Après un mois de juin record pour l’année, les immatriculations de voitures électriques se rétractent en juillet et tombent sous la barre des 8 000 unités écoulées. 

Sur un marché automobile toujours marqué par les conséquences de la crise sanitaire, selon PFA Auto, qui a récemment absorbé le CCFA, les ventes globales de voitures neuves ont reculé de plus de 30 % par rapport à la période précovid (juillet 2019).

Dans ce contexte et au lendemain de la baisse du bonus, l’électrique ne fait pas d’étincelles. Après un mois de juin à plus de 20 000 unités écoulées, la voiture électrique recule à 7 576 immatriculations en juillet, période durant laquelle elle représente 6,55 % des ventes de voitures neuves.

Un résultat qui s’explique par la morosité du marché automobile, mais aussi par les performances des best-sellers du marché. Après avoir réalisé une performance historique en écoulant plus de 5 000 exemplaires de la Model 3 en juin, Tesla se contente de 43 immatriculations en juillet. Même constat chez Renault où les immatriculations de ZOE passent de 3 349 à 1 148 exemplaires d’un mois sur l’autre.

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Une part de marché record pour l’hybride rechargeable

Avec 10 834 immatriculations, l’hybride rechargeable repasse devant le 100 % électrique en juillet.

Sans parvenir à dépasser les volumes réalisés en juin, le segment s’accapare une part de marché historique. En juillet, près d’une voiture neuve sur dix immatriculée en France était hybride rechargeable (précisément 9,36 %).

Le thermique toujours majoritaire

En intégrant les hybrides non rechargeables, les véhicules thermiques représentent 80 % du marché français. Devenus majoritaires suite au dieselgate, les véhicules essence représentent 41 % du marché. Arrivent ensuite le diesel et l’hybride avec respectivement 21 et 19 % de parts de marché.