
Interrogé lors l’Assemblée Générale des actionnaires du groupe, Carlos Tavares a confirmé que les équipes de PSA travaillent sur l’hydrogène.
Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ! S’il a bien acté le lancement d’un gamme complète de véhicules électriques sur l’ensemble de ses marques à compter de 2019 et lancé récemment une division dédiée à l’électrique, le patron de PSA a toujours été très sceptique quant à l’avenir de la technologie. Alors que de nombreuses villes prônent le développement du « zéro émission », le développement d’une offre hydrogène semble perçu par le constructeur comme un moyen de diversifier ses technologies et comme une « bouée de sauvetage » si l’électrique à batteries ne tient pas ses promesses.
« La pile à combustible, nous y travaillons très activement, vous verrez l’année prochaine des initiatives très visibles de la part de notre groupe. Nous considérons que c’est une technologie très intéressante » a-t-il déclaré en réponse à une question d’un actionnaire, sans pour autant donner de précisions quant aux projets en cours.
Pour Carlos Tavares, il s’agit de venir compléter les « lacunes » de l’électrique, notamment en termes de temps de charge. Il s’agit aussi de tenir compte des vertus environnementales de chaque solution. Objectif : comparer l’empreinte carbone de la production d’hydrogène, en théorie appelée à devenir de plus en plus verte, à celle des voitures électriques en y intégrant la production de l’électricité, l’extraction des matières premières, la fabrication et le recyclage des batteries.
L’hydrogène n’est pas une énergie primaire, c’est un vecteur d’énergie.
Et un vecteur d’énergie peu efficace :
– perte entre 20% et 40% dans l’hydrolyse ou le craquage de l’eau
– perte entre 15% et 20% dans le transport et la compression à 700 bars
– perte entre 30% et 50% dans la pile à combustible
Donc rendement minable d’environ 30% contre 95% pour une batterie.
Sans oublier :
– le prix du réseau de transport d’hydrogène
– le prix, poids et encombrement du stockage d’hydrogène à 700 bars
– le prix de fabrication (platine) et d’usage (durée de vie) des piles à combustible
– la nécessité d’avoir quand même une assez grosse batterie pour pallier à la plage de fonctionnement réduite et au manque de réactivité de la pile.
Bref l’hydrogène c’est du grand n’importe, juste un écran de fumée sorti du chapeau devant les actionnaires pour masquer le retard de PSA, rien de plus.
S’ils travaillent chez « PAIX-EST-Ce-A » sur la pile à combustible, ils ferraient mieux de se mettre à celle au GNV, car bientôt déjà nécessaire pour les camions, et bien plus économique, disponible et efficace côté méthane (CH4) pour les ruraux avec la méthanisation des effluents de bétail et autres déchets multiples le produisant en digesteurs (sans parler de produire avec du compost pour enrichir prés et champs trop en pente !
Incroyable ce besoin de nager contre le courant …..l’hydrogène reste un business de grosses entreprises aucun intérêt pour le citoyen sous la forme qu’il souhaite nous le présenter. http://acti-ve.org/seules-les-enr-sauront-retablir-les-emplois-en-transition/mobilite-electrique/2018/04/
La disparition progressive du Diesel va libérer d’énormes capacités de production d’hydrogène qui sert surtout à désulfurer le gazole. Avec ce que produit Air Liquide, il y a de quoi faire rouler 10 millions de voitures électriques à PAC H2.
Tentative désespérée de garder la main sur leur coeur de métier (le moteur) alors que dans un VE PSA perdra le contrôle de la batterie au profit des asiatiques (CATL pour leur première génération).
Quitte à rester sur du carburant liquide, autant rester sur de l’éthanol, tout est déjà en place:
http://www.largus.fr/actualite-automobile/e85-peut-on-rouler-a-lethanol-sans-kit-9124390.html
L’hydrog Pourquoi pas sur le papier et dans les les faits (hormis le prix) mais aujourd’hui si l’on parle d’empreinte carbone… partir de l’électricité pour fabriquer de l hydrogène puis à travers la PAC ré fabriquer de l’électricité… compte tenu des rendements et de l’impact carbone de chaque étape je ne vois pas en l’état actuel des recherches des solutions à court terme qui résoudront ces déperditions. Et je ne parle même pas du stockage de la distribution et des bombes roulantes sur nos routes… mais bon mis à part tout cela l’idée me séduit. :). PSA a déjà raté le virage de l’électrique et risque de s’engager dans une impasse…
Pourquoi opposer voiture électrique et à hydrogène ? C’est somme toute des voitures électriques dont l’hydrogene à une petite batterie alimentée par une pile à combustible (hydrogène).
Je vois plus l’hydrogene dans des solutions de stockages que dans toutes les voitures.
Il semble que PSA ne croit pas non plus au V2G pour stabiliser le réseau électrique aux heures de pointe. Alors que les expérimentations ont déjà commencé.
La pile a combustible a besoin encore beaucoup de recherche devant elle pour être exploitable dans les voitures.
On est peut être passé d’un encombrement de ~100l à un encombrement de ~30l, mais la durée de fonctionnement est de moins de 2.000h (moins de 100.000km).
Et les batteries sont déjà à plus de 400Wh/l aux formats prismatique et pochette.
