une peinture « inutile ». 😉
La généralisation des toits en verre (photovoltaïque ou non) relève également d’une logique de coûts et process de fabrication. Des vitrages fins feuilletés permettent d’assurer une excellente rigidité structurelle et isolation phonique et thermique, de réduire les coûts et masses (ciel de toit réduit au minimum) ainsi que les temps de fabrication.
J’effectue 40 à 50 km par jour, une Sono Sion serait plus pertinente pour moi qu’une Light year qui reste un véhicule de niche mais à le mérite de frapper les esprits comme les Tesla Model S à leur sortie.
70km par jour une journée d’été sans nuage et la voiture toute la journée en plein soleil, jamais à l’ombre d’un arbre ou d’un bâtiment ou d’un parking souterrain… Aujourd’hui, source météo france, il est prévu 1/3 de ce maximum en énergie solaire arrivant au sol (soleil déjà sensiblement plus bas et présent déjà 3h de mois dans le ciel), soit seulement 23km. Je vous dis pas une journée nuageuse d’hiver, enfin si, je vous dis, un bon kilomètre, pas beaucoup plus