Une Tesla sans permis imaginée par Dall-e

Tout le monde attend la Tesla Model 2, mais, pour décarboner la mobilité en ville, une voiture électrique sans permis n’a pas son pareil. Il n’y a qu’à voir le succès de la petite Citroën AMI, légère, maniable, facile à garer, pour s’en convaincre ! Alors pourquoi ne pas imaginer une Tesla sans permis à bas prix ? Petit exercice de pensée pour s’amuser.

À l’image de Renault qui a surpris son monde en annonçant la Twingo électrique, et alors que la future compacte de Tesla qui devrait être fabriquée à Berlin n’a toujours pas été dévoilée, l’idée d’une voiture électrique sans permis développée par la marque d’Elon Musk peut susciter la curiosité, à défaut d’être vraiment réaliste. Cet article explore ainsi les possibles caractéristiques techniques et l’impact qu’un tel véhicule aurait sur le marché.

Un marché d’avenir

En France, le marché des voitures sans permis (VSP) connaît une accélération des ventes. Avec 61 000 unités vendues en 2022, ces petits “pots de yaourt” classés dans la catégorie des quadricycles légers à moteur attirent désormais un public jeune (accessible dès 14 ans), cool et urbain. C’est d’autant plus vrai depuis que ce segment, traditionnellement dominé par des véhicules à essence, propose des modèles électrifiés. À 6 900 € hors bonus, la Citroën AMI est ainsi parvenue à s’imposer comme une option populaire et abordable face aux autres constructeurs historiques tels que Ligier ou Aixam. En effet, il s’est vendu plus de 35 000 AMI depuis le début de sa commercialisation en 2020. Dans ce contexte, l’entrée de Tesla sur ce marché serait une proposition supplémentaire et pertinente pour la réalisation de son objectif de décarbonation des transports. Dès lors, si la marque californienne parvenait à combiner son expertise technologique avec le bas coût d’une voiture sans permis, nul doute que le succès commercial serait au rendez-vous. De quoi, en toute légèreté, se laisser emporter par l’idée !

La Ligier Myli (premier modèle électrique de la marque) à côté de la Citroën AMI qui a démocratisé la voiture sans permis chez les jeunes.

Appelons-la Model K

L’une des premières questions qui se posent est le nom que Tesla donnerait à sa voiture électrique sans permis. Vous ne l’aviez peut-être encore jamais remarqué, mais, mis côte à côte, le nom de chacun des modèles électriques Tesla forme le mot “SEXY”. Le “E” devant être vu comme un 3 inversé puisque le nom Model E était déjà pris par Ford. Si l’on ajoute à la gamme le Cybertruck, le quad, le Roadster et le Semi, on peut même former “SEXY CARS” (le A faisant référence à ATV, la catégorie à laquelle appartiennent les quads). Pure coïncidence ? Pas si sûr. Toujours est-il que dans cette logique, on verrait bien une voiture sans permis prendre le nom de Model K. Pourquoi ? Tout simplement en référence aux fameuses Kei cars japonaises. Intercalé entre le Model Y et le Cybertruck, on pourrait ainsi lire “SEXY K’CARS”, la lettre K se prononçant « key » en anglais. Évidemment, un nom comme “Tesla Micro” ou “Tesla Mini” pour signifier la compacité pourrait tout aussi bien aller, mais cela n’entrerait alors plus dans la logique imaginée initialement par Elon Musk.

La première Tesla traction !

