
Attendu à l’horizon 2023 et annoncé à moins de 20.000 €, ce modèle d’entrée de gamme pourrait être assemblé à Bratislava, en Slovaquie.
De la taille d’une Polo ou d’un T-Roc, cette voiture électrique à bas coût reposera sur une version plus compacte de la plateforme modulaire MEB. Un développement que le géant allemand a choisi de confier à la marque espagnole Seat qui a mobilisé 300 ingénieurs sur le projet. Une nouvelle plateforme électrique qui serait progressivement déployée à l’ensemble des marques du groupe.
Si l’idée initiale était d’en fabriquer environ 200.000 unités par an sur le site allemand d’Emden, le constructeur aurait revu ses plans. En cause : les coûts salariaux ! Jugés trop élevés, ces derniers mettraient en péril l’objectif de proposer cette petite électrique à moins de 20.000 euros sur le marché. A la recherche d’une solution de repli, Volkswagen se tourne actuellement vers les pays de l’Est, connus pour leur main d’œuvre beaucoup plus abordable. Si plusieurs scenarii sont aujourd’hui envisagés, le constructeur aurait une préférence pour Bratislava, en Slovaquie, où Skoda s’apprête à révéler la nouvelle Citigo électrique.
Le site d’Emden hériterait quant à lui de la fabrication du SUV électrique ID Crozz dont la production devait à l’origine se dérouler à Zwickau, aux côtés de l’ID.3.
Source : handelsblatt.com
Pour les retraités « ancienne vague » comme moi, au point où ont monté les prix par rapport à avant l’euro (avant 2006), ces véhicules « low-cost » risquent d’avoir du succès !
Ha le coût de la main d’oeuvre, terrible, énorme, qui justifie tant de décisions, de transports (et de pollution associée).
J’ai trouvé dans un livre pour enfants un diagramme analysant les différents coûts de production d’une paire de basket vendues 100 €. (ok une auto c’est pas une godasse, il y a sans doute des différences notables).
Bref sur ces 100 €, de mémoire, le coût de la fabrication hors main d’oeuvre était à 8 €, la marge de l’usine asiatique à 4-5 €, la marge de la marque à 7-8 €, le distributeur prenait 30-35 € marge comprise, s’y ajoutaient la pub, le transport, la conception des chaussures… et la main d’oeuvre représentait au final … 0,4 € !
Alors si l’ouvrier local ne coûte que 3 fois plus, franchement, autant le faire bosser, il achètera peut-être la bagnole lui.
Il faudrait peut-être réduire les coûts d’autres catégories > concepteurs, décideurs, actionnaires et intermédiaires divers, pour ne rien dire des taxes.
Cela parait assez confus sur le plan de l’organisation, avec des changements incessants au dernier moment …
Le point positif, serait donc, qu’au bout du compte, la fabrication des différents VE serait sur 3 sites, mais il reste à en connaître les quantités prévues, et surtout de savoir, si comme pour Renault à Flins, les VE ne représentent qu’une proportion réduite, ou si tout le site y est consacré.
Je trouve curieux qu’ils en soient encore à la conception de la plateforme « raccourcie », et non à la dernière mise au point des modèles de présérie, ce qui semble indiquer une production réelle pas avant 2 ans …serait-ce la faute aux batteries disponibles ???
Enfin cette plateforme parait très « encombrée » et les organes de propulsion semblent moins bien intégrés que chez d’autres, mais peut-être est-ce trompeur.
Espérons que cette plateforme « raccourcie » pourra quand même emporter suffisamment de batterie pour assurer une bonne autonomie .
je comprend pas …..Soit l’usine de Emdem tourne a fond de chaine et elle ne peut produire un nouveau véhicule soit il ne produisent pas assez d’autos et ils peuvent intercaler un nouveau model que viennent faire les salaires ici ?