Le gouvernement attribue des aides à l’achat d’une voiture électrique, l’autonomie devient confortable, les bornes sont toujours plus nombreuses, l’offre se diversifie avec des modèles plus salivants, les conseillers commerciaux sont mieux formés pour les placer, etc. Pourtant, le marché des voitures électriques se montre bien timide ces derniers mois. Une question de prudence de la part des automobilistes français ? Billet.
Zoé, Leaf, Model 3
Depuis des mois, on imagine que ce sont les futurs modèles, annoncés par quelques constructeurs engagés, qui ralentissent le développement du marché branché tant qu’ils ne sont pas disponibles. On attendait une Zoé avec une meilleure autonomie et une présentation intérieure et extérieure plus pimpante : elle est là ! On souhaitait une Nissan Leaf avec un rayon d’action plus en adéquation avec ses qualités de routière et une carrosserie moins déroutante : elle vient d’arriver ! Le rêve américain d’une Tesla plus abordable a enflammé le Web pendant des mois et continue à l’animer : là, en revanche, pour elle, il faudra encore attendre un peu. Serait-ce cette Model 3 qui, à elle, seule bloquerait dans l’Hexagone les ventes de voitures particulières électriques ?
En retrait en janvier et février
Par rapport aux mêmes mois en 2017, janvier et février 2018 ont connu une chute respective des nouvelles immatriculations de 40 et 12,5%, alors que le marché global des voitures particulières, toutes énergies d’alimentation confondues, a enregistré de belles progressions : 2,5 et 4,3%. Si les Français misaient massivement sur la prudence concernant leurs voitures individuelles, les ventes de véhicules neufs seraient catastrophiques, dans l’attente d’une direction plus évidente à prendre. Alors que les pouvoirs publics vont dans le sens de nouvelles interdictions de circulation pour les engins thermiques, les automobilistes continuent à les acheter. Certes, la part du diesel s’effondre. Mais acheter un véhicule thermique aujourd’hui, sauf à le faire fonctionner avec un carburant plus vertueux comme le GNV, par exemple, c’est prendre le risque important de rencontrer des difficultés à le revendre et peut-être devoir le brader. C’est d’abord là que la prudence devrait s’exercer !
Report vers les hybrides rechargeables ?
On pourrait se dire qu’il y a un report massif vers les voitures particulières hybrides rechargeables lorsque l’on prend connaissance des pourcentages de croissance par rapport à 2017 : environ + 140% pour janvier, comme pour février. Mais l’on reste sur des petits volumes, de l’ordre de 1.000 unités par mois. Face aux véhicules électriques, ces chiffres sont loin d’être ridicules. Ce sont environ 1.300 et 2.000 VE qui ont été enregistrés en préfecture en janvier et février derniers. L’écart entre les 2 technologies de chaînes de propulsion, en termes d’acquisitions, tend à se réduire rapidement. Mais au regard des ventes de toutes les voitures particulières, les électriques et les hybrides rechargeables, même en unités cumulées, ne représentent pas à ce jour une menace pour les motorisations thermiques.
Etude Harris Interactive
Du 20 au 22 février 2018, Harris Interactive a réalisé une enquête pour Txfy, une plateforme VTC venue d’Estonie et débarquée à Paris à l’automne dernier. Menée auprès d’un échantillon déclaré représentatif par l’institut et intitulée « Les Français et l’impact environnemental de leurs déplacements », l’étude laisse pourtant entendre que les Français ont une opinion particulièrement positive des véhicules électriques. Quand 89% des sondés placent la voiture particulière comme ayant un impact important sur l’environnement, – plus que l’avion (87%) -, ils sont 85% à estimer que les modèles électriques sont de nature à réduire cette incidence. Négatives les autres appréciations sur les VE ? Non, pas du tout, et même au contraire : 88% les jugent « Modernes », 82% pensent qu’elles sont « Agréables à conduire », et 79% les associent au mot « Propre ». Les trois quarts des sondés s’attendent même à ce que les voitures électriques et hybrides composent la part principale du parc français en circulation dans 10 ans.
