Gran Turismo 7

Après une longue attente, Gran Turismo 7 voit officiellement le jour. La recette est similaire, et toujours allégée en voitures électriques.

À deux jours de Noël en 1997, Polyphony Digital ouvrait un nouveau chapitre dans l’histoire des jeux vidéo en dévoilant Gran Turismo. Considéré comme l’une des toutes premières simulations automobiles, le jeu a rapidement rencontré le succès. Cette année, le titre revient avec Gran Turismo 7, qui propose le minimum d’électriques.

Si le titre conserve donc ses fondamentaux, la marque s’intéresse un peu aux électriques. C’est d’ailleurs l’une d’elles, la Porsche Taycan Turbo S, qui ouvre la vidéo de présentation du jeu après une ode à la bagnole de plus de trois minutes. Mais les passionnés de voitures électriques (qui n’achèteront pas le jeu pour ça) resteront sur leur faim.

Gran Turismo 7 met surtout l’accent sur les Vision GT

Et notamment les aficionados des Tesla, qui ne pourront que prendre les commandes de la Model S Signature Performance, soit l’une des premières itérations dynamiques de la berline électrique, lancée il y a déjà dix ans. Toujours au rayon voitures de série, on y retrouve une improbable BMW i3 de 2015 et une plus logique Porsche Taycan Turbo S.

Mais c’est particulièrement avec les prototypes et les Vision Gran Turismo que l’électrique arrive dans le jeu, avec la Jaguar Vision GT Coupé, la Chevrolet Chaparral 2X Vision GT, l’Audi e-Tron Vision GT et l’une des dernières nées, la Porsche Vision GT. La Nike ONE 2022, pas plus réelle, est aussi de la partie, tout comme la Hyundai N 2025 Vision GT, qui met en avant l’hydrogène.

Disponible pour PS5 et PS4, le jeu est affiché entre 62 € et 75 € selon le revendeur. Le garage de voitures disponibles s’étoffera au fil des mises à jour. D’autres nouveautés électriques pourraient voir le jour, notamment dans le catalogue Tesla avec la Model 3 Performance et la Roadster de seconde génération.

 

Avis de l'auteur

L’électrification grandissante du paysage automobile entraînera forcément dans son sillage une modification des approches dans plusieurs secteurs. S’il est encore trop pour imaginer si les têtes blondes feront « bzz bzz » en jouant avec leurs miniatures d’électriques dans le futur, Polyphony Digital nous prouve que la route est en fait… encore longue.

Avec son septième opus plus frais que jamais, la franchise reste très attachée à ses fondamentaux et fait preuve d’un sérieux manque de modernisme. Évidemment, on ne peut pas lui demander de faire le plein de voitures électriques dans un jeu qui ne demande qu’à faire craquer les barres de son ou de home cinéma. Mais un catalogue plus épais d’électriques actuelles aurait été appréciable.

D’autant que cette sélection réduite ne fera sans doute pas changer d’avis les passionnés actuels ou futures générations (vous pensez que c’est grâce à quel jeu que je suis devenu passionné de voitures ?). Car en l’état actuel du garage, les électriques sont soit des berlines intouchables (une Model S Signature que personne ne connaît, ou une Taycan hors de prix), soit des engins poussifs pour une simulation (posez un jour de congé pour faire un tour du Nurb’ en i3), ou des pistardes directement venues du monde de la science-fiction, avec les Vision GT des constructeurs qui ont voulu jouer le jeu du programme.

Mais qu’on se rassure toutefois : ce nouvel opus ne casse pas la baraque avec sa liste de voitures, et de nombreuses nouveautés thermiques manquent à l’appel. Les dernières McLaren 720S, Aston Martin Vantage, Ferrari SF90 ou Porsche 992 (on parle quand même de la dernière itération de la plus célèbre des sportives) ne sont pas référencées…