Pour certains radicaux, la voiture électrique est une arnaque écologique qui ne sauvera pas la planète.
Vous pensiez que la voiture électrique allait réconcilier l’écologie politique avec l’automobile et les déplacements individuels ? L’espoir fait vivre. Maintenant que l’Union Européenne a réglé son compte au thermique avec une sentence qui sera exécutée en 2035, certains puristes de l’environnement, qui ne reculent que rarement devant la surenchère, ont semble-t-il décidé d’avoir la peau de l’électrique.
Car la voiture, quelque soit son mode de propulsion, reste l’ennemi à abattre, coûte que coûte.
Alors certes, ceci se fait à pas feutrés, et l’on sent que les anti-bagnole retiennent un peu leurs coups, mais la petite musique se fait déjà entendre. Celle qui consiste à dire que l’électrique n’est pas la solution, que le remède est peut-être pire que le mal, et que la cure ultime à toute cette gabegie forcément dévastatrice serait d’arrêter de prendre sa voiture. Et donc d’arrêter d’en fabriquer.
C’est simple finalement, on se demande vraiment pourquoi personne n’y avait pensé avant.
Bien sûr, je force un peu le trait, mais c’est un peu l’idée qui ressort quand je parcours certaines déclarations et revendications récentes autour de la voiture électrique.
En substance, la voiture électrique serait au final aussi néfaste que la voiture thermique, et ne ferait que déporter le problème que les déplacements individuels motorisés posent en termes d’environnement. C’est peut-être vrai, en partie, mais comme personne ne pourra empêcher quelques milliards d’humains de prendre le volant, il faudra faire avec. Et dans ce cas, autant le faire avec une énergie un peu moins polluante que le pétrole, non ?
Mais que reproche-t-on désormais à la voiture électrique ? Un peu tout en fait, dans une sorte de gloubi-boulga où tous les griefs sont alignés et mélangés sans grande cohérence. Allez, je vous la fais courte : trop puissante, trop lourde, trop luxueuse, trop consommatrice d’énergie, de ressources naturelles, de “terres rares” (je mets des guillemets car elles ne sont pas rares, en réalité), trop émettrice de particules fines par les pneumatiques (alors qu’elle n’en émettent pratiquement plus aucune par les freins), trop SUV, trop Elon Musk, trop réservée aux riches. Bref, pas sobre et pas décroissante, soit un concentré de tout ce que l’on reproche généralement au capitalisme.
Il en faut beaucoup moins que cela pour énerver un écolo, que l’on aurait pourtant plutôt vu en allié naturel dans la transition énergétique, naïfs que nous sommes.
Conséquence, et c’est peut-être le plus navrant, les fanatiques de la contrainte, de la norme, de la régulation et de la taxe ont décidé de s’attaquer bille en tête au sujet, alors que le marché est encore balbutiant et qu’il mériterait certainement que l’on patiente un peu afin de le laisser se consolider. D’attendre avant de commencer à vouloir légiférer tous azimuts, au risque de lui couper les pattes alors qu’il vient juste de commencer à mettre un pied devant l’autre. Mais non, chez certains c’est une seconde nature : “Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le.”
“Il faut dé-SUViser le marché électrique” (même si une berline est plus lourde qu’un SUV)
Un exemple ? Le vénérable WWF, dont j’apprécie les travaux quand il s’occupe de protéger la vie sauvage et les petites bêtes, s’est fendu d’un rapport accusant à peu près la voiture électrique de tous les maux de la planète. Certes, cette étude pointe non pas l’ensemble des voitures électriques, mais seulement les SUV. Il s’agit donc d’une frappe chirurgicale. Sauf que le WWF ne précise jamais ce qu’il entend par SUV, préférant s’en prendre – peut-être à raison – au poids des voitures. L’organisme suggère donc au gouvernement français de prendre des mesures pour “dé-SUViser le marché électrique” et de “décourager la vente des modèles électriques les plus lourds en instaurant un malus poids spécifique à ces modèles et prenant en compte le poids associé à une batterie électrique d’une capacité suffisante pour couvrir l’essentiel des besoins de déplacement des Français.” Dit comme cela, c’est vague, même si de prime abord cela parait être une requête de bon sens.
Sauf que le WWF fixe le seuil de poids à ne pas dépasser à 1 600 kilos. Ce qui n’a pas beaucoup de sens. D’une part parce que dans l’état actuel des voitures électriques disponibles sur le marché, un petit tour sur les fiches techniques montre que pratiquement aucune ne pèse moins de 1 600 kilos. D’autre part parce que cibler les SUV comme seul critère discriminant ne veut pas dire grand chose. Un exemple ? La Dacia Spring peut être considérée comme un SUV, certes compact, et elle pèse moins d’une tonne à vide. Un autre exemple ? La Jeep Avenger, un vrai SUV cette fois, ne pèse que 1 615 kilos. Alors qu’une Tesla Model S Plaid, qui n’est pas un SUV, pèse plus de deux tonnes. Loin de nous l’idée de défendre les SUV, dont nous ne sommes pas friands, mais il s’agit simplement de rester cohérent et lisible. Cibler les SUV est évidemment politiquement facile, mais c’est aussi un peu la définition de la démagogie. A fortiori quand le terme “SUV” ne correspond plus à grand chose en 2023.
Rappelons également que si les voitures sont plus lourdes aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce qu’elles sont électriques et qu’elles embarquent de grosses batteries. C’est aussi parce que lors des trois dernières décennies, les politiques de sécurité routière ont imposé des structures et équipements de sécurité successifs et cumulatifs qui ont largement pesé sur leur embonpoint.