Hybride simple, hybride rechargeable, électrique
Dans l’esprit de nombre d’automobilistes, l’évolution du marché des voitures particulières n’est pas forcément très claire. Ni les distinctions qui existent entre les genres. Pour beaucoup, une voiture hybride est une hybride avant tout, qu’elle soit ou non rechargeable ! De fait, les hybrides simples endossent souvent les vertus des modèles rechargeables. Et ces derniers bénéficient de l’image de voitures électriques parce qu’elles se branchent sur une prise ou une borne pour en recharger les batteries de traction.
Alors que les voitures hybrides non rechargeables ne sont pas soutenues par des aides gouvernementales à l’achat, leur présence dans les ventes de nouvelles VP est importante. Leur marché joue désormais avec la barre symbolique des 10.000 unités enregistrées par mois en préfectures. L’an dernier, environ 70.000 de ces engins ont été immatriculés dans l’Hexagone pour la première fois. A comparer avec les presque 26.000 voitures particulières électriques, et les plus de 10.000 hybrides rechargeables vendus en 2017, ce n’est pas vraiment représentatif d’un genre pour lequel les automobilistes se seraient convertis ! Alors même que la palette des hybrides simples se diversifie toujours davantage et que la Toyota Prius qui les symbolise est arrivée chez nous au début des années 2000. Mais attention, la progression affiche un pourcentage à 2 chiffres avant la virgule !
Mouvance et communication
Il en est de la mobilité durable comme de l’évolution des énergies. Au sujet de ces dernières, lors de l’inauguration de la première station GNV-bioGNV à Vannes (56) de Morbihan énergies, Jean Gaubert, médiateur de l’énergie, faisait remarquer : « Pendant 50 ans, les systèmes énergétiques n’ont pratiquement pas changé : on se contentait d’ajouter des tuyaux ou des bouts de câbles. Mais depuis quelques années, c’est quasiment tous les jours que les choses changent. Les certitudes qu’on avait il y a 2 mois sont déjà bousculées ».
Alors que les officiels, journalistes et autres invités à l’événement entendaient la volonté du syndicat de l’énergie du Morbihan d’accompagner la mobilité hydrogène après avoir développé sur le territoire un maillage en bornes de recharge et lancé un réseau d’avitaillement au GNV, le même Jean Gaubert, soulignait : « Nous devons informer les consommateurs sur l’état du marché de l’énergie ». Cette ébullition du côté des énergies, on la retrouve aussi dans la mobilité durable où les certitudes qui ne datent que de quelques mois peuvent se retrouver rapidement bouleversées. De quoi déstabiliser les Français qui sont soumis à des informations discordantes dues, pour certaines, à des sources pas encore mises à jour.
Entre urgence et prudence
Les enjeux environnementaux et de santé publique imposent d’agir et de changer nos habitudes rapidement. Le dérèglement climatique, – on le sait désormais -, ne pourra être contenu sous les 2° C d’augmentation globale des températures. Et les particules causent des dizaines de milliers de décès prématurés. Autant de raisons de modifier les comportements sans perdre de temps. Seulement voilà : vers quelle technologie se diriger ? Une solution qui devra en outre être pérenne, c’est-à-dire qui ne sera pas dans quelques années quasi unanimement condamnée pour son impact sur la santé publique et l’environnement. Les choix d’investissements en véhicules que peuvent faire les collectivités et les entreprises rentables ne pèsent pas aussi lourd que l’achat d’une voiture individuelle sur le budget de nombre de ménages. Acheter une VP, pour beaucoup, peut peser sur une famille pendant 5 ans et bien plus. Sauf urgence, pas question de se lancer dans l’inconnu ! En cela, une hybride simple représente la sécurité. La technologie est éprouvée depuis plus de 15 ans en France. L’hybride rechargeable se positionne comme une prudente progression vers la motorisation entièrement électrique.
Nouvelles générations
Par ailleurs, les nouvelles générations de jeunes adultes se sont pas mal détachées de l’automobile. Elle ne représente plus vraiment un signe distinctif statutaire pour beaucoup d’entre eux. Il y a les appareils nomades, désormais, pour cela. La vie citadine invite davantage à posséder des engins de mobilité douce pour les trajets à courtes distances, en pensant parfois à la multimodalité pour les déplacements. Le souci de l’impact sur l’environnement est plus accentué chez ces jeunes adultes, comme l’a remis en évidence l’enquête d’Harris Interactive pour Txfy.
