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Un ingénieur autrichien, Frank Obrist, a transformé un Tesla Model Y électrique en véhicule hybride rechargeable. Il cherche avant tout à faire découvrir sa propre technologie.
Frank Obrist s’était fait connaître en convertissant une BMW i3 en voiture hybride rechargeable. Par la suite, il avait récidivé avec une Tesla Model 3, permettant de faire connaître son système HyperHybrid.
Officiellement, Obrist cherche à prouver que les voitures de la firme américaine pourraient avoir encore plus de succès. En réalité, faire d’une Tesla une voiture à motorisation hybride rechargeable est un excellent coup de pub pour son entreprise.
Selon Frank Obrist, la voiture électrique a toujours le handicap du manque d’infrastructures de recharge, en particulier dans certaines parties du monde. Aussi, développer des voitures hybrides rechargeables est moins cher et plus logique selon lui.
Pour promouvoir sa technologie, l’inventeur était présent à Munich avec un Tesla Model Y hybride rechargeable. Ce dernier reprend le principe du Range Extender comme celui présent dans la BMW i3 et arbore des entrées d’air sur la calandre.
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Selon Obrist, cette configuration hybride permet d’utiliser des batteries d’une capacité bien plus modeste, et donc bien moins onéreuses. Selon lui, son système coûte environ 2 000 euros, contre une moyenne de 12 000 euros pour un système électrique.
Le Model Y hybride rechargeable présenté par Obrist à Munich embarque un moteur essence 1 litre deux cylindres. Selon lui, cette configuration consomme 2 l/100 km et émet 24 g/km de C02.
Aussi avantageuse que soit son idée, il semble toutefois difficile pour Obrist de s’installer à long terme sur ce marché. En effet, ces technologies deviendront obsolètes en 2035, date à laquelle l’Europe prévoit d’interdire la vente de l’ensemble des véhicules thermiques, hybrides compris.
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@Emmanuel Touzot
Pourriez vous corriger l’article ?
Je pense que c’est par facilité qu’il a choisi une Tesla : il y a déjà toute l’infrastructure électrique et de la place dans le frunk pour ajouter des trucs.
Son montage pourrait avoir un intérêt pour le rétrofit parce qu’il permet d’avoir une batterie légère qui ne nécessite pas forcément une recharge très rapide. C’est plus facile de rester dans les caractéristiques d’origine du véhicule dans ces conditions. Et ça permettrait d’avoir un véhicule qui conserve aussi les performances et l’autonomie d’origine.
Mais même sans parler de la législation qui peut encore évoluer, la fenêtre de tir est limitée parce que les progrès des batteries et du réseau de recharge devraient finalement diminuer l’intérêt d’un système à prolongateur d’autonomie.
A propos de l’article, j’aurais aimé avoir les caractéristiques après transformation : puissance, autonomie électrique, autonomie totale, mode de fonctionnement… parce que je pense qu’en plus d’être incongru en partant d’un VE, son système doit avoir d’autres limitations !
Belle innovation, elle arrive juste 20 ans trop tard !
L’objectif actuel est le véhicule zéro émission!
Ajouter un pot d’échappement à un véhicule déjà zéro emissions c’est comme ajouter une chaudière à vapeur à une locomotive électrique… Le véhicule thermique, hybridé ou non est sur le déclin. Même l’hydrogène sans rejet nocifs n’est pas raisonnable à cause de son rendement inférieur au moteur thermique. Ériger cette hybridation en alternative plus performante que l’hydrogène est le seul axe de communication défendable…
Ceci dit, le monde est plein d’investisseurs incompétents…
Ni queue ni tete
Est-ce que par hasard l’article original est sorti en Autriche vers début avril ?
La technologie hybride-rechargeable, ou le range-extender seraient donc révolutionnaires ? Il réinvente ce qui existe déjà… Pourquoi en parler ?
Avant tout commentaire un peu de réflexion: https://revueautomobile.ch/2021/04/08/une-tesla-a-explosion/
Faudrait l’inviter à manger, un mercredi soir.
Il a une belle tête de vainqueur.
qui finance ça ?
