
Si elles figurent déjà parmi les modèles les plus performants du marché, les voitures électriques de Tesla devraient voir leur autonomie progresser grâce aux nouvelles technologies de cellules et à l’amélioration de ses groupes motopropulseurs.
Au-delà des excellents résultats promis pour le second trimestre lors de la conférence annuelle organisée avec ses actionnaires, Elon Musk a également évoqué les perspectives du côté des batteries. Selon le patron de la marque californienne, il ne faudra pas très longtemps avant que Tesla n’arrive sur le marché avec des voitures électriques capables de parcourir 400 miles d’une seule traite, soit 643 kilomètres.
Un seuil symbolique dont le constructeur n’est finalement pas si éloigné. Dans sa version « Long Range », la Tesla Model S est déjà homologuée à 370 miles selon le cycle américain EPA, soit 596 kilomètres. En France et en Europe, l’objectif est encore plus proche puisque le modèle est homologué à 610 km en cycle WLTP.
Pour atteindre cette performance, le constructeur travaille sur deux principaux leviers : l’amélioration de la densité énergétique des cellules mais aussi la diminution de la consommation grâce au développement de motorisations électriques toujours plus efficientes.
Reste à savoir si cette nouvelle hausse d’autonomie se révèle nécessaire compte tenu des performances déjà excellentes des modèles de la marque californienne.
La valeur intrinsèque de l’autonomie est différente suivant le mode énergétique : pour les Diesel, la tendance à l’allongement est venue de la disparité des prix des carburants entre les stations d’autoroutes et celles des supermarchés : l’augmentation de masse du véhicule avec des réservoirs de plus en plus grands devint rentable, ce qui est moins le cas aujourd’hui du fait de la diminution de consommation spécifique.
Pour un véhicule électrique c’est « l’angoisse de la recharge » qui fait passer ce critère comme primordial. Mais il n’est que provisoire si l’on regarde les plans de déploiements des stations de charges rapides. Nous transférerons élégamment cette peur aux aficionados des piles à combustible (ce qui n’aura q’un temps aussi).
Si le gain chez Tesla et les autres se fait par amélioration des moteurs à aimants permanents (ce qui a été annoncé il y a quelques mois) le cycle est vertueux. Annoncer la plus grosse batterie le serait nettement moins, sauf gains de masse.
Tesla a encaissé, il y a 18 mois de cela, des réservations à 250 000 dollars pour la Roadster Founders Edition avec 1000 km d’autonomie (au passage c’est une hérésie de mettre 1 tonne de batterie dans une sportive, mais passons…)
Quelle est la véritable info contenue dans cette brève « bientôt 640 km d’autonomie » ?
–> Traduction : l’info c’est que « bientôt 1000 km d’autonomie » était un fake de plus et que la Roadster sortira quand Elon Musk aura terraformé la planète Mars et quand les poules auront des dents…
Et du coup c’est quand le « bientôt » vu qu’il est censé sortie un Roadster à 1000 km d’autonomie en 2020 ?
de grosses batteries c’est bien mais lourd.
il y a un domaine ou je pense que l’on va beaucoup gagner dans pas longtemps c’est l’amélioration du rendement de la récupération de l’énergie cinétique du freinage ou des descente.
aujourd’hui les lithium ne sont pas extra pour ça. (en tout cas sur ma nissan.)
640 km ça commence à devenir crédible. Encore un effort, 150 / 200 km de plus et le VE supplante le VT
« compte tenu des performances déjà excellentes des modèles de la marque californienne. »
Sic …
Un parti pris engagé qui n’engage que son auteur !
Dans le cortex humain et dans quelques années, à la question « Tesla a-t-il toujours de l’avance par rapport aux autres constructeurs ? », alors que ses modèles n’auront pas vraiment changé, il restera toujours l’indicateur autonomie pour dire qu’il est toujours le plus fort….(hihihi)
Ça aura au moins le mérite d’alimenter le forum dans la rubrique : j’ai la plus grosse…
Si cette course apparemment sans fin a l’autonomie ne parait pas bonne en soi (au bout d’un moment la dette écologique de la fabrication de la batterie ne sera plus amortie sur la durée de vie du véhicule, en comparaison au thermique.. en tout cas jusqu’a ce que le V2G se déploie et vienne profiter de cette capacité pour l’optimisation du réseau) elle a le mérite de ridiculiser les autres constructeurs qui seraient tentés de faire croire qu’une autonomie raisonnable ce n’est pas possible, trop cher, ou je ne sais quoi comme prétexte.
Indirectement, en repoussant les limites jusqu’a l’inutile, Tesla force les autres constructeurs à proposer une offre utile acceptable. Je ne roulerais peut être jamais en Tesla mais je profiterais sans aucun doute de leur boulot ^^
‘Attentes-dons’ ‘dieux zens’ (deux ans) les batteries solides pour voir !
Ou sinon, attendons les supercondensateurs « lithiumisé », bien plus rechargés en descentes et freinages !!!
surement du à l’évolution de la densité des future batteries, ce serait une bonne nouvelle!
Ou une baisse des prix sur la version 55kw :)
Vous êtes sérieux avec votre dernière phrase ? Donc d’après vous il faut arrêter la recherche sur les VE c’est bon on est dans une fourchette d’autonomie qui vous convient.
Eh oui! Et la prochaine étape (2022 suivant le calendrier muskien) c’est Terre – Mars sur une seule recharge! Histoire d’accompagner les saloperies qu’il a déjà mis sur orbite…