Bouleversements dans l’énergie, effervescence dans les technologies, incertitudes quant à leurs véritables vertus sur le terrain… : Vraiment pas de quoi donner l’envie de s’endetter pour 5 ou 10 ans ! Ce raisonnement, beaucoup d’automobilistes le tiennent, véritablement déroutés. Qui, finalement, peut leur indiquer le bon choix à faire pour leurs déplacements qui ne peuvent être réalisés à pieds, à vélo, avec un engin de mobilité douce, par les transports en commun, ou en utilisant les nouveaux services de mobilité !?
On fait semblant d’oublier l’enorme problème de la charge electrique
– Il y a ceux qui n’ont pas de prise disponible vu qu’ils habitent en appartement sans parking equipé. Ca représente une population importante
– Il y a l’accès à des bornes de charges tres rapides avec un réseau encore inexistant hors Tesla . Hors passionné personne n’ira acheter une berline, un SUV , … hors citadine sans réseau ou dispositif d’ajout temporaire de batteries ou rex , il y aura pas de decollage des ventes
Les seuls marchés viables actuellement en pure électrique , c’est le marché de la seconde voiture citadine et la voiture de luxe avec les Tesla
Les véhicules électriques sont parmi les plus polluants de toute la production automobile mondiale, ne vous en déplaise. Très inquiétant pour les générations à venir, si toutefois leur généralisation annoncée dépasse le stade du souhait gouvernemental de relancer l’industrie nucléaire, la seule qu’il nous reste… Il ne suffit pas en effet de la brancher dans une prise de courant pour qu’une auto soit déclarée « propre »! Quid des batteries, fabriquées à partir de métaux lourds (cobalt, lithium etc..) que des gosses exploités en Afrique extraient à la main, quid de leurs recyclages qui pourrissent les sols, de leur durée de vie limité à quelques années si elles sont rechargées quotidiennement, et surtout, surtout, quid de l’énergie électrique dont il faut les remplir avant de pouvoir les utiliser et dont le prix augmentera dès que suffisamment de « clients » se seront fait piéger ?! En France, ces autos électriques sont des autos Nucléaires, tout simplement. Cette Industrie mortifère génératrice de déchets dangereux dont on fera cadeau à nos gosses. Voilà pourquoi ce miroir aux alouettes ne piège que les Français mal informés.
Entre les toutes dernières avancées sur la batterie lithium-air, et celles de durabilité augmentée des batteries Tesla (en utilisation intensive…), il semble qu’il n’y ait plus à s’inquiéter sur la validité de la voiture électrique pour les années à venir :
– https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/batteries-lithium-43384/
Pourquoi je repousse l’achat d’un VE et je change pas ma vieille diesel: j’ai besoin de faire 40 km A/R , en majorité en ville, pour le travail 4 fois / sem. Un vélo électrique débridé avec moteur Bosh Performance fait parfaitement l’affaire pour 2500 €. Le vélo élec me permet aussi de réduire l’usage de ma diesel suzuki (250 000 km) qui a 15 ans et donc de repousser l’achat d’une neuve = économie du prêt et assurance voiture neuve. Tous comptes fais le vélo élec se révèle être une importante source d’économies, sans compter le plaisir du vélo facile, d’éviter les embouteillage, faire un peu de sport, ne pas rester stupidement inactif dans une boite en ferraille. Sur 12 mois je vais arriver à 5 000 km en vélo et 3 000 km en voiture..
« Alors que les voitures hybrides non rechargeables ne sont pas soutenues par des aides gouvernementales à l’achat, »
Donc la nouvelle loi est pour VAG et son hybride low cost + rechargeable.. Versus le full hybride de Toy..
donc on est reparti dans une norme EU qui ne veut rien dire a part etre en ligne avec ce que sait faire VAG.
