Figurant parmi les premiers propriétaires de la nouvelle Hyundai Ioniq 5, Nico nous livre ses impressions après 2 000 km parcourus au volant du nouveau SUV coréen.
Chef d’entreprise basé à Rennes, Nico a été l’un des premiers clients en France à recevoir sa Ioniq 5, une édition limitée P45 qu’il nous a mise à disposition pour notre premier essai. « J’ai découvert Hyundai avec la Kona électrique que j’ai eue pendant un peu plus de deux ans avec quasiment 100 000 km parcourus. J’ai été agréablement surpris par la marque que je ne connaissais pas. En revanche, le Kona était trop petit pour mon usage. Dans le cadre de mes activités, j’ai besoin de chargement. Autre particularité : il y a 100 kilos de chiens à mettre dans le coffre. C’est assez pratique d’avoir un hayon ».
« Pourquoi ne pas avoir attendu le Tesla Model Y ? » demande notre journaliste. « Déjà parce qu’il arrive en fin d’année. J’avais déjà fait 100 000 km avec le Kona et il y avait cette idée de renouvellement. Avec le Kona, l’efficience était là et j’avais envie de donner sa chance à Hyundai et d’avoir un produit différent » répond l’intéressé.
Au gabarit similaire, l’Enyaq a également été écarté. « Pour correspondre à la Ioniq 5 dans cette finition-là, il fallait un Enyaq RS full-option. Pour autant, il n’y avait pas la vitesse de recharge que permet la Ioniq 5 », justifie-t-il.
Avantages et inconvénients de la Ioniq
« Sur la Ioniq 5, le côté nouveauté et le design sont assez sympas. Le niveau de finition global et la qualité intérieure sont très satisfaisants », explique Nico qui pointe toutefois du doigt la consommation.
« On n’est pas du tout dans la même efficience que le Kona. J’ai fait un peu plus 2 000 km depuis que j’ai la voiture. Je fais beaucoup de quatre voies et d’autoroute et je suis à 19,4 kWh/100 km sur les 2 000 premiers kilomètres. Sur le Rennes-Paris j’étais à 22 kWh/100 km. Le retour a été réalisé de nuit sous la pluie et vent de face. J’étais à 29 kWh/100 km. Tout allait mal, mais ce n’était pas l’hiver non plus », explique-t-il.
Un TCO imbattable
De la BMW i3 à la Kona jusqu’à sa nouvelle Ioniq 5, Nico est convaincu par la voiture électrique. « L’électrique nécessite un budget bien moindre que sur une thermique. En 90 000 km [avec le Kona NDLR], j’ai dû avoir 69 € pour changer le filtre à pollen et les balais d’essuie-glace. En entreprise, la maîtrise des coûts est dingue. Il n’y a pas de TVS et l’assurance est moins chère. La Kona, je l’ai achetée et revendue. Du coup, je connais le vrai TCO de l’électrique et il est imbattable ! ».
Que ce soit thermique, électrique, le poids en est pour beaucoup dans la consommation. Que ce soit TESLA ou les autres le rendement est médiocre. Pratiquement 1800 kg pour un modèle 3, c’est 500 kg de trop. Alors que d’avoir 300 cv il vaudrait mieux alléger le VE et en augmenter l’autonomie. On est loin de voitures écolos.
22kw ma standard + 7000km en 3mois autoroute a70 % je suis a 13kw au 100km et pas une conduite kool
J’espère que les Ioniq 1 à 4 seront moins chères et plus efficientes que ce gros SUV goulu.
L’efficience n’est vraiment pas top et elle se vend peu d’après mon concessionnaire qui n’en a vendu qu’une en précommande et c’est tout. La recharge rapide est son seul atout.
L’assurance moins chère? Dans mon cas c’est plus cher que mon ancienne hybride rechargeable. J’ai du doubler la franchise (de 200 à 400 euros) pour avoir une offre un peu moins chère que pour mon ancienne voiture.
Plus grosse, plus lourde, plus chère, plus gourmande. On a perdu les principales vertus des Hyundai électriques, il ne reste finalement pas grand chose d’autre que l’équipement d’origine bien complet, et la qualité de fabrication pour se démarquer de la concurrence.
Pas de souci, à la vente, cette voiture aura du succès.
Mais à l’usage, et en seulement 2000km, l’utilisateur averti a déjà compris LE problème majeur de cette voiture : c’est un tank qui surconsomme.
Donc à l’usage, la difference avec une Tesla va être colossale.
Mais chez le concessionnaire ou pour un essai de 3 ou 400km type essai presse , cette ioniq 5 est parfaite.
Elle peut aussi être adaptée pour les rouleurs modérés qui s’en satisferont. Apres tout, il y a moultes SUV à 50 000€ qui font moins de 15 000 km par an. Et pour ceux là, cette voiture est très adaptée.
elle est intéressante en effet, même si je préfère ma TM3 pour le look et pour son côté conduite dynamique.
Pour la conso, je m’attendais à plus en moyenne mais ca reste haut par rapport à la capa de la batterie.
sur l’autoroute, 29KWH c’est beaucoup, avec la TM3 perf, chargée sous la pluie & vent je suis à 22KWH, mais l’écart c’est l’aerodynamique pas en faveur de la Hyundai. a comparer au MOD Y en fin d’année.
Cela confirme que le plus gros défaut de cette voiture est sa consommation … on s’attendait à mieux vu l’historique de Hyundai avec le Kona.
C’est en partie compensé par une recharge super rapide lorsqu’on a accès aux Ionity, mais ça peut en rebuter certains autres.
un peu succin cet avis
Bien vu le retour d’un utilisateur en complément de votre essai
« j’ai dû avoir 69 € pour changer le filtre à pollen et les balais d’essuie-glace », un peu surpris par ce commentaire. J’ai une Hyundai Ioniq 28kWh avec qui j’ai parcouru 115 000km et la révision est tous les 15000km, soit environ 50€ au minimum à chaque fois si on précise que l’on ne veut pas changer le filtre à pollen et ne pas faire la purge des freins sinon c’est une centaine d’euros…