Autre publication, celle de l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, qui, dans son dernier ouvrage “La ruée vers la voiture électrique : Entre miracle et désastre” parle carrément d’un “electric gate”. L’auteur n’en est pas à ses premières saillies parfois un peu excessives contre l’automobile, et le moins que l’on puisse dire est qu’il n’y va toujours pas avec le dos de la cuillère, puisque pour lui les voitures de plus d’une tonne et demie devraient voir leur vitesse limitée à… 90 km/h. On appréciera le sens de la nuance de ce type d’assertion. Et surtout on ne voit pas très bien le rapport. Et bien sûr, même si ce n’est pas précisé, on a bien compris que les électriques font partie du lot. L’homme – qui a aussi des arguments intéressants, notamment sur la question de la souveraineté des états en regard des besoins en énergie – est convaincu quant à lui que la voiture électrique ne résoudra absolument pas la question de la pollution, et qu’elle aura même un effet inverse, celui de faire baisser la pression sur l’approvisionnement en pétrole, et donc d’en augmenter la consommation. Hum…
“Il faut des voitures électriques légères, limitées à 90 km/h, à charge lente”
Et je ne vous parlerai pas d’une autre théorie qui se fait jour depuis quelque temps, selon laquelle il faudrait lutter contre les batteries qui se rechargent trop vite (si si) car tirant trop de ressources du réseau dans une période de temps trop concentrée.
Il y aurait de nombreux autres exemples du sens de la mesure de certains quand il s’agit d’empêcher l’électromobiliste de tourner en rond.
Donc, en résumé, la voiture électrique, d’accord, mais à condition qu’elle avance à peine plus vite qu’un vélo, qu’elle ait une batterie anémique autorisant tout juste un aller-retour des gueux chez Leclerc, et qu’elle pèse à peu près le poids d’une charrette à bras vide.
C’est une conception du progrès, disons, un peu particulière.
Avec d’un côté les anti-VE viscéraux tendance complotiste qui se comptent plutôt du côté de certains tenants du thermique – et donc des amoureux de la bagnole à l’ancienne -, et les écolos radicaux – qui la détestent -, même si nous n’avons rien contre l’idée d’une certaine sobriété, nous sommes de fait pris en tenaille entre deux extrêmes, qui à notre humble avis ne font ni l’une ni l’autre avancer la cause de la décarbonation des transports.
Quand l’idéologie l’emporte sur le rationnel, tout le monde perd.
Je vais revenir une dernière fois sur cet article et essayer de faire le plus cours possible :
Nous, les fans de voitures électriques, accueillons à bras ouvert cette nouvelle technologie, les écolos, sont contre !
Mais ce que j’ai compris, c’est que nous sommes conscient que la voiture électrique remplace les anciennes voitures thermique ; il y a donc progrès puisqu’elle est moins polluante à l’usage, moins cher en carburant et bien plus neutre à l’odeur.
De leur coté, les écolos continuent à râler sur la détention d’une voiture, peu importe si elle est électrique ou thermique, ce qui les gène, c’est la détention.
Depuis très longtemps, la voiture représente un niveau social ; je montre mon rang social en m’affichant dans ma voiture, regardez ma belle voiture, sentez comme elle accélère etc..
Mon chef est fâché parce que ma voiture est plus grosse que le sienne !
On se moquera du chef s’il vient au boulot en vélo, on dira de lui que c’est un perdant et qu’il a raté sa vie !
Pour conclure, la voiture n’est pas une question d’écologie, c’est une question d’égo !
Et pour me contredire, il va falloir un sacré tempérament ou être de mauvaise foi.
Je n’ai pas compris. Éric croit vraiment que la voiture électrique va ” sauver la planète ” ?
Quelqu’un pour le sortir de ses rêveries ?
Je crois que cet article a ete fait pour créer du buz lol. Apparemment ca marche on va arriver aux 100 commentaires sans trop de problemes.
Meme si je comprends le fond de l’article et qu’il est juste sur plusieurs points je suis pas totalement d’accord, et sur la forme n’en parlons meme pas ! L’article denonce le positionnement des ecolos mais par cette prise de position tres agressive il contribue a alimenter la guerre de clans qu’il reproche aux ecolos de créer. C’est plutot hypocrite. Je pense que la bonne reponse aurait ete de rationaliser et de repondre aux questionnements et remises en cause de ces ecolos plutot que de les attaquer, ce qui ne peut que contribuer à les encourager en les mettant encore plus en colere. Beaucoup diront meme que cette agressivité et cette prise de position sans partage est le signe et la preuve de la brutalité du capitalisme.
Donc la forme est tres mauvaise. Il aurait mieux valu etre positif et rationnel plutot qu’agressif et méprisant, ce qui est plus de nature a envenimer les choses qu’à les apaiser. Au final avec cette attitude meme les bons arguments de l’article passeront à la trappe c’est ça le probleme. On ne retiendra que le mépris et la suffisance de l’auteur, de l’article, et par extension du site. La forme c’est ultra important et la direction prise essentielle.
Si on rationalise, le fait est qu’on vit dans une societe de plus en plus complexe marquée par une division de plus en plus prononcée des citoyens entre eux ainsi que par une perte de confiance totale et logique des uns envers les autres, sans compter celle envers les institutions et jusqu’aux fondements meme de nos societes. Je prefere essayer de comprendre. Et le fait est que ces « ecolos » n’echappent pas à cette regle. Ils l’incarnent. Tout comme l’auteur de cet article qui se met en position d’opposition virulente envers ces gens.
Mr Dupin vous faites sans doute erreur sur un point. Ce n’est pas la voiture electrique qui gêne ces gens là. C’est la voiture tout court. Je dirais meme plus, c’est le systeme capitaliste qui lui donne vie et que la voiture represente de maniere presque officielle. Car la voiture represente à la fois la course effrénée de l’humanité vers la consommation à outrance de la planete, (quitte à l’epuiser et à la detruire s’il le faut), la dependance de l’humanité envers le matériel (qu’on ne sait pas si on pourra perenniser car la planete a des limites), et l’existence meme des classes sociales dont la voiture est souvent un marqueur, signe exterieur de richesse s’il en est et marqueur d’une volonté de supériorité et de domination pour un certain nombre de membres de ces classes superieures. Plus les inegalités seront grandes dans la societe et le mepris des classes superieures prononcé plus cette tension entre les classes se ressentira.