Dommage, apres le dieselgate, l’histoire se repete.
a 35k€ la zoé batterie comprise ( enfin 29000 ave cle bonus ) , a mettre face a une clio ‘a partir de’ 9000euros (vu ce jour sur la page renault.fr ) , pas besoin d’épiloguer ….
Ce sont les ventes de ZOE qui font la pluie et le beau temps des ventes de VE en France.
En janvier et février 2017, on était en plein boum de la sortie de la ZOE 2017 et son autonomie doublée.
Les ventes de janvier et février 2017 ont donc été exceptionnelle, mais il faut plus regarder les ventes annuelles qui progressent.
Les perspectives de développement sont importantes pour 2020 à 2022; nul doute que les ventes de VE vont s’accroitre dans les 5 ans.
@ Philippe
tu vois les immatriculations actuelles et tu t’inquiètes, tu n’as encore rien vu prépare toi à écrire un autre article au ton autrement plus alarmiste.
Dans un pays où l’achat d’une automobile est un exercice de chasse à la prime et à la remise il fallait bien que cela arrive : l’Etat a cassé le marché avec la baisse du « superbonus » et la prime de conversion. On se rue sur les essences à bas prix. Et nos constructeurs n’ont soit rien vu venir soit sont bien contents de cette situation…
Après tout cela n’a rien d’original le Danemark a montré la voie…
Je redis ici ce que j’ai écrit sous un autre article 2018 sera une année de baisse du volume d’immatriculations des VE, une première en France. Et la presse généraliste va s’en donner à cœur joie…
Et tant mieux si je me trompe.
On en reparle dans 4 mois…
J’évite autant que possible les chaînes TV « à pub », mais je dois les subir de temps en temps… par ex avant un film que l’on me fait attendre. De longues minutes au total où les autos ont une grande place! Y compris, parfois, hybrides. Mais je n’ai PAS encore vu une seule pub pour une voiture électrique! Et vous?
Le problème de ces voitures, c’est le temps de charge sur les longues distances. Attendre deux heures tous les 200 Km, ça va une fois, deux fois mais à la troisième, je craque.
Il y a aussi qu’en France on achète surtout français, et que du côté des constructeurs français, l’offre en VE et hybrides est plutôt maigre… Par ailleurs en France, la voiture n’est pas un signe de prestige social comme dans d’autres pays (Allemagne, Belgique, etc) et du coup le Français investit moins d’argent dans l’achat d’une voiture (donc préfère des voitures bon marché, ce que ne sont pas trop les VE et hybrides), y’a cas voir la quantité de Logan en circulation…
Toutes les électriques connaissent un ralentissement en ce début d’année, pour plusieurs raisons :
– Leur coût rédhibitoire aujourd’hui, avec le handicap de la baisse des aides de l’état et le rapport investissement/prestations trop onéreux. La concurrence devrait faire chuter les prix drastiquement dans les années à venir, car une Zoé à 32 000€ …
– Les promesses des véhicules à venir en fin d’année et dans les deux ans qui viennent (Tesla Model 3 fin 2018, une berline avec recharge rapide 100kW type Audi A4/BMW série 3, avec 350Kms d’autonomie réels – 250Kms sur autoroute – pour env. 38 000€ ; Hyundai Kona, fin 2018/début 2019, petit SUV urbain avec recharge rapide 50kW et plus type Captur, avec presque 400Kms d’autonomie réelle – 270Kms sur autoroute – pour environ 35 000€ et les VW/Seat/Skoda, Mercedes, BMW, Audi …. de 2020 à 2022), potentiellement plus intéressants en termes de perfs et financièrement
– La perspective d’un basculement de technologie des batteries du Li-Ion vers le graphène, qui apportera une solution à la capacité d’électricité embarquée, au poids des batteries et à la recharge rapide … mais pas avant 2025 à mon avis (les premières sortent en process industriel dans les mois qui viennent pour les téléphones – recharge en 7sec annoncée pour 3500Wh – ce qui fait moins de 5′ pour 100kWh !!!). Même si le fantasme du « syndrome du parpaing » est une vue de l’esprit avec les batteries Li-Ion actuelles garanties 8 ans – 160 000Kms. Les batteries sont en effet garanties 1000 cycles minimum, ce qui porte leur autonomie cumulée à 230 000 Kms pour une Zoé 40, à 400 000Kms pour la future Kona ou la Ampera-e, ou à 450 000Kms pour la Model 3 Long Range. Je vous laisse calculer en termes d’années ce que cela représente avant que vos batteries n’aient plus que 75 ou 80% de leur capacité initiale (limite posée par la garantie dans la période des 8 ans).
