
À Den Bosch, aux Pays-Bas, l'entreprise E-Moss teste en ce moment un bus électrique à rechargement sans fil.
Le rechargement se fait grâce à un système de panneaux à induction. Le véhicule est un autocar Volvo dont le moteur diesel a été retiré, et remplacé par des batteries et un système de rechargement à induction, sans fil, de marque Conductix Wampfler. La batterie est une LifePo4 d’E-Moss, mais on ne sait pas exactement de quelle version il s’agit. Ce modèle peut en effet être proposé avec des capacités de 80, 120, 160 ou 200 kWh.
Le bus utilise parfois un rechargement classique, avec câble, qui se fait la nuit, mais il recharge également ponctuellement, à des arrêts de bus, grâce à son système à induction. Il peut ainsi effectuer son service de 18h par jour, durant lequel il parcourt 288 km, sans arrêts prolongés.
Étant 100% électrique, ce bus a un effet totalement neutre sur le climat, hors production de l’électricité. Par ailleurs, il peut transporter tout autant de passagers qu’avant sa transformation du diesel à l’électrique.
Un autre test de bus électrique à rechargement sans fil a lieu en ce moment aux Etats-Unis, à l’université de l’Utah. Reste à savoir si un tel dispositif peut se généraliser dans nos villes…
c’est à peu près l’ordre de grandeur en effet.
Multiplier par qlq dzaines (voire centaines à l’échelle d’un grand territoire urbain type paris) de recharges simultanées, ce calcul de coin de table montre au final l’incohérence de fond à vouloir à tout prix marier les véhicules lourds avec l’électrique à batterie.
Je persiste à dire qu’en l’état des techno disponibles, il y a une incohérence majeure à vouloir unir ces 2 là pour le meilleur et surtout pour le pire.
Pour les véhicules lourds à vocation routière et qui plus est de type « urbain », il serait vraiment URGENT de VRAIMENT financer l’hybride série et les PAC plutôt que de persister dans des bus à batterie de 25 t à vide dont personne n’est capable aujourd’hui d’annoncer une durée de vie digne de ce nom…
L’électrique OUI. La recharge rapide à grande échelle NON.
C’est vrai que dans le cas d’un bus la recharge par induction est intéressante car à chaque arrêt ce sont quelques dizaines de secondes d’immobilités pendant lesquelles la batterie peut recevoir une charge presque capable de l’amené à l’arrêt suivant. Soit 1 km de trajet bus ou environ 1 KWh. Si un arrêt représente une charge de 30 secondes, il faut un chargeur induction de 120 KW de puissance pour donner la possibilité d’un nombre d’arrêts infinis.