Tout ça parce que les constructeurs américains se sont arrangé pour avoir des subventions sous prétexte de recherches. Le gouvernement japonnais pensait qu’il fallait que l’industrie japonaise emboite le pas, des américains. Les allemands voyant les japonais investir des milliards de $ dans la pile à combustible, ils ont emboité le pas des japonais.
Seul problème dans les années 90, les constructeurs américains ont pris l’argent pour le distribuer aux actionnaires, et que les japonais et les allemands ont investi pour rien, dans une technologie qu’on sait être non utilisable pendant encore des décennies, voir inutilisable pour les voitures.
On peut stocker l’hydrogène en le combinant à des métaux. Mais c’est pour du stationnaire.
En l’état actuel, il faut investir massivement dans les batteries, et coopérer avec les instituts de recherche pour la pile à combustible, pas plus.
Le problème de PSA, c’est qu’ils n’ont jamais cru à l’électrique, le vrai, pas celui de Bolloré qui pour les VE est complètement vidé en 48 h si la caisse à savon n’est pas relié à une prise ou le réseau de 16 000 chargeurs 3 kw qui ne verra jamais le jour, ou en commercialisant une fortune une base Japonaise dépassée depuis longtemps. Donc, comme ils sont en retard de 10 ans, on copie les grands, Toyota par exemple qui fait du H2. Le H2, s’il est produit avec de l’eau est beaucoup plus propre que s’il est produit à partir de sources fossiles ou de gazéification de matière première. Problème (en dehors de la transformation, compression, acheminement, stockage, déploiement du réseau…) H2 à partir de l’eau coûte 8 à 10 fois le prix du H2 à partir de sources fossile. Mais pas de panique, le patron c’est le patron, il a raison ! Ça me rappelle un ancien patron de PSA qui avait juré au Ministre de la santé de l’époque que le diesel n’avait jamais tué personne…
« Objectif : comparer l’empreinte carbone de la production d’hydrogène, en théorie appelée à devenir de plus en plus verte, à celle des voitures électriques en y intégrant la production de l’électricité, l’extraction des matières premières, la fabrication et le recyclage des batteries. »
A ce moment précis, Carlos Tavares découvre avec horreur :
qu’il a oublié (oups !)
– » l’extraction des matières premières, la fabrication et le recyclage des Piles à combustible comprenant Cobalt et Platine »
– » l’extraction des matières premières, la fabrication et le recyclage des batteries tampon d’un VH » et » l’extraction des matières premières, »
– « la fabrication et le recyclage des réservoirs haute pression en epoxy / carbone » et » l’extraction des matières premières, la fabrication et le recyclage des infrastructures hydrogène »
– que sa caisse consomme 4 fois plus que son équivalent Elec
– que son H2 sera probablement toujours produit par réformage du méthane
– qu’enfin, malheureusement « l’empreinte carbone de la production d’hydrogène, en théorie appelée à devenir de plus en plus verte » se heurte au fait que, bigre « l’empreinte carbone de la production d’électricité, est elle aussi en théorie appelée à devenir de plus en plus verte, dans les mêmes exactes OU SUPERIEURES proportions que l’H2, vu que les fournisseurs sont les mêmes »
C’est dommage non ?
Quand la fierté, le cherry picking, la mauvaise foi et le déni l’emportent sur le bon sens, on est souvent chez PSA et surtout chez Tavares
ça doit être le dernier à tenter le steamwall H2 pour sauver son thermique
Pourquoi PSA ne travaille-t-elle pas sur la pile à combustible à GNV également ? ___ Les villes et industries ont trop tendance à croire que les campagnes « roulent sur l’or »… Hors, pour le monde rural, les taxes et impôts pèsent lourd quand il n’y a que peu de travail, mais que l’immobilier continue à jouer à la roulette « ruse ».____ La pollution GNV est faible et en campagne assez boisée a moins de conséquence qu’en villes trop grandes.
L’hybride GNV pour les longs trajets, avec petite batterie pour la traversée des villes parait la solution la plus raisonnable, vu que les réseaux urbains de gaz existent déjà ! ___Soyons aussi pragmatique que les allemands le sont en faisant du gaz par méthanisation et par électrolyse des énergies renouvelable et CO2 extrait des cheminées d’usines (Méthane CH4 = 4 molécules d’H alors que H2 la moitié !).
Encore une fois, pour beaucoup de trajets journaliers l’EU-LIVE suffirait à plein de personnes seules ou de couples, sans exagération inutile et embouteillages démesurés.
De pire en pire PSA
Oui, effectivement, l’hydrogène est un carburant pouvant imiter l’autonomie du fossile. Mais il devra être issu de source « propre », sinon pas d’intérêt ! Encore faudrait-il avoir des pompes dans nos stations du coin, et à mon avis, c’est là que le « boulet » de l’H² se fera sentir. Y travailler, oui pourquoi pas, mais ne pas miser ses billes que dans cette voie. L’Irlande avec toutes ses énergies volcaniques à profusion pour faire cet hydrogène depuis le temps, n’a pas réussi le pari du VP-H², seulement des BUS et engins de voirie.
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« Alors que de nombreuses villes prônent le développement du « zéro émission » »
Quand comprendrez-vous que le zéro émission cela veut dire zéro voiture ?
Vous devriez pourtant vous y préparer, c’est dans les cartons de toutes les villes ayant rédigé des Plans de Protection de l’Atmosphère.