Malheureusement le VE reste une voiture et le porteur de tous ces aspects là. Sans compter qu’etant tres chers, ces vehicules representent encore davantage le capitalisme et l’ecrasement des classes sociales inferieures dont la voiture thermique etait deja un marqueur fort. Le nombre de publicités effarent pour les voitures dans les medias contribue aussi a cette image de representation du capitalisme. La voiture est aussi un mode de transport qui contribue a l’entretien du systeme grace aux deplacements professionnels nombreux qu’elle permet. Sans compter les materiaux des batteries dont l’extraction et l’exploitation interrogent vraiment.
Personnellement j’adore la voiture ! Je trouve que c’est vraiment l’une des meilleures inventions de l’humanité. La sensation de liberté qu’elle offre aux citoyens est unique ! Personnellement j’ai un rapport particulier avec. Elle m’a permis de me liberer dans plusieurs domaines. Et je sais qu’elle permet à beaucoup de gens de faire de meme, en particulier ceux vivant dans des zones depourvues de transports. Malgré tout je suis conscient de ce qu’elle porte de mauvais. Car comme tout objet apprivoisé par l’humanité, la voiture est detournée par certains pour de mauvaises raisons (marqueur de superiorité sociale, objet a visee rentabiliste et capitaliste, etc). Sans compter sa fabrication qui interroge.
Les ecolos ont des raisons de remettre en cause certaines choses sinon leur arguments ne prendraient pas et n’entraineraient pas d’opposition virulente. Votre reaction dans cet article est la preuve que vous vous sentez menacé par leurs arguments et qu’ils sont suffisamment pertinents pour provoquer une reaction de defense. Sinon on rirait ou on laissera ça de coté. Une telle reaction de defense suppose que les ecolos ont tapé dans le mille et là où ca fait mal.
Donc oui il y a des points sensibles et des interrogations legitimes auxquelles la voiture electrique doit faire face comme son ainée. Elle gardera en elle l’heritage des voitures thermiques, la majorité des VE etant d’ailleurs fabriquée grace aux fonds recoltés pendant des decennies par des entreprises qui se sont reposées sur le petrole. Meme Musk a utilisé en partie les fonds de space x pour alimenter Tesla, une entreprise spatiale gourmande en carburants pour faire decoller les fusees. Donc les frontieres entre le monde du VE et du VT sont poreuses. Et l’ethique est une question universelle qui continuera a etre posee, surtout tant que la rentabilité continuera a prendre autant de place dans notre societe.
Donc VE ou pas les questions d’ethique sont toujours presentes. Tout simplement parce que le VE porte non seulement des enjeux personnels (materiaux des batteries, exploitation de mines et de populations, poids, impact ecologique a la fabrication, etc), mais aussi des enjeux generalistes liés a la voiture en elle meme ainsi qu’au systeme (capitalisme, prix, rentabilité, rythme effréné de la société, actionnaires, dividendes, budget publicitaire, etc). On ne peut nier l’existence de ces enjeux. Le VE a juste a faire son possible pour reduire au moins l’impact de ses enjeux personnels notamment autour des batteries. Le reste est plus lié à la societe en elle meme et le VE pourra pas y faire grand chose car il sera forcement entretenu par des entreprises.
Comprendre les enjeux portés par le VE et la voiture par extension permet en tout cas de comprendre ces gens là et leurs critiques. Et avoir conscience d’une chose c’est le premier pas pour agir dessus. Si on veut que les choses s’ameliorent il faut avoir conscience de ces enjeux, pas les balayer d’un revers de main parce qu’ils nous gênent ou nous agacent. Le VE est clairement une meilleure direction que le VT. Mais il faut etre conscient qu’il ne resout qu’une partie du probleme. Foncer dessus me parait donc legitime perso mais il faut aussi l’ameliorer car en l’etat le modele n’est pas encore satisfaisant sur plusieurs points. Et meme si personnellement j’adore la voiture, qu’elle represente beaucoup pour moi, que je trouve son existence plaisante, agreable et utile majoritairement, que je continuerai a en avoir une si possible, que je tenterai de choisir aussi un modele assez vertueux, je comprends quand meme les arguments de ces « ecolos » qui posent des questions et des debats interessants, utiles et a prendre en consideration.
En tant qu’ingénieur passionné, et écolo. Je considère que l’article est clivant.
On a le droit de penser que la voiture individuelle elle que nous la connaissons n’est pas la solution à nos maux issus de la société de consommation.
Je défend la mobilité intermédiaire, entre le vélo et la voiture, pour des véhicules plus sobres.
Ennemi #1 le poids (Pourquoi Lotus a arrêté les barquettes pour le SUV chinois? Si ce n’est la marge)
Ennemi #2 l’aérodynamisme (Ma bonne vieille 207 SW est aérodynamique, pourquoi la remplacer par un 2008 qui a une plus grosse surface frontale ?)
Ennemi #3 l’impact environnemental des batteries (Je roule en moto électrique, mais les batteries doivent être changée toute les 500 charges selon les technologies, et le recyclage des Tesla est une honte sur ce point)
La course à l’autonomie n’a pas de sens. Avoir un véhicule capable de rouler à 180km/h n’a pas de sens. Alors oui bienvenue à la mobilité intermédiaire (200km d’autonomie, 90km/h ?)
Y a un espace de créativité immense non exploité.
