Nous avons testé le Hyundai Kona 64 kWh sur plus de 2000 kilomètres pendant trois jours. Après avoir réalisé un Paris – Bordeaux par autoroute, deuxième partie de notre périple : un Bordeaux – Marseille via les nationales. Objectif : connaître l’autonomie et le comportement du Kona électrique en-dehors de l’autoroute.
Quelle autonomie sur routes nationales en Hyundai Kona 64 kWh ?
Le profil des routes nationales et départementales étant très différent d’une région à l’autre, difficile de revendiquer une autonomie de référence pour le Kona électrique sur ce type de voie. Cependant, sur notre itinéraire de 711,4 km entre Bordeaux et Marseille, nous avons réalisé une étape de plus de 400 km sur une seule charge. Partis de Bordeaux avec 85% de batterie, nous avons atteint le village de Soual près de Toulouse pour l’unique arrêt-recharge intermédiaire du voyage. Arrivés avec 19% de batterie (de quoi parcourir 78 km supplémentaires selon l’ordinateur de bord), nous sommes repartis avec un plein à 100% en direction de Marseille.
Guidés par le GPS hasardeux intégré au Kona, nous avons traversé le Parc naturel régional du Haut Languedoc constitué de routes en lacets et de deux cols à 850 m d’altitude. Si le freinage régénératif assez efficace a permis de récupérer une partie de l’énergie perdue dans les phases d’ascension, il est certain que ce tronçon montagneux a eu une incidence notable sur la consommation moyenne. Les nombreuses portions de routes à 2×2 voies limitées à 90 ou 110 km/h entre Montpellier et Marseille ont également eu tendance à diminuer l’autonomie.
A notre arrivée à Marseille, après avoir parcouru 400,3 km, il nous restait 7% de batterie et de quoi poursuivre sur 26 km selon la voiture. Une performance qui peut sembler moyenne pour un trajet uniquement réalisé sur routes nationales mais qui s’explique par le profil tourmenté de l’itinéraire emprunté. Il est probable que sur route plate, sans vent de face ni température trop froide et à vitesse stabilisée entre 70 et 80 km/h, le Kona peut franchir aisément les 500 kilomètres sur une seule charge.

La station de recharge rapide de la rue de la Benausse à Bordeaux.
La recharge sur bornes publiques : un vrai calvaire
Voiture électrique et borne de recharge étant indissociables, cet essai était aussi celui de l’infrastructure de recharge. Entre Bordeaux et Marseille, ce fut un véritable chemin de croix. Si l’autonomie confortable du Kona a permis de réduire le nombre d’arrêts-recharge, il n’a rien pu faire face aux bugs et promesses de puissance non-tenues des bornes.
Ainsi, alors que nous avions prévu de quitter Bordeaux avant 10h du matin, les ratés de recharge nous ont retardés de plus d’une heure. A Bordeaux, une première borne a inopinément interrompue la recharge à plusieurs reprises, nous forçant à chercher une autre station. A quelques centaines de mètres de là, notre seconde station était occupée par deux véhicules hybrides-rechargeables. Appartenant au collaborateur d’une entreprise proche, un des 4×4 a pu être déplacé après insistance. La borne n’a cependant pas mieux fonctionné, clôturant la recharge au bout de quelques minutes…
A Soual, non-loin de Toulouse, où nous avons effectué l’unique recharge intermédiaire, la borne censée être rapide (un modèle identique à celui rencontré à Bordeaux), nous a contraint a patienter 3h38 sur place. Peu après le lancement de la charge, la puissance a immédiatement chuté pour se stabiliser autour de 15 kW. Conséquence : un important retard, beaucoup d’ennui et… une facturation plus salée. Double peine. Décomptée à la minute, la recharge a coûté 18,38 euros pour 55 kWh, soit environ 3 fois plus cher que l’électricité que l’on achète chez soi.

Relevé de recharge sur l’application Chargemap.
