Alors que se pose la question des incitations ou barrières pour inciter les consommateurs à acheter européen, les offres de voitures importées de Chine se multiplient. Et pas uniquement de la part des constructeurs chinois.
En deux ans, les constructeurs chinois arrivant en Europe se sont multipliés : MG, Nio, BYD, Xpeng, Hongqi, Chery, Seres, LeapMotor, Lynk&Co, Zeekr, Geely… Certains ont même largement profité de l’absence de la plupart des constructeurs historiques au salon de Paris pour y prendre une bonne partie de la couverture médiatique. Cet afflux a bien entendu soulevé quelques questions quant à l’opportunité de laisser totalement libre l’accès à notre marché. Le sujet est encore en cours de discussion. Et en attendant la réponse, d’autres modèles continuent à arriver sur nos routes.
Mais attention, il ne s’agit pas que de modèles de marques chinoises. Les Honda Jazz et Volvo S90 ont créé une jurisprudence et d’autres constructeurs ont suivi le même chemin : BMW (iX3), Renault (Dacia Spring, Mobilize Limo), Stellantis (DS 9, Citroën C5 X), Tesla (Model 3 et Model Y – jusqu’à l’ouverture de l’usine de Berlin), Smart (#1)…
C’est à présent au groupe Volkswagen de s’engager dans cette voie, et ce sera Cupra qui ouvrira le bal. Le SUV électrique Tavascan, dont la version de série sera présentée l’année prochaine, sera en effet produit en Chine. Sa production sera confiée à la coentreprise entre Volkswagen et JAC Motors. Il sera son premier modèle assemblé sur la plateforme MEB, dans une nouvelle usine dans la province d’Anhui. Par contre, le groupe Volkswagen n’a pas évoqué le lancement de la marque Cupra sur le marché chinois.
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Bonjour,
Le groupe VW toujours aussi indiscipliné: Quand on connait l’origine de ce groupe, la pression sur l’europe suite au dieselgate pour verdir son image, il continue à rattraper leurs erreurs compte tenu de la venue des constructeurs chinois, donc ils construisent en Chine. Quel est le bilan CO²? Encore de vives discussions à la CE pour faire un IRA européen (comme les US), mais les allemands vont défendre leurs industries automobiles. Le risque sont les emplois en France pour Renault et Stellantis et le non-choix des consommateurs d’acheter des véhicules électriques chinois. A vos réflexions…