Oui enfin des voitures électriques de moins de 1600kg il y en a, il suffit de rester raisonnable quant à la batterie et la taille du véhicule.
Ma ZSEV avec 44kWh fait moins d’1t6, la Zoé aussi, j’imagine que c’était aussi le cas de la Ioniq (la 1ère).
La course à l’armement actuelle est ridicule.
Il s’agit ici d’un article vraiment à charge contre les “écolos” et leur côté radical.
Dommage, il aurait gagné en crédibilité s’il avait cherché à développer bien plus d’arguments positifs des véhicules électriques, ce qui aurait apporté des arguments intéressants.
En concentrant le contenu sur le côté radical des écolos, sans plus, cet article donne ainsi l’impression que son auteur est un passionné, mais trop passionné, car aussi radical qu’il est passionné.
Vous avez raison, il serait intéressant que chacun reconnaisse les avantages et les inconvénients des “solutions” concernant les modes de transport, et qu’on ouvre le débat de façon plus posée et plus objective. Sommes-nous capables de le faire tous ?
Vous le savez bien, il convient d’éviter les excès pour rester en bonne santé, et je vois dans les commentaires des contenus partout intéressants, mais parfois teintés d’agressivité ou d’accusations, qu’elles soient fondées ou pas. Vous voyez, moi-même, je commence à déraper… car moi-même je me passionne.
On dit souvent que passion et raison sont opposés. Je pense que la passion fait vivre, et que la raison permet de continuer à se passionner. Soyons un peu les deux et acceptons d’y réfléchir tous ensemble. Acceptons aussi de faire parfois le premier pas plutôt que d’attendre que les autres passionnés le fassent.
Bonne journée à tous
C’est la tribune du Jamais Content ? Ah non ? Bon…
Si être conscient que les transports, individuels ou collectifs, quelle que soit les ressources dépensées, ne sont pas et ne seront jamais écologiques, c’est être radical, alors beaucoup de contributeurs sur cette discussion sont des radicaux !
Il n’est pas besoin d’être sous le seuil soutenable des 2 T/an pour admettre qu’automobile et écologie ne sont pas exactement des plus compatibles.
C’est bien gentil mais ces ecolos doivent habiter en ville et être plutôt jeunes. Car comment se déplacer lorsque sa santé ne permet pas de faire du vélo, que l’on habite à la campagne avec les commerces à 8 km et qu’il n’y a pas de transport en commun? On appelle un écolo pour qu’il vous porte sur le dos? Plus sérieusement, encore quelques années de progrès et il pourrait y avoir des flottes de voitures électriques autonomes de petit gabarit (style autolib) qui viendraient vous chercher et ramener à la demande.
L’extrémisme est mauvais en toutes choses.
On peut se dire que le VE, c’est mieux, mais quand même convenir qu’il faut aussi réfléchir à limiter les usages et les trajets.
Je trouve le slogan “Avoid / Shift / Improve” très bon.
Premièrement, on voit s’il est possible d’éviter.
Si non, alors peut-on le faire autrement de manière plus vertueuse ?
Enfin, si on garde le même mode, peut-on l’améliorer ?
Le VE, c’est dans l’Improve. C’est déjà très bien. Mais il faut quand même se poser les questions annexes (éthique des exploitations minières, rejets à la fabrication) et ne pas gâcher les gains par des usages plus intensifs (comme c’est souvent le cas) ou en proposant des tanks peu efficients.
Si on essaye tous de s’améliorer, parfois par petits pas, parfois par modifications plus radicales, c’est déjà pas mal. Mais surtout, réfléchir, s’informer et accepter le changement, c’est le début de la transition.
Il faudrait aussi éviter la mauvaise foi que l’on dénonce et reconnaître les problèmes que pose à ce jour la fabrication des batteries. Au Maroc par exemple, les habitants d’un village proche d’une mine sont privés d’eau au profit de l’industriel local (lequel fournit Renault et BMW). Réduire les émissions de CO2 en Europe ne peut pas se faire aux dépens des habitants du tiers-monde, comment pourrait-on justifier ça ? Bien sûr ça ne concerne pas que l’automobile mais le modèle de production, qui est loin de prendre réellement en compte les effets qu’il produit sur l’environnement (et les populations en font partie). Par exemple on agrandit une usine de puce STM dans les Alpes, mais celle ci consomme des quantités effarantes d’eau pure pour son fonctionnement. Moins d’un tiers de celle-ci est recyclée. Dans une période où l’eau manque et que les alertes rouges secheresse sont reconduites chaque été. Que va t on choisir, les semi conducteurs ou manger ? Il ne s’agit pas de nier le fait que les VT sont encore pires (d’ailleurs ils consomment les mêmes puces) mais la réalité c’est qu’on ne peut pas laisser aux industriels le soin de réduire leur empreinte, ils en sont structurellement incapables.
finalement, dans ces commentaires, beaucoup de belles paroles et peu de solutions concrètes… c’est tellement plus confortable de rester dans l’idéologie. Alors une mesure concrète : chez vous, coupez la 4G/5G et connectez-vous en wifi, c’est beaucoup moins énergivore. Il faut bien commencer quelque part, non ?
Merci Éric de mettre en évidence le comportement délirant des ayatollahs de l’écologie qui ne font que décourager les bonnes volontés qui ayant priss conscience de l’urgence décident sur leurs deniers de contribuer à améliorer la situation.
Comme beaucoup, je ne souhaite pas régresser au paléolithique 😉
La dernière diatribe antiVE de Reporterre est manifestement percluse de mauvaise foi.
Monsieur Dupin,
Je pense que vous devriez vous documentez un peu plus.
La bagnole, comme vous l’appelez, est un problème.
Et l’ultra consommation en est un aussi du même niveau.
Piller les ressources de la Terre a ses limites.
La mobilité ne doit pas se voir qu’à travers « la bagnole », même électrique.