Une station de recharge à près de 60.000 euros
Ces bornes « Evtronic » semblent régulièrement poser problème. Rares sont les sessions de recharge lancées et achevées sans le moindre incident sur ce matériel pourtant coûteux. Croisé par hasard, Christophe Marmiesse, responsable du déploiement de l’infrastructure de recharge pour Bordeaux Métropole, reconnaît ces soucis récurrents. Il nous dévoile le coût d’installation d’une des stations, située rue de la Benausse : 48.000 euros pour deux stalles équipées d’une batterie-tampon. Une option qui épargne à l’opérateur la souscription d’un coûteux « tarif jaune » auprès des fournisseurs d’électricité. De faible capacité, cet accumulateur rend cependant la recharge très aléatoire et souvent bien plus lente que la capacité maximale annoncée.
Au prix du matériel, il faut ensuite ajouter celui de l’installation : jusqu’à 8000 euros sur un trottoir, et celui du raccordement assuré par Enedis : 1500 à 2000 euros. Au total, près de 60.000 euros déboursés par la collectivité pour deux bornes aux performances médiocres. Consolation pour l’utilisateur : la recharge est totalement gratuite et ne nécessite pas de badge pour être activée.
Arrivés à Marseille, aucune solution de recharge rapide au standard Combo n’était disponible. La deuxième ville de France étant un véritable désert à ce niveau, nous avons du recharger depuis un appartement en déployant un câble de 30 mètres jusqu’à la voiture, stationnée sur voie publique. Un charge plafonnée à 2,6 kW pour un plein en 26h.
Le pilote automatique moins efficace sur routes nationales
Testées de jour sous la pluie et de nuit par temps sec, les fonctions de pilotage automatique n’ont pas été aussi performantes que sur autoroute. Le système nous a même procuré quelques frayeurs, laissant parfois le véhicule franchir la ligne médiane ou déborder à droite en-dehors de l’asphalte. De plus, le Kona maintient sa vitesse quel que soit l’angle du virage, même lorsqu’il est serré. Il faut donc conserver une vigilance absolue dans ce type de route et dans ces conditions, quitte à désactiver l’assistance au maintien dans la voie et éventuellement ne conserver que le régulateur de vitesse adaptatif.
Statistiques du trajet Bordeaux – Marseille
Distance parcourue : 711,4 km
Durée du trajet (en mouvement) : 12h02
Durée de la recharge : 3h38
Consommation moyenne : 14,5 kWh/100 km
Consommation totale : environ 103 kWh
Coût total de l’énergie : 18,38 €
Autres données
Bordeaux – Soual (près de Toulouse) : 311,1 km parcourus avec 66% de la batterie.
Soual – Marseille : 400,3 km parcourus avec 93% de la batterie.
Avis de la rédaction
- La réaction appropriée de l’ESP lors d’un virage en épingle mal négocié sur route humide.
- L’autonomie sur routes nationales : on peut compter sur 400 à 500 km selon le profil et les conditions climatiques.
- Les 204 chevaux et 395 Nm du moteur électrique, très confortables sur les routes à forte inclinaison.
- L’infrastructure de recharge : puissances jusqu’à 3 fois inférieures à celles promises, grille de facturation injuste, bornes squattées…
- Les fonctions de pilotage automatique très instables par temps pluvieux et de nuit, aléatoires par temps clair sur routes à double sens.
- Le GPS intégré qui dirige vers des pistes en terre fermées à la circulation.
Retrouvez le troisième et dernier épisode de cet essai du Hyundai Kona 64 kWh sur plus de 2000 km.
Vous voulez être sûr de ne rien rater de l’actu des voitures électriques ?
Bonne démo objective ! mais vu la note sur recharge rapide (55.47kmwh à 18.48€) cela revient avec une conso de 15kmh/100 à 3.37 L aux 100km ! donc limite rentable. Sauf si vs roulez beaucoup tous les jours avec une recharge à domicile dont le prix sera divisé presque par deux……
Pour ma part j’aimeraisqu’on pense à faire un mix entre l’electrique et le solaire.
Pour la sécurité et surtout pour eviter d’être taxé, car quand on sera tous passer à l’electrique, ils vont nous les mettre sur quoi les taxes « carburant », à votre avis……
J’ai regarde les deux reportages.
La Kona est une excellente voiture .
Le problème c’est le foutage de G… des constructeurs de bornes.
Si elles ne sont pas en pannes , elles fonctionnent tres mal .
