Une annonce concernant la prochaine génération de la Panda, qui sera disponible en électrique, met le feu aux poudres en Italie.
En 2024, Fiat renforcera son offre de citadines électriques avec un nouveau modèle à petit prix. Ce sera une nouvelle version de la Panda. Alors que l’actuelle est produite en Italie, à Pomigliano, la prochaine sera assemblée en Serbie.
L’information a été révélée ce week-end par le président serbe Aleksandar Vucic, à l’occasion d’une visite à Belgrade de la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Le groupe Stellantis l’a ensuite confirmée.
Ce qui fait beaucoup réagir en Italie. La délocalisation du modèle suscite la colère des syndicats. Le syndicat Fiom-Cgil estime que c’est “une décision inacceptable à laquelle nous nous opposerons par tous les moyens car on ne touche pas aux travailleurs de Pomigliano”.
À lire aussi Fiat Topolino électrique : voici son prix en FranceStellantis a toutefois rappelé que la future Panda électrique sera une suite indirecte à l’actuelle génération. Cette dernière va en effet rester en vente. Sa production à Pomigliano a même déjà été confirmée jusqu’à 2026. Avec elle, Fiat veut conserver une offre d’entrée de gamme thermique au prix le plus bas possible. Et le constructeur surveille de près ce qui est prévu avec la norme Euro 7 pour voir si le véhicule peut tenir encore plus longtemps, jusqu’à la bascule vers le tout électrique.
Un autre syndicat, le Fim Cisl, a réclamé “toutes les garanties nécessaires pour maintenir les niveaux actuels de production et d’emploi” à Pomigliano. “Il devient urgent et essentiel de savoir quel modèle de voiture remplacera l’actuelle Panda”. L’inquiétude est renforcée par le fait que Fiat a déjà choisi la Pologne pour produire la 600e, son nouveau SUV urbain.
La future Panda électrique partagera ses dessous techniques avec la nouvelle Citroën ë-C3. Cette dernière va commencer chez nous à 23.300 € avec 320 km d’autonomie. La Panda pourrait être encore moins onéreuse.
Ah bah on veut tous une baisse des prix sur l’electrique malheureusement y’a pas de secret. On peut esperer qu’une fois la technologie aboutie et generalisée des usines pourront s’installer dans les pays d’Europe occidentale mais connaissant les objectifs financiers de ces grands groupes….y’a pas photo sur ce qu’ils vont faire. De toute façon quand vous voyez que toutes les marques se regroupent sous un seul et meme groupe comme Stellantis qui a pris Peugeot, Citroen, Opel, Fiat ou Volkswagen qui a repris Seat et Cupra….si ça grossit comme ça ces marques passent forcement sous le controle d’entreprises ultra capitalistes qui appliquent une politique de rentabilité à outrance. Pour le coup les consommateurs y peuvent pas grand chose si les « petites » marques automobiles sont rachetées par les grandes. C’est un peu le drame de notre epoque mais en meme temps tous les gens vont consommer dans de grands groupes et la clientele s’orientant vers des commerces independants est de plus en plus rare aussi. Donc forcement on en arrive là.
Le prototype de Panda était prometteur, avec ces modules batterie que l’on pouvait ajouter au gré des besoin, hélas la rentabilité à court terme de Tavares n’est pas compatible avec l’innovation, ça confirme que la 500E était bien la dernière Fiat, à l’image de la 600 les prochaine seront des PSA “style Fiat” et plus tard des LEAP “style Fiat”
Il est étonnant que tout le monde en Italie semble se réveiller aujourd’hui alors que j’ai relayé cette information il y a plusieurs mois dans les commentaires en répondant à un poste sur le sujet, ce qui signifie que c’était déjà public.
C’est un véritable cirque! Aucune colère du peuple italien pour la Fiat 500 thermique fabriquée en Pologne et ce depuis Fiat Chrysler…
Finalement ne peut-on pas dire qu’ils sont égoïstes? Sincèrement je n’ai jamais entendu de plaintes pour la Fiat 500 fabriquée en Pologne par contre sa variante électrique est faite à Turin et il y a des rappels dans la voiture!
Quand on veut s’attaquer à un problème il faut s’attaquer au problème entier et non partiel.
Ah, toute la beauté de cette mondialisation effrénée…. Et tous ces côtes délétères !!!!
Mais bizarrement, ça n’est jamais au détriment de tous ces grands patrons et leurs sous-fifres directs, qui eux, qq soit la situation, continuent à se remplir les poches !!!!
Je serai quand même curieux de savoir quelle est exactement la différence de coût de revient industriel (le CRI), entre une production en Europe de l’est vs en Italie !!!
Parce que si ça se trouve, il n’y a pas tant de différence que ça. Mais au lieu de faire une marge de 15%, ils ne feraient qu’une marge de 8% !!!! Et est ce que ce serait si grave que ça !!!
Car si la voiture plaît et est bien née, les volumes compenseraient la marge…..
Oups, je me réveille, j’ai fait un rêve pendant que l’Italie fait un cauchemar….. Des emplois sacrifiés sur l’autel de la rentabilité à tout prix, coûte que coûte…. Ce sont encore une fois ces put…. d’actionnaires et ces grands patrons qui vont en profiter, se gaver….
Bienvenu dans le monde de Tavares!
On peut comprendre ces réactions, la Panda est un symbole mais il faut aussi se rappeler que la Fiat 500 a fait le mouvement inverse en devenant 500e : de Pologne à Italie. Là, Fiat a besoin de charger son usine serbe qui est à l’arrêt complet depuis la fin de la Fiat 500L. Il me semble qu’il y a d’autres véhicules Stellantis, plutôt haut de gamme, prévus en Italie, pas forcément Fiat mais c’est la logique de groupe.
A la limite, le plus inquiétant est la politique Stellantis de marges délirantes au détriment des volumes, qui finira par impacter les usines, mais les Panda et ë-C3 vont enfin dans le bon sens.
Stellantis va donc produire tout ses petits VE urbains du segment A/B en Europe de l’Est.
Il va falloir certainement prendre conscience qu’avec la potentielle obligation du tout électrique, la production de voitures va baisser. Les gens renouvelleront probablement moins souvent leur voiture avec les électriques qu’avec les thermiques. Les différentes usines vont fatalement produire moins, voir certaines fermer complètement. Ce ne sera pas la faute des constructeurs mais de l’Europe et de l’ONU