Une automobile n’est pas propre, quoiqu’on en dise. Une voiture électrique est certes moins sale qu’une voiture thermique, mais c’est très loin d’être propre. Étudier déjà un peu plus leur fabrication, et ces constructeurs pas cher qui n’ont que faire de la pollution. Pour ces constructeurs, peu importe les moyens et les conséquences, il faut produire. Faites une étude dessus et un article, cela gommera les énormités que vous défendez ici.
Il faudra donc apprendre à consommer la voiture électrique avec modération, tout comme il faudra apprendre à consommer avec modération tous les biens, parfois inutiles, que nous achetons.
Je vous conseille de lire du coté de Carbone 4, du Shift Project, d’écouter des vidéos de JM Jancovici, Aurélien Barrau ou Aurore Stéphant par exemple.
Cela vous permettra peut être d’écrire un article un peu plus proche de la réalité.
C’est un excellent article !!!
Engagé….et assumé, bravo 👍
Excellent article !!!
L’ecologie c’est une theorie parfaite, elle est scientifiquement argumentée car le changement climatique et l’extinction des espès est une réalité en marche. En revanche il ya un mot qui est faux dans l’écologie c’est le mot homme. Vous prenez homme et vous le remplacez par table, chaise , ou n’impote quel objet ça marche ! vous ne verrez jamais des tables se plaindre d’être entassées dans un wagon, jamais, par contre des êtres humains……
Il faut se rendre à l’evidence on a ça dans nos gênes et ça ne changera pas .
La seule VRAIE solution serait une diminution dratique et rapide de la population pour que ceux qui restent puissent vivre heureux, mais sauf erreur de ma part ce n’est pas au programme.
Une fois que l’on a rappelé cette réalitié malthusienne, on va essayer d’amortir le choc avec des pompes à chaleur, des voitures électriques , des panneaux solaires et …. du nucléaire.
Mais la vérité c’est que toutes ces solutions présentent des inconvénients on le sait bien on n’a pas besoin des dits écologistes pour le savoir.
Concerant les espèces animales celles qui n’ont pas disparu sont soit en danger soit en expansion non controllée(ex les rats, les sangliers etc….)
et là encore il y a une espèce dont personne n’a voulu contrôler l’expansion ces 50 dernières années c’est l’être humain, nous allons le payer et nous le payons déjà.
Donc; plutot que de dire on va changer de vie et hop plus de problèmes. Prenons les mesures raisonnable compatibles avec la nature humaine pour amortir le choc , controlons la natalité (je rappelle qu’on finance encore les familles nombreuses) et cherchons ds solutions scientifiques (ex capture du CO2), mettons enfin le paquet sur le recyclage, remplaçons les emballages plastiques par le verre ou le papier pour faire en sorte que la planète soit moins difficile à vivre dans 20 ans.
Maintenant si certains ont decidé de ne plus voyager , de se laver 1 fois par mois a l’eau froide , de ne plus manger de viande, d’habiter dans de grandes tours entassés dans de tous petits appartements ultra isolés , alors libre à eux de le faire. Mais à part quelques intégristes personne ne les suivra dans cette direction, personne (ce n’est pas juste mon opinion cf que je j’ai écris ci dessus sur la nature humaine)
Après ces belles paroles humanistes , bon courage à tous !!!!! Ne cupabilisez pas trop avec votre voiture électrique et essayez de manger un peu moins de viande (j’ai bien dit un peu moins je n’ai pas dit plus du tout)vous ferez baisser vortre empreinte CO2 enore plus qu’avec le passage à l’électrique.
Merci Eric de pointer du doigt ces détracteurs de la voiture électrique ; s’ils savaient à quel point ils sont loin du compte !
Je ne peut m’empêcher en tapant ce texte de regarder du coin de l’œil cette orange dans ma corbeille de fruit que je n’ai su manger plutôt ; peu a peu colonisé par la moisissure, j’imagine que ce processus est irréversible et que mon achat partira à la poubelle sous peu.
Vis à vis de la terre, c’est exactement la même chose vue des étoiles, les extraterrestres doivent avoir le même sentiment en voyant toute cette pollution lumineuse de nuit, les énormes cratères des mines à ciel ouvert, ces nuages de fumées noire de nos industries, ces marées noire et couleurs inhabituelles de produits chimique déversés dans les rivières… et j’en passe et des meilleurs comme qui dirait l’autre.
Alors la petite guéguerre de la voiture électrique contre la voiture thermique me fais doucement rire (d’autant plus que ces mêmes écolo roulent en thermique)
Ce que je sais :
et bien d’autres différences, la liste est longue.
Les mines de lithium ??? quid des puits de pétrole ?
Les ressources en eaux ??? quid des marées noire et des rejets industriels sauvage ?
La réalité c’est que l’humanité est la moisissure de la terre !
Que pouvons nous y faire à notre niveau ?
A chacun sa petite idée et ses petits efforts pour ralentir ce processus mais je suis convaincu que rien n’arrêtera la conquête de la nature par l’espèce humaine.
L’idée vertueuse serait d’essayer de laisser une planète un peu plus propre pour nos enfants ; n’oublions pas que la terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons à nos enfants.
Bonjour,
cet article manque un peu de nuance tout de même mais ce n’est pas l’objet de mon propos.
Pour information, vous trouverez la position officielle de EELV / les écologistes sur la voiture électrique en suivant ce lien : https://transports-territoires.eelv.fr/files/2021/12/Motion-Vehicule-Electrique-2021.pdf
On sera très heureux de répondre à vos questions éventuelles.
et pour prolonger la réflexion autour de l’objet “voiture”, on peut toujours relire Gorz par exemple ;) : https://www.terrestres.org/2023/09/25/jadore-la-bagnole-andre-gorz-repond-a-macron/
Il ne faut jamais oublier que derrière tout ça, il y a des pétroliers qui n’ont pas du tout envie de perdre leur gavage de petro-dollars. Ils investissent leurs milliards pour freiner la transition énergétique. Les études bidons, le graissages de pattes, les vidéos et articles sur les réseaux sociaux pour instiller le doute. Les écolos les moins futés, incapable de mettre en perspectives avantages et inconvénients, tombent régulièrement dans le panneau et colportent à leur tour ces inepties.