Les cartes ChargeMap ou Kiwi fonctionnent bien ,
mais la détection de celles_ci et la transmission au centre de gestion est nulle , sans compter les tarifs exorbitants .
Tout est fait pour décourager la transition écologique.
Le journaliste du reportage m’a fait pitié, qu’elle patience ! Il a même plébiscité le réseau Tesla.
Tesla a tout compris 10 ans avant, son réseau est très performant et rapide,
270 km en 20mn pour la TM3 , on branche et c’est tout pas de carte.
Y a du boulot !
Quand on fait le choix du véhicule électrique il faut le faire dans sa dimension globale du moment. J’entend par la, on fait en sorte de partir le matin avec une batterie pleine quand on fait un grand trajet. Pour cela quand on est a l’hotel on choisi un hôtel avec recharge comme les tesla à destination par exemple (tout n’est pas gratuit non plus dans la vrais vie). il y a aussi la solution de se recharger à distance et de rentrer à l’hotel avec une trottinette électrique à 250€ et 12 km d’autonomie.
Partir avec une batterie pas proche des 100% est une faute grave. Comme il n’est pas raisonnable de profiter d’un repas où d’une pause pour faire une recharge partiel où complète.
Cela fait aussi comprendre aux commerçants qui ne font pas l’effort de proposer de systèmes de recharges qu’il perdront des clients où en gagneront.Et on demande pas forcément que la recharge doit être forcément gratuite. Que l’on paye dans le prix du véhicules pour une Nidsan où une Tesla c’est normale.
Cet article et vos commentaires montrent que la gestion d’un VE n’est pas la même que les autres véhicules, et que l’intérêt d’un GPS sachant bien gérer un trajet (comme celui de Tesla) est primordial, avec une bonne dose d’IA pour contourner les problématiques rencontrées.
Ou alors, il faut faire la gestion soi-même, en appliquant les logiques particulières aux VE, associées a une bonne connaissance du réseau.
Pas facile pour tout le monde.
La Kona fait le boulot. C’est évident.
Le problème, ce sont les bornes de recharge.
Si les bornes de recharge avaient fonctionné correctement, ce périple aurait ressemblé à une promenade dans le parc.
Vivement le Kona ou le Niro au Québec.
En espérant que nos bornes soient plus efficaces…
Entre 5,91 ¢ et 9,12¢ le kWh, ça va être génial à conduire.
Vous ne précisez pas le mode de conduite choisi pendant le trajet ( Eco+, Eco, Confort ou Sport). Ce qui peut augmenter ou diminuer l’autonomie de plusieurs kilomètres selon le mode choisi.
Bonsoir.
C ‘est exactement le genre d’essai qui est réel et que j’apprécie.
Bravo,c’est digne des meilleurs reporters auto.
Il faudrais le méme genre de reportage pour la Zoé, Leaf, et tous les autres véhicules électriques.
Encore bravo c’est du bon boulot.
Cela corrobore les essais faits par AutoPlus N°1572
Prix (avec 5% de remise) bonus déduit = 36700€
Route (conduite normale) : 421km
Autoroute (110km/h) : 355km
Ville (leur référence) : 405km
Moyenne : 393 km
Ce n’est pas mal et à ce prix, et avec sa cousine eNiro, elles vont sérieusement affecter les ventes en UE de la TM3-MR (ciblée à 13200€ de plus importée des US). Bref, elles seront en concurrence directe.
Pour les bornes effectivement, ça va poser un problème au début, le temps que tout cela se mette en place, que les services d’entretien soient développés, etc… Même les Tesla auront un PB sur ses aires dès les 3% des 6000VP/h lors des « transhumances estivales » sur les grands axes. Imaginez demain, ce voyage avec déjà un parc roulant de 10% en VE sur nos infrastructures ! C’est pour cela que le VE ne pourra se répandre que doucement.
§
Ce n’est pas ce type de véhicule et de bornes de recharges qui va encourager les gilets jaunes à changer de véhicule, sans parler des défaut de ces soit disant système de conduite autonome.
Depuis 3 jours dans le brouillard je demande à voir une Tesla rouler en mode autonome.
donc bordeaux est naze en nego. il paie cher un truc qui fonctionne pas. misterblague !