Je lis aussi que ses motivations sont le manque de structure de recharge ; pour Tesla, cette idée est plutôt discutable, pourquoi alors avoir choisis la marque qui a le moins de problème de solutions de recharge pour son projet ; j’aurais plutôt pris une Audi ou une Mercedes, ou mieux encore une voiture hors consortium ionity
Alors que tout le monde essaie de passer au vert en mettant de l’électricité dans la propulsion des voitures, lui fait le contraire ; heureusement qu’il est ingénieur, si ce n’était pas le cas qu’aurait il pu inventé ?
Peut être un moteur Stirling au charbon avec une génératrice pour recharger la batterie
Euh…quel est l’intérêt ?
Et quel l’intérêt des lecteurs de d’AP de savoir celà ?…aucun!
Article inutile ( je perds mon temps à écrire ces qqs lignes)
La Classe mondiale…
Peut-être même le Champion du Monde
Est-ce qu’il est en train de dire qu’il possède un moteur à essence capable de propulser une Tesla Model Y pour 2l/100km ?
Qu’il se dépeche de l’installer dans une twingo !! La consommation devrait tomber à moins d’1L/100km, auquel cas effectivement l’électrique n’a pas de sens !
Ou pas…
Bonjour,
L’inadéquation entre le VE et certaines parties du monde est une réelle question. Et c’est probablement pour cela que certains constructeurs ne se prononcent pas encore sur la fin du « thermique » ou réclament un report en Europe (Renault Group). Si en Europe le réseau électrique s’adaptera (non sans mal dans certaines zones), on peut en douter dans ces contrées peu denses où l’actuel acheminement de l’électricité est partiel, soumis aux aléas climatiques (rupture de ligne, …) et potentiellement de faible puissance.
Or si Dacia et Lada (AvtoVAZ) sont des succès commerciaux dans ces pays, c’est parce qu’elles partagent une grande partie de leurs pièces avec les véhicules Renault, et qui par effet de volume, réduit les coûts de revient.
Quant sera-t-il lorsque seuls des VE seront vendus dans les pays riches ? Le développement des thermiques sera trop onéreux au regard des volumes de vente restant; et les VE loin de pouvoir offrir des autonomies importantes à des bas tarifs pour permettre de rouler sur les pistes dégradées, boueuses, pentues et sans possibilité de régénération.
Les OEMs ne développeront plus de thermique. Potentiellement la dernière génération pourrait être produite plus longtemps pour alimenter ces marchés, mais avec une hausse du coût de fabrication (toujours l’effet volume), qui aurait pour effet de réduire le marché du neuf dans ces pays !!!
Devront-ils alors se contenter des voitures thermiques d’occasion provenant d’Europe ? ou peuvent-ils espérer le déploiement d’unité de production et de stockage d’électricité localement, à coût raisonnable et adapté à l’usage de VE ? Si Automobile Propre a des débuts de réponses, d’enquête, cela serait intéressant.
Mais en l’état actuel, cette démarche n’est pas stupide, à qui envisage une adaptation des VE bas coût de petite autonomie aux conditions locales de contrées lointaines.
Maintenant on peut très bien rester « nombriliste » en ne s’intéressant qu’aux pays riches.
En fait il y a une erreur dans l’article
C’est pas 24 g/km de CO2, c’est -24 g/km de CO2 (du puits à la roue).
Car cela utilise un procédé de captation du CO2
Brillant ! Il l’aurait fait sur une Mercedes électrique, j’aurai applaudi pour le sens des circonstances.
L’idée de produire ainsi un hybride série fait penser à la Fisker Karma, dont certains exemplaires ont étés équipés d’un V8 de Corvette (un bon choix). On serait toutefois surpris de voir Tesla ajouter l’objet dans le catalogue des options.
Son ancêtre est sans aucun doute le fameux créateur de la Bugatti 35 à vapeur.
2L/100, ça fait plutôt des émissions (directes) de 46.7g par km. Bon, quand on en est à désosser un VE (parmi les plus utilisables grâce aux SuC) pour en faire une demi fumante pour le coup de pub, on se fiche probablement un peu des chiffres…
Un vrai génie…
Je propose de rétrofitter des Zoé en mettant un 1.5 dCi dedans !
En voila un gars visionnaire ! Il pourrait presque être au gouvernement ! Et pourquoi pas prendre une thermique et lui rajouter un moteur électrique… Ah mince, déjà fait… Pas facile d’être innovant.