À quelques jours du lancement du Tesla Cybertruck, un dirigeant de l’entreprise a révélé que seulement 10 exemplaires du pick-up électrique seraient livrés le jour de l’événement. Le constructeur n’a d’ailleurs toujours pas révélé le prix de son nouveau modèle.
Seulement 10 Tesla Cybertruck seront livrés le 30 novembre
À l’occasion d’une récente conférence organisée à Monterrey, au Mexique, Javier Verdura, directeur des produits chez Tesla, s’est exprimé sur le lancement du Cybertruck. Il a dit que « seulement 10 modèles seraient livrés le jour de l’événement ». Elon Musk avait promis que son pick-up électrique serait disponible à partir du 30 novembre, sans préciser pour combien de personnes.
À lire aussi Le designer de la DeLorean défend le Tesla Cybertruck !Les futurs clients risquent donc une nouvelle fois de devoir patienter. Après quatre années à attendre, ils ne sont sûrement plus à quelques semaines près. Il semblait évident que Tesla n’allait pas livrer l’ensemble de ses clients le 30 novembre, mais c’est tout de même un coup dur. Nombreux sont les fans à s’être accrochés à l’idée que le constructeur automobile pourrait rapidement livrer un grand nombre de Cybertruck.
De nombreux modèles ont été aperçus au sein de la Gigafactory du Texas au cours des derniers mois. D’autres sur les routes californiennes, ou encore dans le désert à Baja, dans la Péninsule de Basse-Californie, à l’Ouest du Mexique. En revanche, Elon Musk a récemment tempéré les attentes à l’égard du Cybertruck. Il a expliqué qu’il s’agissait « d’un excellent produit, mais que financièrement il faudra de longs mois pour qu’il soit rentable ».
Où est passé le pick-up électrique à 40 000 euros ?
En réalité, 18 mois seront nécessaires pour que les usines de Tesla soient en mesure de produire 5 000 unités par semaine. D’ici là, il y aura quand même 10 heureux propriétaires d’un Tesla Cybertruck dès le 30 novembre. Probablement des cadres de l’entreprise ou des personnes proches d’Elon Musk. Au passage, la marque n’a toujours pas communiqué le prix définitif de son pick-up électrique.
À lire aussi C’est quoi cette copie ratée du Tesla Cybertruck ?Il ne sera a priori pas proposé à partir de 40 000 euros comme promis initialement. Son homologation auprès de la NHTSA laisse penser que le modèle électrique ne sera produit qu’en deux variantes : une avec deux moteurs et l’autre avec trois moteurs. Aucun signe de la commercialisation d’une version avec un seul moteur. C’était pourtant le seul modèle qui aurait pu être affiché aux alentours des 40 000 euros.
je crois que beaucoup oublient qu’il s’agit d’un véhicule utilitaire… si vous voulez un SUV de luxe, il y a d’autres propositions…
ah oui au fait, le semi, c’est un camion, histoire que vous ne soyez pas surpris quand il arrivera en Europe 🙄
Une mauvaise nouvelle ? Laquelle, on ne sait plus ^^
Entre le poids trop lourd, la résistance douteuse de la carrosserie (par rapport à ce qui était annoncé), le prix, les retards fous de livraison ou encore les finitions dégueulasses ?
Petit soucis pour les futurs propriétaires français, la version la plus “légère” du Cybertruck dépasse les 3t5 et nécessite donc un permis C1 (3t5 à 7t5) a minimum.
Les “short sellers” de TSLA (Tesla sur le marché du NASDAQ) ont-ils trouvé un nouvel espoir de faire de la “plus value rapace”? Jusqu’à ce jours, tous ces vautours qui vampirisent(*) les capitaux d’entreprises ont payé très cher leurs positions à la vente sur TSLA. Certains furent ruinés.
(*) La méthode : Sur les marchés boursiers, on peut vendre des actions qu’on ne possède pas; toutefois, ces vendeurs (les short sellers”) ont l’obligation de racheter les actions plus tard. Ils ciblent une entreprise qu’ils estiment en difficulté. Souvent, comme les vautours, ils survolent leur proie en groupe (ils communiquent via les réseaux sociaux; il existe même des fonds de pension spécialisés dans le short selling). Ils font beaucoup de mauvaise publicité à propos de la bête blessée, espérant même que les médias de masse s’emparent de la sinistre rumeur. Si le stratagème fonctionne, la cote de l’action plonge et il suffit de racheter à bas prix. Le bénéfice est somptueux. Le mieux, c’est la faillite de l’entreprise, comme ça, il n’y a rien à racheter. Tant pis pour tous les salariés et leur famille, les sous-traitants, les actionnaires loyaux, les collecteurs des finances publiques,… Business is business !