Un problème ? Une solution made in WWF !!
Un peu radical non ?
Ben quoi?
Si les extrêmistes n’ont jamais raison, ils ont à mon avis le mérite de contribuer à faire bouger les lignes. Car oui, la bagnole mais aussi le smartphone; le téléviseur; la box internet; la montre connectée ( … ) ne seront jamais écolos .
Mais on ne parle plus d’une cause simple: celle du plaisir de conduire et se déplacer… Oui j’ai bien dit “du plaisir”;
je trouve que sur ce site dédié à la voiture électrique ou électrifiée, on a l’impression de n’avoir affaire qu’à des gens qui ne considèrent l’automobile que comme un “déplaçoire”. Or ma génération ( je ne dis pas laquelle mais vous devinerez) appelait sa vieille et valeureuse voiture “ma titine” et aimait dire qu’elle buvait; respirait; suintait même: comme nous quoi . C’était presque organique .
Les anti-VE regrettent peut-être ce rapport à l’objet roulant qui aujourd’hui n’inspire guère plus de sentimentalisme qu’une machine à laver … Quoi que dans le temps …
Bref, j’adore encore davantage me déplacer à vélo et me voilà pris de remords lorsque j’en recharge la batterie: tellement plus écolo de s’en passer …
Oui ils ont raison ces gens qui disent que nos voitures sont devenues des enclumes et que l’on va reproduire la même fuite en avant qu’avec la quête du carburant fossile . Qui peut le contester ?
Mais eux, ces même gens: quelle est leur hygiène de vie au quotidien ?
Les donneurs de leçon ont ils une solution dans leur idéal biologique et renouvelable ?
Que nenni !
Alors ayons le sens du compromis: thermique ou pas, préférons la voiture légère ?
Electrique ou pas, préférons marcher ou pédaler pour mieux apprécier reprendre le volant ?
Cessons de suivre les modes, privilégions les voitures de conception intelligente: les SUV ne sont pas des véhicules intelligents pour 99 % de nos déplacements.
Et que les écolos se le disent: être écolo, c’est montrer l’exemple au quotidien: c’est plus parlant que de dénigrer la vieille auto du voisin ou l’inutile paquebot électrique du patron .
L’éco lessiveuse capitaliste dont nous dépendons tous aura raison de tous les arguments écolo-intégristes quels qu’ils soient, même s’ils émanent de gens qui se disent ingénieurs ou philosophes éclairés .
La voiture sera toujours un bel objet, qui synthétise toute l’ingéniosité et le savoir faire humain.
Changer d’époque, aller de l’avant en tenant compte des idées extrêmes c’est en somme une affaire de politique mais qui implique que nous soyons acteurs et responsables .
Tant que l’écologie sera que punitive, elle n’aura pas mon attention.
Que les écolos développement les pistes cyclables et les transports en commun aussi vite que Tesla le fait avec les superchargeur… et je changerais peut-être de moyen de transport.
En attendant, donnez-nous le prix de la taxe au kilo, elle restera encore longtemps moins élevé que les autres impôts 😅
(Il arrive quand le cybertruck, déjà ?)
En fait ,ceux qui veulent la disparition de la voiture n’ont pas compris le problème. Car la voiture ce n’est pas le problème mais la réponse à une demande, celle de la mobilité initialement professionnelle. En fait , pour limiter l’usage individuel d’un véhicule et ne pas créer de problème, il faudrait que les modes de transports alternatifs soient fiables et organisés pour ne pas se gêner mutuellement. Mais dire ceci est facile, l’organiser, sans faire payer les plus précaires, avec l’aide d’une puissance publique limitée par essence n’est pas facile à réaliser….
S’il fallait écouter les écolos du dimanche qui croient s’y connaître …
Le seul vrai problème est le brouillard mis en place par les industriels de l’auto, les pétroliers, les investisseurs et certains politiques (très à gauche ou très à droite) qui noie le consommateur sous de fausses affirmations.
Quand à l’Europe qui a mis un terme au thermique en 2035 c’est on ne peut plus ridicule comme allégation.
Mon entreprise aussi veut être neutre en carbone en 2035, aucun projet d’envergure en vue …
Trouver le “juste équilibre”…
A l’heure d’une transition énergétique doit se faire et se faire vite, c’est un voeux pieux de voir le peuple changer ses habitudes sans grogner.
Il va falloir s’y faire : le changement est urgent.
Les intellos de l’énergie et les politiques, qu’on les aime ou pas l’ont bien compris, donc c’est fort dommage, mais le changement se fera à pas forcé.
Vivement que l’on nous propose des solutions visionnaires et séduisantes, car il y a de la olace pour beaucoup de créativité entre la trottinette et le monter-truck (même électriques).
Dans un foyer comme le mien, c’était aberrant d’avoir 10 places assises pour 3 individus, dont deux conducteurs.
Et lorsque le plus jeune des 3 atteindra l’âge de se déplacer, faudra-t-il avoir une flotte de 15 places pour se conformer aux standard de l’automobile à tout faire ?
Le marché laisse peu de place aux rares innovations du côté des quadricycles lourds ou légers.
Et la législation ?
Elle est tout sauf innovante se contente de suivre en retard sous bonnes comme sur mauvaises influences.
Taxer les véhicules lourd, il était temps. Maintenant, constructeurs et législateurs, passez la seconde s’il vous plaît.