Aujourd’hui pourtant, tous les possesseurs de VE en sont ravis pour peu qu’ils aient bien ciblés leurs besoins réels et aient acquis un VE correspondant à leur utilisation. Leur seul réserve est liée au peu d’offres et de concurrence qui existe.
D’où une explosion inéluctable de la demande dès que le marché s’étoffera (pour peu que la réglementation impose des bornes de recharges pour les logements collectifs) … et ce dès 2019/2020.
Hello à tous !!
Moi que je trouve ce qui freine pour la Zoé, c’est la fameuse location de batterie, je trouve cela aberrant, à la limite de l’escroquerie. Ont paye une voiture, ont là. Cette location de batterie est ni plus ni moins un crédit à vie, une aberration. Je préfère payer une voiture électrique un peu plus cher et pas avoir de la location de batterie à payer. Et dans ce cas, la marque prendrait à sa charge, la garantie à vie de sa batterie.
Ce qui pour mois et peut être beaucoup d’autre, est le prix rédhibitoire du VE (retraité je ne puis mettre plus de 15 à 18 000€ dans l’achat d’une voiture), et si il est vrai que les autonomies et l’implantation des bornes de recharge évolue dans le bon sens, il reste à régler le moyen de paiement de la recharge et un seul système et valable partout en France, Europe et dans le monde c’est la carte bancaire.
Les aides ont baissés et les ventes baissent. CQFD ?
J’achète et utilise un véhicule pour son usage, pas avec un notion de prix de revente. (tous mes véhicules finisse à la casse lorsqu’ils sont hors d’usage)
Au fil des années, j’adapte mes moyens au déplacements que j’effectue.
A ce jour, le VE roule plus que le VT et je ne regrette pas. Dans quelques années, le second véhicule n’aura plus d’utilité.
NB : J’aurai pu avoir un véhicule avec 40Kwh, mais celui avec 30 Kwh est suffisant.
NB : Vers fin 2020, je changerais peut-être pour un VE avec 60 Kwh
hybride rechargeable : piège à cons et relayés de plus en plus en ce moment non seulement sur AP mais aussi par les grands constructeurs. Ce serait risible si ce n’était pas une menace pour le VE;
Il faudrait aussi supprimer rapidement le cycle NEDC ! Beaucoup s’ interessent aux VE en voyant une pub annonçant 400kms et dechantent quand ils comprennent que c’est à 200 kms en réalité et sans trop forcer sur l’accélérateur !
Pire, maintenant que c’est entré dans les esprits, la règle de diviser par 2 restera pour le public non averti quand les pubs annonceront l’autonomie en cycle WLTP…
Plus le temps passe plus cette confusion va toucher de monde, et plus ça freinera le marché.
bonjour à tous; je suis un passionné des nouvelles technologies, et un « écolo » en herbe. même si je suis abonné à votre publication, il faut arrêter de dire qu’un VE n’a aucun impact sur l’environnement! un VE comme tous les véhicules aura pollué avant même son premier tour de roue de par sa construction,( l’ empreinte carbone du à sa production est effacé si je puis dire après minimum 60 000km parcouru) vous me direz que pour les autres véhicules c’est pareil mais qu’ils continuent à polluer et je serai d’accord avec vous; il appauvri les minerais rares (pour les batteries) je dirai une chance qu’il ne s’en vend pas beaucoup; et malgré l’effort de l’éolien (qui représente à peine 9% de la production des bornes de recharges) le reste c’est nucléaire voir charbon! sans compter le devenir des batteries en fin de vie et le coup de traitement! oui les VE sont trop chers ! mettez une Tesla S ou X à 25 000€ et vous verrez que tout le monde sera écolo. .je pense que comme moi vous avez tous un tel portable! si vous vous rappelez, au début, chaque marque avait son chargeur ce qui était contraignant ! maintenant c’est normalisé ou presque! je me suis dit pour les VE il n’y aura qu’un système; et bien non ! ne croyez-vous pas que c’est aussi cela qui déroute un futur acheteur de VE. pour la révision de mon kia diesel qui pollue à plein mais moins qu’une essence (dernières normes) le garage sur ma demande m’a prêté une soul EV. c’était trop top, mais à 36 000€ …
Bonne soirée à tous
alain
Quand j’en parle autour de moi au travail, le seuil psychologique semble être de 300km d’autonomie toute condition incluse (hivers + autoroute à 120 km/h) et ne pas devoir lacher un billet de 80 ou 100K euros au passage.