Bonjour
cela fait 2 ans que je roule en ioniq
j’ai fait 2 boucles de 5000km(en france et en europe)….
Le secret pour l’électrique c’est qu’il ne faut pas être pressé
Dommage, car à bordeaux vous auriez pu dormir au novotel de merignac et utiliser les superchargers.
J’ai beaucoup aimé la vidéo, mais je trouve qu’en ce qui concerne la recharge, il faut se montrer moins psycho-rigide. La borne te file 36kW, soit, des que ça descend sous les 30kW on reprend la route. On essaye de trouver une autre borne à 200km plus loin.
A la fin du parcours on sait combien de km on a parcouru, et combien la voiture a consommé de kWh. Un petit calcul et on sait que la Kona permet de faire ~450km route de campagne.
Mais qui fait 450km d’une traite ? Perso quand je fait Orléans-Bordeaux, je m’arrête entre Châtellerault et Poitiers, puis un deuxième arrêt à Saintes, 15 à 20 minutes chaque. Même avec une Kona je pourrais compter sur 64kWh + ~20kWh de recharge, ce qui pourrais me permettre de parcourir ~600km sur les routes nationales ou ~500km sur autoroute à 110km/h.
J’ai lu un article sur une installation de borne rapide aux États-Unis, une armoire pour la recharge de 350kW et 4 satellites c’est facturé 250.000$ sans l’installation et les travaux de voiries. Et à terme sur une ligne de 1MW, les propriétaires du MALL voudraient mettre 3 armoires de 350kW et 12 satellites. Je ne connais la facturation, car à l’époque c’était inconnu, mais la fourchette était de 25 à 35cts du kWh.
Et parallèlement le MALL avait déjà mis des bornes de 7kW sur une dizaine de places de parking gratuit.
Si ça continue comme ça, en France aussi on aura les centres commerciaux vont s’y mettre aussi, avec sûrement un panachage de bornes.
J’aurais perso choisi l’autoroute avec ravitaillement à Toulouse station Agglomération rue Marengo puis Montpellier Corridoor ou Beziers Corridoor qui fonctionnent selon Chargemap. Le temps de voyage eut ete divisé par deux.
Marseille cité pagailleuse mais généreuse: plusieurs particuliers te permettent de recharger dans leur jardin et souvent gratis. Avenue de la Soude, Dromel. ..
Perso, je l’aurais fait à l’entrée de la ville (station Cie Nat.du Rhône à Port St Louis. En repartant,comme Jérôme, à Plan de Campagne).
En tout cas merci Hugo :reportage intéressant à la fois sur les caracteristiques de l’auto et sur le vécu des electromobilistes en voyage.
Mais en six ans le VE progresse et ça va continuer!
Impatient de lire le troisième épisode !
Hé bien, ça n’est guère encourageant tout cela… :-/
Je parle en particulier de l’infrastructure.
Un trajet qui peut se faire normalement en 6h30 se retrouve allongé à 15h30, soit 9h de plus (12h en mouvement, pourquoi tant de temps?).
Merci pour ces 2 essaies longues distances de qualité ! c’est vraiment bien pour se rendre compte de la qualité des voitures et de la « performance » du réseau de charge. Si des personnes averties comme vous (et avec un emploie du temps adaptable) galèrent, imaginez ce que cela risque d’être pour les personnes « débutante ».
On n’a pas aimé : « bornes squattées… »
A cause des hybrides rechargeables qui rechargeaient ?
» La borne n’a cependant pas mieux fonctionné, clôturant la recharge au bout de quelques minutes… »
ça ressemble furieusement aux fuites à la terre de la zoé, que les bornes détectent en se mettant en sécurité.
Bonjour
merci pour ces essais, en revanche afin d’afficher le coût du trajet (711km) doit inclure la recharge à l’arrivée pour revenir au même niveau de batterie que celui du départ initial (85%).
Bjørn Nyland version française, je suis preneur. Continuez des tests comme cela.
