Après avoir mis au point son système de propulsion à quatre moteurs sur la berline GTE, Drako Motors lance son véritable premier modèle, le Dragon. Un coupé de plus de 2000 ch paré pour s’aventurer hors des sentiers battus.
Basés sur la Fisker Karma, les 25 exemplaires de la Drako GTE avaient surtout pour vocation de tester le système de propulsion à quatre moteurs et l’architecture électronique Drako DriveOS développé par la start-up. Les choses sérieuses débutent donc à présent avec le Drako Dragon.
Ici, plus rien à voir avec la Karma, ou avec un quelconque autre modèle en production. Nous sommes face à un vrai nouveau véhicule, doté pour l’occasion d’une structure et d’une carrosserie en fibre de carbone. Une volonté de réduire la masse qui n’empêche pas cet engin de 5,06 m de long et 2,06 m de large d’afficher 2.250 kg sur la balance…
Coupé ou 4×4 ? Les deux…
Du côté du style, signé par Lowie Vermeersch pour son studio GranStudio à Turin, le Dragon adopte des allures de coupé Grand Tourisme, avec une carrosserie assez basse (l’ensemble mesure 1,60 m de haut), et une aérodynamique bien visible avec l’aileron avant intégré et les passages d’air au niveau des montants arrière, à la façon d’une Ford GT. Mais ce coupé est juché sur de grandes roues de 780 mm avec jantes de 23 pouces et a une garde au sol de véritable engin tout-terrain. Réglable, elle ira de 165 à 259 mm selon les modes de conduite.
À lire aussi Liux Animal, une étonnante berline électrique et « bio »L’accès à bord se fait par de grandes portes papillon. Grandes, puisqu’elles libèrent le passage pour les occupants des 4 places. Pour jouer les sportives, le Dragon concentre toutes les commandes sur le volant. Plus de commodos : clignotants, phares, essuie-glaces sont commandés via divers boutons sur le volant. Ce qui n’empêche pas les écrans d’être les vrais maîtres à bord : deux écrans pour les rétroviseurs extérieurs, l’instrumentation et l’immense écran de 17,1 pouces au centre. Pour faire bonne mesure, on pourra en ajouter deux pour les passagers arrière.
Drako insiste beaucoup sur son architecture électronique DriveOS basée sur un réseau USB, et qui pilote l’ensemble des fonctions, du multimédia à la propulsion en passant par la batterie ou les aides à la conduite. Il reste par contre discret sur les caractéristiques techniques.
On saura juste qu’il y a donc 4 moteurs pour un total de 2.000 ch. Du côté des performances, le constructeur annonce 670 km d’autonomie (EPA), un 0 à 60 mph (96 km/h) en 1,9 s et une vitesse maximale de 320 km/h. Cerise sur le gâteau, le Dragon ne se contente pas d’être rapide sur la route. Il l’est aussi aux stations de charge en indiquant une charge ultrarapide en 500 kW…
entièrement d’accord avec FULLHAYA
Qu’attend l’UE pour légiférer au sujet des VE ?
On nous bassine avec la sobriété et on autorise des VE de 2000 cv ..!!!
Les mines de cuivre, lithium, nickel, cobalt et autres terres rares s’épuisent, et nous en consommons de plus en plus. Cherchez l’erreur ….
Il faut limiter la taille, la conso et la puissance des voitures particulières : 1.6 T, 200cv, 150 km/h pour limiter la taille des batteries, imposer le V2G/V2H pour éviter la surcharge du réseau électrique.
C’est du vaporware ce truc?
Réseau USB, mdr, alors que tous les véhicules ont des bus CAN qui sont robustes, ce monstre prétend utiliser de la techno « bureautique ». Et pourquoi pas du windobe aussi avec plantage à grande vitesse lors de chaque mise à jour pour installer une faille de sécurité destinée à remplacer la précédente?
Moi qui pensais que le bide du mega-track aurait servi de leçon pour éviter ce genre d’ineptie. Le mélange des genres cela ne fonctionne pas, l’Avantime en est un autre exemple…
Sinon il y a un moment où AP devrait faire un choix :
nouveau concept : un coupé tout terrain !! :facepalm:
Autant les coupés ID4 ou Enyaq GTX ont un sens (répondre à la demande de la clientèle sans être trop haut, et coupé pour l’aérodynamique préservée), autant là on frise le ridicule :).
Plus le VE avance, et plus on voit des modèles qui sont une hérésie et qui se calquent sur ce qui est fait dans l’ancien monde thermique.
Plus ça avance et plus on voit que finalement, le VE est en partie en fait la porte de sortie de l’industrie automobile sans rien changer.
Mois j’attends des véhicules novateurs avec de l’efficience, du V2G, qui sont facilement recyclables et réparables.
🤬Encore une ineptie ! Utile pour la recherche, peut être et encore !? Mais à quoi bon vouloir démocratiser et rentre accessible le VE, en présentant/proposant ce genre de modèle ? Messieurs les cons-tructeurs arrêtez ça et redescendez un peu sur terre.
Eh bien, 1472 kW de puissance, cela va dégouter les gens du VE !
On repart avec les mêmes travers de la fuite en avant sur les puissances et masses associées, alors que les engagements écologiques demandent de faire tout le contraire. Le monde est foutu …
Les degonfleurs de pneus ont de beau jours devant eux. A trop vouloir jouer aux imbéciles on en créer.
Bien sur cela en fera rêver certains et principalement ceux qui en auront les moyens.
Mais franchement quand je lis ce genre d’article je ne peux pas m’empêcher de penser qu’on marche vraiment sur la tête.
Vivement l’arrivée des modèles pour tous à prix raisonnables et avec des motorisations utiles. La chasse à la performance est rendu simple et possible avec les modèles électriques.
Mais pour quoi en faire surtout chez nous…. 2000 CV et 320 Km/h de vitesse.
Peut-être rappeler dans l’article que sur la route les limitations de vitesse en FR sont au max de 130 km/h. D’où pas mal de voitures électriques raisonnables qui brident la Vmax à 160. Cela évite au moins la possibilité de passer en excès de grande vitesse.
Et dire qu’on nous parle d’une solution au réchauffement climatique avec les électriques.
Peut-être quand on aura des voitures accessibles et répondant au marché de masse.
Le retour de la Mega Track ?