En gros, les voitures qu’on aura d’ici à 2022 / 2025. Ce qui est logique. Ici, nous sommes tous des early adopters. On paie au prix fort un produit juste né pour une révolution industrielle à venir. Les futurs acheteurs, dans une petite dizaine d’années, ne comprendront même pas qu’on ait pu acheter aussi cher nos VE avec une autonomie aussi réduite, une recharge aussi lente, et sans auto-pilotage inclus.
Tout vient à point à qu sait attendre…
Ce qui est surtout dramatique c est que les lobbies, officiel ou les electoseptiques arrivent encore à gagner des batailles dans l’opinion de l’acheteur lambda.
Les petites phrases assassines de certains media renforcent aussi ce climat et ne fait pas bouger le statut quo ou presque.
Être favorable à une technologie ou à un acte ne signifie pas que la personne interrogée y adhérera ou passera à l’acte. J’en veux pour exemple que 97 % des Français sont favorables au Don du Sang mais seulement 4 % le donnent. Édifiant, non ? En en parlant autour de moi, je comprends qui y a encore un manque énorme d’information sur les VEs, autonomie, temps de charge, compatibilité des bornes et des normes… Je fais partie des personnes convaincues de l’avantage des VEs mais je le veux en véhicule principal, donc 450 à 500 km réels. Aujourd’hui, c’est un vrai luxe, si j’en avais les moyens, ça serait déjà fait. J’attends donc comme beaucoup, la Tesla Model 3 ou Y ou d’autres. D’ici 2 ou 3 ans, il y aura un véritable choix.
Les Français sont de plus en plus pauvres … et de moins en moins intelligents.
Le besoin est plus sur des voitures électriques Low Cost ou Cost Raisonnable que sur des voitures à 40 000 € !
Le marché qui existe actuelement pour la V.E. est un marché pour la deuxieme voiture économique des ménages et pour diminuer l’importance du budget automobile trop important des ménages .. Donc le prix maximum devrait etre inférieur aux prix des petites voitures, d’autant plus que l’état donne une prime de 6 OOO euros et qu’un moteurt electrique vaut maximum 100 Euros.etc… Tant que le secteur aotomobile voudra retirer un bénéfice anormal de la,V.E. il est nomal que les ventes soient faibles!!!!!!!!
» c’est prendre le risque important de rencontrer des difficultés à le revendre et peut-être devoir le brader »
Les faits démontrent le contraire. Il faudrait peut être remettre les pieds sur terre et arrêter de croire que les VE vont révolutionner le monde dans un futur proche…
Il faudra attendre encore au moins 15 ans, soit 2 générations dans l’industrie automobile…
Une zoe à 33 000 euros (batterie comprise/hors subvention) est totalement hors de prix.
Et cela est d’autant plus criant quand on voit la mauvaise qualité des matériaux utilisés à l’intérieur.
J’ai beaucoup d’espoir avec la 208 électrique qui au moins sera équivalente en terme de finition avec les versions thermiques.
Il faut avoir l’impression d’en avoir un peu pour son argent.
La charge rapide à 150kW est un must. Une batterie à 50kWh un minimum pour rassurer pour une citadine « polyvalente ».
A 26 000 euros hors bonus, ça serait déjà plus convaincant.
