
Sans aucune usine, Fisker dépend de partenaires pour produire ses voitures. Le constructeur cherche activement où il pourra produire ses deux prochains modèles.
Fisker a fait le pari de la production sous contrat pour ses divers modèles électriques. Un choix qui lui évite d’investir dans un outil industriel onéreux. L’Ocean est ainsi assemblé par Magna en Autriche.
Aujourd’hui, Fisker est à la recherche d’usines pour fabriquer ses deux prochains modèles, qu’Henrik Fisker qualifie de “quasiment prêts”. Ces deux modèles sont le crossover compact Pear et le pick-up Alaska.
Officiellement, la Pear doit être produite en 2025 à Lordstown (Etats-Unis) par Foxconn. Cet accord de production ne semble toutefois pas être finalisé à 100%. Fisker est donc en quête d’un autre partenaire, et vise sans doute aussi le marché européen avec ce modèle annoncé à 32 900€ en Allemagne.
À lire aussi Mini Countryman électrique : sa production a démarré en AllemagneQuant au pick-up Alaska, on pouvait imaginer sa production aux côtés du SUV Ocean dont il est étroitement dérivé. Mais son marché principal serait certainement plus l’Amérique du Nord, il parait donc logique de le produire localement pour s’affranchir des barrières érigées par le Inflation Reduction Act en matière de véhicule électrique.
En Europe, les principaux acteurs de la production sous contrat se nomment Magna, Valmet et VDL. Mais une production chez un concurrent pourrait-elle aussi voir le jour, à l’instar de celle prévue par Polestar dans une usine Renault en Corée ?
Vu la production, Magna suffirait amplement ! 🤗😉
Henrik Fisker n’a pas de problème, ses actionnaires et créanciers en ont par contre un sérieux.
Il vient de passer près de cinq ans aux frais de la princesse, en nommant sa femme au poste de responsable des finances (CFO) pour masquer la gabegie.
Mais voilà ils pouvaient se cacher pendant le développement de leur véhicule (développement est en grand mot quand on se rend compte qu’il s’agit d’un ArcFox rebadgé), mais maintenant qu’ils prétendent avoir un véhicule fini, il faut bien montrer la réalité comptable.
Bref les actionnaires ne sont pas près de revoir leur argent.
Ce partenariat industriel risque à un moment de poser problème pour la pérennité de la marque et son développement à une plus grande échelle.
car un partenariat se révoque aussi vite qu’il se crée