Très proche du Safety Score de Tesla, le « Smart Driving Points » du chinois Xpeng devrait devenir un prérequis pour activer la conduite autonome. 

N’en déplaise aux constructeurs historiques, Tesla est désormais à l’avant-garde dans de nombreux domaines et notamment celui de la connectivité. Il y a quelques semaines, le constructeur introduisait le Safety Score, un dispositif de notation de la conduite des propriétaires. Basé sur plusieurs critères, celui-ci est notamment utilisé pour calculer la nouvelle formule d’assurance proposée par la marque au Texas. Un système très original qui n’a pas tardé à être dupliqué par Xpeng. Ce dernier s’apprête à lancer un « Smart Driving Points » très proche du Safety Score proposé par son rival californien.

Comme pour Tesla, la note est attribuée sur 100 points. Elle est calculée en fonction de différents critères :

  • La présence des deux mains sur le volant
  • La rapidité à laquelle le conducteur « reprend la main » en cas d’alerte
  • La fréquence d’activation des alertes liées aux aides à la conduite (ADAS)

Un sésame pour activer la conduite autonome

Aujourd’hui purement informative chez Tesla, cette notation s’apparente à une véritable évaluation chez Xpeng. Ainsi, seuls les conducteurs dont le score est supérieur à 90 pourront accéder aux mises à jour et activer le système de conduite autonome. Aujourd’hui en phase de test, le dispositif devrait être officiellement lancé début 2022.

En Chine, où les accidents liés à un usage inapproprié des systèmes d’aide à la conduite sont nombreux, Xpeng n’est pas le seul constructeur à avoir mis en place un tel process. Précurseur, la firme chinoise Nio impose déjà à ses clients un questionnaire pour débloquer la fonction NOP (Navigate On Pilot).