Je rigole d’avance de ceux qui vont recevoir leur jaguar I-Pace à 80 000 euros voir 100 000 euros pour certains …
Ces bornes avec batterie tampon sont une absurdité : chères, complexes, plus de pertes à cause de la recharge de la batterie tampon… on apprend ici qu’en plus elles ne sont pas fiables !
« La deuxième ville de France étant un véritable désert à ce niveau, nous avons du recharger depuis un appartement en déployant un câble de 30 mètres jusqu’à la voiture, stationnée sur voie publique »
Chose qui n’est pas du tout recommandé
« Ces bornes « Cahors Evtronic » semblent régulièrement poser problème »
Avant de taper sur la borne, il faut savoir de quoi on parle.
Ces bornes ne sont pas toutes raccordées à du 50kW.
Quand elles le sont, elles fonctionnent impeccablement, fournissant vers 47kW en cours de charge (sur réseau Corri-Door par exemple).
Mais sur des réseaux locaux, souvent les opérateurs ne les raccordent qu’à des lignes de plus faible puissance, et mettent un modèle de borne Evtronic avec batterie tampon intégrée pour augmenter la puissance de charge en début de charge.
Cette borne de Soual est affichée à 35kW, pas à 50 déjà, sur Chargemap. Mais cette puissance est peut-être le max quand la batterie intégrée débite en plus du réseau électrique. Quand la batterie intégrée est vide, il ne reste que la puissance du réseau électrique.
Merci pour ce compte rendu qui doit refroidir un peu les ardeurs des aventuriers électriques.
Encore une gabegie administrative, ces bornes à batterie tampon hors de prix et fonctionnement douteux.
L’arrivee du petit modèle de Tesla va rendre la marque populaire et va balayer ce brouillons electrique , les Superchargers fonctionnent parfaitement on peut voyager en France et à l’étranger sans problème, les mises à jours constantes vous rendent votre voiture neuve et performante jour après jour le système auto pilote couplé à la motricité électrique est une merveille et rend conscience à quel point la voiture à essence est aussi dangereuse qu’une arme pointée sur vous .
Merci Hugo pour ces excellents reportages qui mettent par ailleurs parfaitement en lumière les limites, problèmes et galères du nouveau monde VE.
Merci, je ne suis pas prêt pour ce genre d’achat.
Ouech, salut boss, chuis coincé à la borne de recharge, y a une grand mère avec sa trottinette et un 4×4 avant moi, chuis là dans 3 jrs
MDR
Ce n’est pas un pilotage automatique ! Ce n’est pas vendu pour ça. C’est une aide à la conduite. Combien de fois doit-on le répéter pour que ça rentre ???
En ce qui concerne le caractère montagneux, sur ma Ioniq, la consommation est TOUJOURS plus faible en montagne au contraire de ce que semble penser l’auteur de cet article. Je serais surpris que ce ne soit pas le cas car cela est lié au gain aréodynamique du au ralentissement de la vitesse moyenne supérieur à la perte du différentiel conso/ régénération. Sauf si le test a été fait à Mach 2 en conduisant comme un bourrin.
perso j’ai fait presque ce même trajet entre Agen et Avignon cet été avec ma ionic, j’ai rechargé à « Révéo – Parc d’Activité de Camalcé RD32 » et « SDET – Aire de covoiturage du Caussels Albi » sans problème avec ma chargemap
quand je suis allé à Marseille j’ai rechargé au parking de la mairie (visite musem) mais charge très lente, pour repartir j’ai fini à la charge combo » La Palmeraie – Plan de Campagne » ou il y une combo 50 kw, et oui il y en a une une Marseille
et j’ai aussi visité les 1000 m du Larzac entre Alby et Montpellier
Comment peut-on dépenser près de 60 000 € par borne pour une installation qui fonctionne si mal ?
C’est une catastrophe ce réseau. Et je ne sais pas vous mais moi je préfère un service payant efficace qu’un service gratuit me faisant perdre aléatoirement 1h sur mon départ. Et qui de par sa gratuité n’empêche pas les abus comme celui de l’entreprise à laquelle l’auteur a eu affaire. Heureusement que des acteurs sérieux genre ionity développent leurs réseaux.
Dernier point : rien à Marseille ? Mais quelle blague !
Super ! merci pour ces 2 essais au plus près de la réalité.