Selon une étude, la voiture électrique fait adopter une conduite plus sûre et plus apaisée aux conducteurs.

La Fondation Vinci Autoroutes vient de publier les résultats de son 13e baromètre de la conduite responsable. Une étude qui montre à nouveau que certains ont de mauvais comportement sur la route et au volant.

Dans le flot de chiffres, on retient par exemple que 58 % des sondés oublient de mettre leur clignotant pour doubler ou changer de direction ou que 68 % respectent pas les distances de sécurité. Plus grave, 13 %  des conducteurs sondés déclarent qu’il leur arrive de ne pas attacher leur ceinture. 16 % ont reconnu avoir déjà eu un accident en raison d’une vitesse excessive ou inadaptée. Et 9 % des conducteurs français reconnaissent prendre le volant en état d’ébriété. Et c’est même 20 % chez les hommes de moins de 35 ans.

Mais on retrouve toujours le fameux paradoxe de ces études. Pour les sondés, qui sont 97 % à citer au moins un adjectif positif pour décrire leur propre attitude sur la route, les mauvais conducteurs sont toujours les autres. 85 % citent au moins un adjectif négatif pour décrire le comportement des autres !

À lire aussi Une étude montre que la voiture électrique est bonne pour la santé

Et si pour devenir un meilleur conducteur, il fallait passer à la voiture électrique. Dans la présentation enquête, Vinci souligne qu’il y a de meilleurs résultats avec les personnes qui ont déjà conduit une électrique. Celle-ci leur a fait adopter une conduite plus sûre et plus apaisée. Par exemple, 48 % des propriétaires d’un véhicule électrique disent être plus attentifs aux usagers de la route et notamment aux piétons et cyclistes. Ils sont aussi une majorité à avoir une conduite plus économe et souple.

Un défaut de la voiture électrique, le temps de recharge, devient aussi un avantage en matière de sécurité routière. 38 % des propriétaires d’un véhicule électrique font ainsi plus de pauses sur la route (et des pauses plus longues), ce qui leur permet d’être plus reposés et ainsi plus vigilants. Or, dans l’ensemble des sondés, 13 % ont déjà eu ou failli avoir un accident lié à la somnolence.