Nouveau design, nouvel intérieur, nouvelle plateforme, nouvelles motorisations, nouvelles fonctionnalités. Le Lexus RX fait peau neuve, et compte bien surfer sur le succès de ses aînés. Direction Bruxelles, à la découverte du nouveau SUV premium Lexus RX 450h+ hybride rechargeable signé Lexus.
Avec plus de 3,5 millions d’exemplaires vendus depuis 1998, le Lexus RX est le best-seller incontesté de la marque. Le SUV premium est de retour aujourd’hui avec une 5e génération mise à jour, plus moderne que jamais. Parmi les trois modèles proposés, focus sur le cœur de gamme : le Lexus RX 450h+ hybride rechargeable.
Le Lexus RX 450h+ côté look : élégant dynamisme
Après le RZ 450e 100 % électrique, place au renouvellement hybride rechargeable. Le Lexus RX 450h+ reprend sans surprise les codes stylistiques des dernières productions de la marque. Le SUV affiche un design dynamique et raffiné, résultat de l’approche premium si chère au constructeur. Un design porté par des volumes généreux, mais aussi et surtout son profil élégant et un brin sportif. Fidèle à l’architecture historique du RX depuis 1998, le RX 450h+ prolonge la lignée du toit flottant à l’arrière. Un « floating roof » caractérisé par sa longue custode/pilier arrière noir, qui s’en va rejoindre le hayon. La calandre, plus basse, laisse place à davantage de surface de carrosserie au-dessus du logo. Fini le sablier, Lexus affirme subtilement sa volonté d’aller vers le tout électrique et ses calandres pleines. La forme fuselée de l’avant se prolonge vers une ceinture de caisse haute, jusqu’au coffre à l’arrière.
Ce dernier accueille une signature lumineuse qui traverse le hayon de bout en bout, en phase avec la tendance actuelle. Ses dimensions : 4,89 m de long, 1,92 m de large (+25 mm) et 1,71 m (-10 mm) de haut. Le léger abaissement du toit participe à l’allure de coupé, doublé de jantes de 21 pouces pour le côté sportif. Enfin, le pionnier du SUV de luxe voit son empattement s’allonger de 60 mm, pour s’établir à 2,85 m. Pour le reste, nous retrouvons quelques détails vus sur le RZ tels que les poignées, rétroviseurs, et feux plus affûtés. Le pack F Sport apporte sa petite touche de dynamisme, avec ses boucliers, calandre, et jupes latérales spécifiques. En revanche, celui-ci est exclusif au Lexus RX 500h, modèle le plus performant de la gamme. Dans l’ensemble, le Lexus RX 450h+ hybride rechargeable se modernise, sans non plus prendre trop de risques.
À l’intérieur : cocon premium
À bord, le cockpit « Tazuna » (rênes de cheval en japonais) du Lexus RX 450h+ met l’accent sur le conducteur. Comprenez par-là qu’il vise à offrir un contrôle plus direct et intuitif grâce à des instruments savamment réunis. En plus concret encore, l’agencement se veut ergonomique en évitant les distractions. Ceci grâce à un compteur à cadran unique, des jauges centralisées, et un intérieur relativement minimaliste. L’écran tactile central de 14 pouces réunit l’ensemble des fonctionnalités en un minimum de gestes, sur une interface HD prometteuse. Mention spéciale à l’intégration des molettes physiques pour le contrôle de la température, très réussie et appréciable. Le RX fait appel à plusieurs matériaux, dont du bois (inserts), du cuir végétal (sellerie), et du tissu (panneaux intérieurs). Si les sièges s’annoncent confortables et suffisamment enveloppants, on se sent tout de même un poil « oppressés » par la grande console centrale.
Celle-ci, plutôt large, impose une limite à notre jambe droite assez rapidement. Le confort est tout de même prometteur, notamment grâce au coussin électrique de maintien pour les cuisses. Les passagers arrière seront eux aussi très bien installés, grâce au plancher plat et aux trois vraies places. On notera tout de même que les plus de 1,85 m risquent d’être gênés par la garde au toit. Cela a notamment été le cas de l’un de nos confrères sur place, qui touchait le ciel de toit. Réglages électriques à gogo, toit panoramique, sièges rabattables 40/20/40 : les aspects pratiques sont au rendez-vous. À l’arrière, le seuil de coffre du Lexus RX 450h+ baisse de 30 mm pour un chargement plus facile. Le nouveau design du hayon permet quant à lui de gagner 50 mm de profondeur, idéal pour les objets longs.
Lexus 450h+ hybride rechargeable : « Lexus Driving Signature »
Le Lexus RX 450h+ hybride rechargeable repose sur une version optimisée de la plateforme GA-K du NX. Empattement plus long, rigidité accrue, et centre de gravité plus bas annoncent un confort de conduite maximisé. Conserver l’expérience de conduite « Signature » du constructeur en est l’objectif. Côté performances, notre 450h+ représente le cœur de gamme. Au programme : 4 cylindres 2.5 l, deux moteurs électriques (avant et arrière), et une batterie lithium-ion de 18,1 kWh. Tout ce beau monde développe une puissance cumulée de 225 kW (306 ch) et 572 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est donné à 7 secondes, et la conso mixte annoncée à 1,2 l/100 km. Le RX 450h+ se présente comme le véhicule de transition idéal vers le tout électrique, sans trop brusquer les habitués de la marque non plus. L’efficience est donc au cœur des préoccupations, entre consommation contenue et émissions de CO2 inférieures à 26 g/km.
La batterie promet 65 km d’autonomie tout électrique, et une vitesse de 135 km/h. Lorsque la batterie est déchargée, le RX se transforme en hybride autorechargeable classique. Reste à vérifier tout cela au volant ! Deux autres motorisations sont au rendez-vous : 350h et 500h. La première (245 ch/335 Nm) ne sera pas disponible en France. Il faudra donc choisir entre l’efficience du 450h+, et les performances du 500h. Ce dernier inaugure la toute première motorisation hybride turbocompressée de Lexus, avec transmission intégrale Direct4. Les chiffres clés : 273 kW, 371 ch, 645 Nm, 0 à 100 en 5,9 secondes. Avec des émissions de CO2 à 189 g/km et une console à 8,5 l/100 km, le SUV hautes performances s’adresse aux conducteurs en recherche… de performances. Enfin, à défaut de prix définitifs, Lexus annonce une estimation allant de 88 900 à 98 900 € pour le Lexus RX 450h+.
« Avec des émissions de CO2 à 189 g/km et une console à 8,5 l/100 km… »
Je ne comprends pas l’intérêt de ce type de motorisation. Pourquoi ne pas utiliser un moteur thermique plus petit qui ferait juste office de prolongateur d’autonomie et une batterie plus grosse?
Je pense que les consommations de carburant serait plus faibles ainsi que les consommations électriques.
J’ai toujours bien apprécié cette caisse