Avant de se jeter a corps perdu dans le tout électrique, il faut considérer l’ empreinte écologique TOTALE,sur la vie du produit(fab,énergie necessaire,fin de vie),matériaux fossiles utilisés, lithium,cobalt,iridium…etc et leurq dangers,toxicologie notamment
Et le traitement de tous les déchets nucleaires
aussi! Sinon on risque peut être pire que l amiante!
Sans parler des champs électriques générés
Curieux que le gaz issu de déchets ne soit pas utilisé, cela permettrait de gagner sur plusieurs tableaux !
Et si l’on arrêtait d étendre des mégapoles qui exacerbent tous les problemes,et les conso d énergie.
Accessoirement, toutes ces utilisations informatiques bouffent des énergies monstrueuses,donc génèrent pollution de tout poil..dont on ne parle quai pas.
La question de l’autonomie n’existerait pas si l’on résolvait le gros problème du réseau de bornes qui n’est pas homogène et totalement insuffisant sur le territoire, borne à charge rapide entre autre ! Sans compter l’interopérabilité qui ne fonctionne pas dans notre pays où chaque Syndicat d’énergie, charger de mettre en œuvre les bornes, veut sa part du gâteau car ce sont des politiques avant tout.
Le jour où l’on aura virer tous ces freins de bureaucrates et que l’on aura mis des payements par CB sans contact au moins sur les bornes rapides, on aura bien avancé !
Parking et Autoroutes gratuites pour les véhicules élèctriques…..simple
Pour sortir du marché de niche actuel avant 2040(interdiction de vendre des VT) , il faut que la VE soit économiquement intéressante ou que la législation aille beaucoup plus loin dans l’interdiction des véhicules qui fument dans les villes .
La voiture la plus vendu est la Clio à 16000 euros hors la Leaf qui est dans le type equivalent (ZOE c’est plutot la catégorie Twingo) est à 34000 euros soit 18000euros de plus mais embarque 7 ans de carburant soit 9000 euros , elle est donc 9000 euros plus cher que la Clio .
On doit pouvoir mettre aussi en avant les frais reduit d’entretien , si on ajoute les primes(6000) on arrive presque à un tarif compétitif mais pas complétement
Il va falloir ajouter le prix des locations eventuelles pour des trajets hors de l’autonomie de l’electrique
On y a presque quand meme mais il faut compter et avec toujours la blocage psychologique de l’autonomie reduite par rapport à l’essence (pourtant beaucoup ne font quasi jamais de trajets supérieurs à 250Km )
Encore un petit effort sur le prix , une législation plus répressive sur les thermiques et un réseau de recharge étoffé en ville (ou il y a un vrai problème d’accès à l’électricité) et tout devrait basculer
Franchement les billets comme ceux là sur AP c’est clairement du brassage d’air… Ce genre d’édito avec boule de crystal de l’electromobilien. Okay on est loin de ce qui se fesait en 2008 mais on est encore loin de l’offre d’infrastructure qu’on peut trouver en Scandinavie. Arrêtons 5 min de nous voiler la face, 2018 ne sera pas l’année du VE.
En parlant de la voiture électrique, à l’instant un gamin en vélo ne m’a pas entendu avec la i3 et m’a coupé la route sans regarder car pour lui il n’y avait pas de voiture car pas de bruit, heureusement que je suis jeune et réactif car un vieux l’aurait sans doute écrasé…
Pas trop prudent mais faut voir que :
– nombre de VE sont trop chers pour nombre de français
– les VE plus ou moins abordables ont soit une autonomie limitée/dépassée (Smart) ou avec un fil à la patte à coût exorbitant et recharge limitée (Zoé)
Tant qu’il n’y aura pas de VE abordable, batterie incluse, bonne puissance de recharge et autonomie, la majorité des français ne passera pas aux VE
Je suis partant pour une pure électrique, même avec seulement 200km d’autonomie réelle, mais elle devra coûter moins de 12000 euros batterie comprise.
Seule une révolution technologique côté batteries permettra cela…
la barre psychologique des « 500 bornes réelles à 130 pour le même prix » n’est pas franchie, tout simplement