Constructeurs, faites bous rêver !
Amis lecteurs d’automobile propre, si vous voulez rêver, surfez sur vos médias préférés en cherchant par exemple “Aerorider”, “Twike 5”, “Nobe”.
Et si le rêve vous semble irréaliste, dites vous qu’une recharge en 12 minutes sur autoroute vaut mieux qu’une batterie de 600 kg que vous traineriez tous les jours pour aller cherche votre pain.
Bon avenir à tous, soyons visionnaires !
Très déçu de voir un tel manque de réflexion sur un site qui prétend s’intéresser aux automobiles “propres”.
La voiture – même électrique – génère une importante pollution et occupe une place trop importante dans notre société.
Le soutien à la transition vers l’électrification est justifié par des raisons écologiques et il est légitime de discuter à quelles conditions ce marché doit bénéficier ainsi de millions chaque année.
La voiture aura toujours sa place, mais il faut s’assurer que les alternatives attractives soient développées là où d’autres solutions font plus de sens.
Bonjour,
Plutôt en accord avec les propos de l’article avec des nuances toutefois.
Les masses de certains véhicules sont tout de même une aberration qu’il faut dénoncer tout comme les parpaings mis en circulation. Plus c’est lourd, plus ça consomme des ressources à la fabrication et de l’énergie à l’exploitation. Pour l’aérodynamisme, il devrait y avoir des coefficients à respecter.
Pour le reste je m’érige contre les ayatollahs de l’écologie qui ne savent pas ce qu’ils veulent.
Ils ne veulent pas du nucléaire mais sont “vent debout” contre les éoliennes… allez comprendre.
Dès qu’un opérateur électrique veut exploiter un champ solaire ou bien de l’éolien, il passe plusieurs années en procédures et de nombreux projets sont recalés.
Le simple particulier qui veut mettre des panneaux solaires sur son toit pour moins dépendre des énergies fossiles ou des pétromonarchies se voit contraint d’abandonner s’il se trouve dans le périmètre d’une ruine considérée comme un trésor pour les yeux.
Notre société qui se veut démocratique se doit de donner la parole à chacun… qui est aussi un électeur, mais à partir d’un moment c’est la cacophonie.
La démocratie, c’est compliqué.
Certains pays ne se posent pas de question, ils tracent une route et les opposants n’ont qu’à bien se tenir.
Il y a peut-être un juste milieu à trouver.
Si l’on veut vraiment lutter contre le changement climatique et sortir des énergies carbonées on doit définir un projet solide, sans tergiversation et surtout éduquer les populations en faisant du débunkage.
Mais pour ça il faut ignorer les extrêmes de chaque bord, les ultras écologistes comme les ultras pétrole. Et puis bien sûr interdire les lobbies qui ne voient jamais l’intérêt du plus grand nombre.
Il n’y a pas besoin d’être extrémiste, pour savoir que le modèle de la voiture particulière est néfaste pour la planète et que c’est la mobilité globale qui doit être modifiée, tant dans les habitudes (1km en voiture…) que dans les infrastructures publiques : faut il pouvoir y aller à pied sur ce 1km (au sortir de chez moi, ce n’est pas impossible, mais c’est suicidaire vu le peu de place accordée aux piétons); et tant qu’il y a des zones sans transport public … car des zones trop peu densément peuplée etc.
cet état de fait été encouragé pendant 70 ans, il faut fortement tout remettre en cause, et cela demande la fameuse planification demandée par certains et rejetée par d’autres..
je suis un convaincu de la voiture électrique et de tous ses avantages (pollution locale nulle, bruit, décarbonation si Électricité décarbonnée… )et pourtant, même un petit SUV urbain bien conçu nécessite 19T de C02 (le Volvo ex30) ; pendant combien de temps nous allons pouvoir extraire tout ce qu’il faut des mines pour construire des véhicules de plus de 1,5T et quel réchauffement va être induit par la production de véhicules qui représentent 20 à 100 T de CO2 chacun ?
on sait ce que la Terre était avec -4 degrés il y a 20 000 ans (en gros glacée); +4 dans 80 ans va être très compliqué (pour nos enfants, moins pour nous qui causons du sujet aujourd’hui …)
Les arguments écolos sont recevables. Il va être difficile de justifier le caractère “écologique” de la voiture électrique face à des véhicules surpuissants et très lourds.
Le virage vers la voiture électrique aurait pu être l’occasion de repenser nos déplacements.
Mais on a comme d’habitude laissé faire le marché sans imposer beaucoup de contraintes.
Il est plus cool socialement de s’extasier devant des monstres électriques (ou thermiques) que d’oser quelques critiques.
Je précise que je suis pour la voiture électrique (j’ai une e-208).
Enfin une réponse à la hauteur contre cette minorité bruyante qui aprés avoir eu la peau du thermique mais rien est encore fait, 2035 sera peut être repoussée comme les ZFE; s’en prend au VE.
Qu’elles seront les prochaines victimes ?
Dans un monde idéal pour la planète, les gens travailleraient de leur maison ou prendraient les transports en commun ou vélo, rechargeraient leur citadine via panneaux solaires pour le weekend.
Et arrêteraient de prendre l’avion ou faire plus de 400km/j en voiture.
Pas écolo pour 2 sous, cependant, ai fini par remarquer que ce ces “écolos idéologues”, “écolos radicaux”, “écoterroristes”, “khmers verts”, etc, etc, disaient il y a plus de 60 ans avaient hélas fini par se réaliser… pour notre malheur à tous… (un peu comme les rapports successifs du GIEC…)
Suis pourtant un amoureux des bagnoles, depuis les roues en bois jusqu’aux roues en carbone, dès qu’un musée autos pointe son nez, je ne peux m’empêcher… on se refait pas.