Au premier coup d’œil, il est très facile de voir que l’on a affaire à une Tesla. Grandes surfaces vitrées dont un toit panoramique, intégration harmonieuse de la calandre pleine et des phares effilés typiques aux Tesla. Les enjoliveurs cachent des jantes de 17 pouces, apportant un style sportif. La silhouette générale est élégante et épurée, et se caractérise par des lignes fluides et profilées permettant d’optimiser l’aérodynamisme. Bien entendu, comme toute voiture sans permis qui se respecte, la compacité est au rendez-vous : 2,50 m de long, 1,50 m de large et 1,60 m de haut. Des mensurations qui semblent être un bon compromis entre taille réduite et bel espace de vie à bord. Au niveau du coffre, un volume de 300 litres (incluant le dessous de coffre) permet d’y ranger ses courses dans le plus grand des conforts. En revanche, sous le capot avant, point de frunk à l’horizon, l’espace étant dédié au moteur. Car oui, la grande originalité de cette Tesla sans permis réside dans sa transmission… avant ! La Model K est en effet la première traction de la gamme. Une particularité qui s’explique au travers de ses dimensions restreintes. Mais qu’à cela ne tienne, petite n’est pas synonyme de pataude ! Malgré une vitesse de pointe et une puissance limitées respectivement à 45 km/h et 6 kW, les performances restent impressionnantes pour la catégorie. Le 0 à 45 km/h est ainsi effectué en à peine 6 secondes, quand une Citroën AMI met 10 secondes. De quoi imaginer des départs canons aux feux rouge, aux côtés des motos et autres 2 roues.

Premiers traits de crayon du concept Tesla sans permis imaginé par Dall-e

Ultra connectée

À l’intérieur, on retrouve le grand écran central qui trône au milieu du tableau de bord. L’ergonomie épurée caractéristique des Tesla prend ici tout son sens, offrant une véritable impression d’espace, particulièrement appréciable dans un si petit véhicule. Tout comme sur la nouvelle Model 3, on regrettera en revanche l’absence de commodo derrière le volant. Une “nouveauté” qu’il va falloir désormais accepter. Heureusement, même dans le segment des voitures sans permis, Tesla ne fait pas l’impasse sur la partie logicielle. On peut ainsi compter sur une conduite autonome de niveau 2 de série, ainsi que l’autopilot FSD en option, permettant à la voiture de se déplacer de manière semi-autonome dans des environnements urbains complexes. D’autres fonctionnalités que l’on ne retrouve pas d’ordinaire sur ce genre de voiturettes telles que le stationnement automatique, une caméra de recul, une commande vocale et la navigation en temps réel sont incluses pour simplifier la vie des conducteurs au quotidien. L’application smartphone permet en outre de lancer la charge, le préchauffage, ou encore de géolocaliser le véhicule.

Autonomie et prix

Outre sa grande agilité pour se faufiler dans la circulation urbaine, la Tesla Model K se distingue de ses concurrentes grâce à une autonomie de 200 km pour la version à grande batterie (12 kWh), et 140 km pour la version standard (8 kWh). La recharge est effectuée via un connecteur de type 2 à une puissance de 7 kW (AC), de quoi faire un 20-80% en un peu plus d’une heure dans le meilleur des cas. À titre de comparaison, une Ligier Myli mettra plus du double sur le même exercice. Quant au prix, comptez 12 400€ en version standard, et 14 200€ en version grande autonomie. Une version performance (80 km/h et autonomie de 250 km) arrivera dans un second temps, mais nécessitera, à l’image de la Renault Twizy disponible dans une version quadricycle lourd, un permis B1.

Vous l’aurez compris, toutes ces caractéristiques ne sont que pure spéculation. Mais imaginer une voiture électrique sans permis chez Tesla ouvre la voie à une réflexion intéressante sur l’avenir de la mobilité urbaine. Cette proposition pourrait non seulement attirer ceux qui cherchent une solution de mobilité pratique en milieu urbain, mais aussi redéfinir les attentes du marché pour les voitures sans permis d’aujourd’hui. Alors que la marque continue de bousculer les normes de l’industrie, une incursion dans ce segment pourrait être l’un des prochains chapitres excitants de son histoire. Reste à voir si Elon Musk et son équipe auront un jour une surprise aussi audacieuse à présenter au monde… Pour sûr, Anne Hidalgo ne serait pas contre !
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Et vous, que pensez-vous de l’idée d’une Tesla sans permis ?