Selon nos sources, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie s’intéresserait à l’impact de la conversion des véhicules thermiques en électriques.

Rassemblés au sein de l’AIRe, les acteurs pionniers de l’industrie du rétrofit électrique justifient, depuis le début, leur raison d’être par la mise en place d’une économie circulaire génératrice d’emplois dans le secteur de l’artisanat automobile, et de moindres émissions de CO2 et de polluants.

Ces derniers sont le résultat d’une durée de vie plus longue d’engins soumis souvent trop hâtivement à la destruction, évitant la production accélérée de leurs remplaçants.

C’est tout le cycle de vie des véhicules convertis qui sera analysé, et mis en perspective avec les scénarios qui s’appliquent habituellement (achat – utilisation – destruction).

Nul doute que les artisans du rétrofit, déjà présents au côté du gouvernement pour faire avancer la législation, seront consultés par l’Ademe qui devrait publier ses conclusions dans le courant de septembre 2020.

Ce précieux travail de recoupement contribuera à dynamiser une filière qui se met en place en attendant une toute prochaine parution au Journal officiel du texte légalisant en France cette transformation au profit d’une architecture à batteries de traction et/ou de piles hydrogène.