Pour les VE, comme beaucoup d’autres, me suis fait manipuler pdt longtemps par les lobbies pétroliers, l’ingénieur dont vous parler dans votre article en fait encore les frais (cites pas son nom, ce serait lui faire encore de la pub). L’exemple le plus débile encore en vogue étant le travail des enfants en République Démocratique du Congo afin d’extraire le cobalt ! Et dernièrement le lithium au Maroc, etc…
Bref.
Pas ingénieur non plus, je vous invite à voir les travaux et rapports de “The Shift Projet” sur ce sujet notamment, réalisés par des personnes qui s’y connaissent “un peu”, sans a priori, bien “terre à terre”.
https://theshiftproject.org/category/thematiques/transport/
Portez vous bien et vive les voitures !
Evidemment, comme le sujet est clivant, il peut y avoir les extrêmes qui s’affrontent sur le sujet de la transition automobile. Les « khmers verts » d’un côté (une minorité qui condamne ceux qui ne font pas comme eux, faute de moyen) et les autres écolos qui défendent leur point de vue sur cette transition mal gérée (trop rapide pour notre industrie) par l’UE et ses directives, sans tenir compte des réels impacts sur notre planète. Comme on pourrait dire : « loin des yeux, loin du cerveau ». Les politiciens n’ont pas le profil scientifique pour comprendre le sujet, et les scientifiques s’affrontent à coup d’études contradictoires. Car il est vrai, le sujet automobile est difficile vu de la planète, et se résume à son réservoir d’énergie.
Bon le jour ou il y aura un accord unanime sur quelque chose !… on peut toujours regarder le verre à moitié vide. la VE à déjà un gros avantage c’est qu’ elle est silencieuse,beaucoup semble l’oublier et contrairement aux thermiques elle ne va pas disperser des gaz partout sur la planète ça sera localisé et peut etre donc plus facile à maitriser et elle va éviter d’etre autant dépendant du pétrole sans compter toutes les huiles de vidange diverses.La demande du consommateur et le progrès aidant elle s’adaptera encore mieux si les constructeurs ne recherchent pas un intense profit.
Oh vous savez, il y a de nombreux partisans du VE qui sont contre la production électrique en bas carbon… donc 🤷♂️
“Quand l’idéologie l’emporte sur le rationnel, tout le monde perd.” est LA phrase qui convient.
https://www.replanet.ngo/so/96OlOQxxa?languageTag=en&cid=7dd4a30d-1f4c-442b-ba42-f179e6d24cff
C’est pas comme si mon précédent véhicule, un Santa Fe de 2.3 tonnes avec son bon vieux Diesel 2.2L était concerné :-)))
Le problème fondamental dans tout ça reste l’incapacité croissante d’un nombre non moins croissant de personnes de réfléchir par eux-mêmes et de croiser leurs sources d’informations, donc même les plus modérés finissent par céder au vieux réflexe de hurler avec les loups (sans pour autant nier les fondamentaux tout à fait réels de nos problèmes actuels).
Pour les personnes dont le travail est à moins d’1 km 43% utilisent la voiture. On a le droit de se poser des questions non?
Le véritable objectif devrait être de viser à terme une conso WLTP de 10 iWh.
Ne pas se focaliser sur le seul critère poids qui est contre productif.
Une batterie LFP ou sodium plus tard est plus lourde mais plus écologique (et moins chère)
– Aérodynamique
– Jantes plus petites (voire jupes pour couvrir arrière même si soi disant moins sexy. .
– Efficience chaîne de traction
Avec l’objectif 10 kWh les constructeurs agissent sur tous les facteurs et ça évite le gaspillage de ressources et diminue la pression sur le réseau électrique
On a quand même le droit de réfléchir à l’impact de la voiture électrique pour faire les bons choix.
Le SUV au-delà du surpoids généralement constaté son problème est son aérodynamique souvent désastreuse.
Et quand à la légende que c’est une demande des clients discutez avec des employés des constructeurs quand s’est fait cette transition.
– le but est de maximiser les marges…
– ça permet de faire des véhicules mondiaux sans s’embêter avec les particularités locales.
La sécurité? Quelques notions de physique feront vite comprendre que le poids est l’ennemi de la sécurité pour les autres usagers légers mais aussi pour les passagers.
Cercle vicieux plus c’est lourd plus on a besoin de renforts etc. Grosse légende poids = sécurité.
Un vrai ennemi du VE?
Allez jeter un coup d’œil à la chaîne YouTube : « DME en direct «
Vous ne serez pas déçu quand il parle (très souvent de l’électrique) les arguments hallucinants plaisent beaucoup il est très suivi.
Faut juste éviter de leur laisser tribune et de ne pas en parler de ces extrémistes qui ne font en fait que donner une image caricaturale de l’écologie et ils la desserve en finalité.
Les vrais écologistes, modérés et scientifiques ne sont plus écouté depuis longtemps et la presse ne leur tend jamais les micros car trop discrets et pas assez vendeurs…
Leur parole est totalement occultée par ceux qui font plus de bruit. Ils ramènent l’écologie à un niveau caricatural et l’opinion publique met finalement dans le même sac les ultra, les modérés, les plus gentils dans un bel amalgame néfaste à la cause recherchée.
Vouloir sevrer totalement la planète entière relève d’une mission divine probablement mais l’entre deux ne semble pas d’actualité pour eux.
Plutôt que d’attaquer des écologistes qui sincèrement réfléchissent au delà de la facilité de dire remplaçons le thermique par l’électrique mais de se poser la question de l’utilité des très nombreux trajets de qq km voire de 1 km faits en voiture par ex.
Regardez les chiffres c’est affligeant
Un vrai ennemi du VE?
Allez jeter un coup d’œil à la chaîne DME en direct
Vous ne serez pas déçu quand il parle (très souvent de l’électrique)