Tesla a publié il y a quelques jours la version 12 de son FSD (ou Full Self Driving) en bêta. Une nouvelle mise à jour qui promet de grands changements pour les utilisateurs. Comme une dernière chance pour Tesla de tenir ses promesses en matière de conduite autonome.

Une v12 bêta alimentée par l’intelligence artificielle

L’entreprise d’Elon Musk vient de sortir la v12 du FSD en bêta. Cette dernière version était très attendue. Le patron de Tesla parle d’une petite révolution en matière de technologies. Il faut toujours se méfier avec Musk. Mais avec toutes ses promesses au sujet de la conduite autonome, il est plus que temps de prouver que Tesla peut être au rendez-vous. La v12 du FSD doit introduire les « réseaux neuronaux de bout en bout ».

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C’est la différence principale avec les précédentes versions du FSD. Avec la v12, les commandes de la voiture sont gérées par des réseaux neuronaux au lieu d’être codées par des ingénieurs. Et cela change tout selon Elon Musk. Dans les notes qui décrivent la mise à jour, Tesla précise que « la FSD v12 bêta met à jour la conduite ville-rue avec un seul réseau neuronal de bout en bout formé sur des millions de clips vidéo ».

De quoi remplacer plus de 300 000 lignes de code. Concrètement, cela signifie que le comportement du véhicule est défini par l’intelligence artificielle. C’est une étape majeure chez Tesla. Il aura fallu attendre de nombreuses années pour que le constructeur fasse enfin ce grand saut vers des commandes alimentées par des réseaux neuronaux. Musk avait initialement promis cette mise à jour pour fin 2023. Elle a été reportée à 2024.

Elon Musk va-t-il tenir ses promesses ?

Des observateurs pensent que cette v12 pourrait permettre à Tesla de tenir ses promesses en matière de conduite autonome. Musk précise que la v12 est déployée dans un premier temps aux employés et aux bêta testeurs. Elle sera proposée dans un second temps aux clients dans sa version définitive.

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Les premiers retours des employés de Tesla et des testeurs sont bons. La v12 du FSD serait plus douce et naturelle que les versions précédentes. Cette nouvelle forme de conduite autonome régie par des réseaux neuronaux constitue une grande étape pour l’entreprise américaine. Si cela ne fonctionne pas, ou mal, Tesla pourrait être dans l’obligation de reconnaître un échec et peut-être même d’abandonner l’idée de faire fonctionner des technologies de conduite autonome sur ses modèles actuels.